NOMBRES (ou « dans le désert » - « bemidbar ») (13/05/2021)

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I – X - Recensement

 

NOMBRES, car dénombrement des clans, des tribus, des « tiges ».

« Dans le désert » (qui serait un titre plus juste – « bemidbar »), Moïse recense. Sont exemptés de ce recensement les « lévites » (de la tribu de Lévi), de fait privilégiés, et dont on fera des fonctionnaires sacrés chargés de s'occuper du tabernacle.

« Si quelque étranger se joint à eux, il sera puni de mort ».

Toujours donc élection, sélection, séparation - et sanction. Coupure, sacré, etc.

On reparle de l'épisode des fils d'Aaron, Nadab et Abiu qui, dans le Lévitique (X-1-2), avait offert un feu étranger à Dieu et avaient été annihilés sur le champ (III-4). Dans la Bible, temps et livres s'emboitent les uns dans les autres - normal pour un roman eschatologique. Tout doit avoir rapport avec tout, tout doit aboutir à tout. Tout doit être poétique, musical, architectural. Tout doit tracer. Tout doit avoir une ordonnance divine :

« J'ai pris les Lévites d'entre les enfants d'Israël en la place de tous les premiers-nés qui sortent les premiers du sein de leur mère d'entre les enfants d'Israël ; c'est pourquoi les Lévites sont à moi » (III-12). Comme sont à Lui tout ce qui naît en premier en Israël, « depuis les hommes jusqu'aux bêtes ». Dieu et le droit d'aînesse.

Primeur, princeps, pierre angulaire. Pas de monde sans fondation, pas de fondation sans Arché.

Y compris dans l'esthétique. Les couvertures du tabernacle devront être toutes de couleur violette et hyacinthe - deux mots qui reviennent une dizaine de fois et qui colorient aussi le texte. Rutilance et coloris de la Bible. Cliquetis des objets. Tout y est visuel et sonore. L'intérêt littéraire est bien là.

« Ils mettront avec l'autel tous les vases qui sont employés au ministère de l'autel, les brasiers, les pincettes, les fourchettes, les crochets et les pelles. Ils couvriront tous les vases de l'autel ensemble d'une couverture de peaux violettes et ils feront passer les bâtons dans les anneaux » (IV-14)

Livre des abondances, des quantités, des poids, des pesées (en « sicle »), des nombres, donc.

Livre du feu et de la nuée - façon pour Dieu d'être toujours présent parmi son peuple et de le guider, le feu la nuit, la nuée le jour (IX-15-17)

Mais livre aussi et toujours des lois - les sexuelles en premier lieu (pour changer !). Le sacrifice de jalousie ou jalousie « consacrée » (syndrome Othello) où il est dit que la femme qui s'est souillée dans un autre homme que le sien verra sa cuisse pourrir, son ventre enfler avant qu'elle ne « crève enfin » (V-21). 

L'essentiel est de se rappeler sans cesse au bon souvenir de Dieu où qu'on aille et quoiqu'on fasse, la guerre ou la fête.

« Si vous sortez de votre pays pour aller à la guerre contre vos ennemis qui vous combattent, vous ferez un bruit éclatant avec vos trompettes, et le Seigneur votre Dieu se souviendra de vous, pour vous délivrer des mains de vos ennemis.

Lorsque vous ferez un festin, que vous célébrerez les jours de fête et les premiers jours des mois, vous sonnerez des trompettes en offrant vos holocaustes et vos hosties pacifiques, afin que votre Dieu se ressouvienne de vous » (X-9-10)

La trompette, l'instrument de Dieu.

 

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XI – XII - L'épisode raciste (Myriam et Séphora)

Nouvelles récriminations. Le peuple n'en peut plus de sa liberté, de sa souveraineté, de son divin. Il se rappelle les poissons qu'il mangeait en Égypte « pour presque rien », et « les concombres, les melons, les poireaux, les oignons et l'ail [lui] reviennent dans l'esprit » (Nombres XI-5). Moïse, lui-même, déprime :

« pourquoi m'avez-vous chargé du poids de tout ce peuple ? »,

demande-t-il au Seigneur. Bien que fortement énervé contre tout ce monde-là, Dieu décide de lui parler. Il donnera un peu de l'esprit de Moïse à soixante-dix hommes triés sur le volet qui pourront aider celui-ci dans sa tâche messianique. Quant au peuple, il lui accordera de la viande - et pas seulement un jour ou deux mais

« pendant un mois entier jusqu'à ce qu'elle vous sorte par les narines et vous fasse soulever le coeur. »

Et pendant qu'ils mangent les cailles qu'il leur a fait pleuvoir en abondance sur leur camp, Dieu, décidément bien caractériel et arbitraire, s'énerve encore :

« Ils avaient encore la chair entre les dents et ils n'avaient pas achevé de manger cette viande que la fureur du Seigneur s'alluma contre le peuple et le frappa d'une très grande plaie. »

Dieu nourrit et punit.

Suit l'étonnant épisode « raciste » (XII) de Myriam (ou Marie dans la traduction de Sacy) frappée par la lèpre. Rappelons que Myriam n'est autre que la soeur ainée de Moïse et d'Aaron et que c'est grâce à elle que son petit frère fut sauvé par la fille de Pharaon et que leur mère biologique devint la nourrice de celui-ci. C'est elle aussi qui prit la tête des femmes chantant et dansant pour fêter le passage de la mer Rouge (Exode 15). Une personnalité éminente et avenante, donc, et désignée « prophétesse » comme ses illustres frères. Mais qui là s'en prend à Séphora, sa belle-soeur noire et peut-être pour cette seule raison de couleur. Mais Dieu est prévenu du complot et frappe de lèpre Myriam. Pas touche à Moïse,

« de tous les hommes, le plus doux qui fût sur terre »,

ni à sa femme.

L'histoire se termine quand même bien : Aaron supplie son frère de guérir leur soeur. Moïse demande sa grâce au Seigneur qui le lui accorde : Myriam sera bannie seulement sept jours du camp, le temps de guérir, puis pourra y revenir. Elle s'en tire bien.

Résultat des courses : Dieu est discriminant mais pas raciste.

 

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XIII – XV - Quarantaine

 

Cela va de plus en plus mal.

Le peuple murmure encore et encore. Les ruisseaux de miel et de lait qu'on lui a promis semblent inatteignables - ou pire appartenir à une autre contrée, le pays de Chanaan qu'il s'agit désormais de conquérir. La terre promise comme conquête ! La terre promise par la guerre !  Beaucoup veulent y renoncer et retourner en Egypte. Dieu pique une colère monstre et parle d'exterminer ce peuple ingrat et d'en choisir un autre dont Moïse sera le prince. Mais Moïse, avec une rare éloquence, plaide la cause d'Israël. Que dira-t-on de Dieu s'il abandonne ceux qu'il avait élu ? Que dira-t-on de l'amour et de la miséricorde si tout se termine dans la peste et la mort ? Moïse fait appel à la "réputation" de Dieu. Et encore une fois, Dieu se laisse fléchir. Il laissera la vie sauve au peuple et lui permettra d'accéder à la terre promise - mais seulement à sa nouvelle génération. Les Anciens, ne la verront jamais et mourront tous avant.

« Vous tous qui avez été comptés depuis l'âge de vingt ans et au-dessus et qui avez murmuré contre moi, vous n'entrerez point dans cette terre, dans laquelle j'avais juré que je vous ferais habiter (...) mais j'y ferai entrer vos petits-enfants, dont vous avez dit qu'ils seraient la proie de vos ennemis, afin qu'ils voient cette terre qui vous a déplu. Vos corps [à vous] seront étendus morts en cette solitude. Vos enfants seront errants et vagabonds dans ce désert pendant quarante ans, et ils porteront la peine de votre révolte contre moi, jusqu'à ce que les corps morts de leurs pères soient consumés dans le désert » (XIV 29-33).

Hécatombe d'anciens, donc. Certains (entre deux âges ?) décident d'aller combattre les Chananéens pour accomplir coûte que coûte la parole de Dieu sauf que celle-ci est caduque pour le moment et ils périssent sous les coups de leurs ennemis.

Pendant ce temps, Dieu rejoue son Lévitique, ses lois, ses sanctions concernant le sabbat. Un pauvre type que l'on surprend à ramasser du bois ce jour-là est lapidé.

Dieu éructe :

« Je suis le Seigneur votre Dieu, qui vous ai tirés de l'Égypte, afin que je fusse votre Dieu » XV-41)

Une éructation qui est une tautologie : « je suis Dieu qui vous ai fait ça afin que je sois votre Dieu. »

(Ah ! L'Égypte ! La servitude ! Le bon temps ! Certes, on nous maltraitait de temps en temps mais au moins ce n'était pas au nom de l'amour et de la liberté ! On était esclave mais innocent !)

 

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Le briseur de sabbat lapidé, par James Tissot.

 

XVI  - Corée, Dathan et Abiron – la révolte des élites

Tout dans la Bible, comme à confesse, comme dans la vie, se répète inlassablement : erreurs, faiblesses, tergiversations, volte-face, ruptures, reprises. On ne cesse de chuter et de se relever, on avance pas à pas dans son désert, loin et proche de ce dieu caractériel - qui finalement nous ressemble plus qu'aucun autre. C'est cela qui est fascinant dans l'Ancien Testament. Dieu et l'homme ne cessent de se débattre entre eux, de se découvrir, de se haïr et de se pardonner.

Cette fois-ci, ce sont Coré, Dathan et Abiron qui se révoltent. Encore une fois, Dieu veut exterminer son peuple. Encore une fois, Moïse et Aaron le supplient de n'en rien faire (« tu ne peux pas punir tout le monde au nom de quelques-uns »). Dieu décide donc de séparer le peuple des séditieux (« prenez garde de ne pas toucher à aucune chose qui leur appartienne, de peur que vous ne soyez enveloppés dans leurs péchés ») et, pour la première fois dans l'histoire de la Bible, de précipiter ces derniers en enfer.

« Aussitôt donc qu'il eut cessé de parler, la terre se rompit sous leurs pieds, et s'entrouvrant, elle les dévora avec leurs tentes, et tout ce qui était à eux. Ils descendirent tout vivants dans l'enfer étant couverts de terre, et ils périrent du milieu du peuple » (Nombres XVI).

Un spectacle qui calme provisoirement le peuple.

 

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Botticelli, Le châtiment de Coré et des rebelles.

 

 

XVII – XX – Sacre et mort d’Aaron

Mon personnage préféré, c'est Aaron, l'Hermès biblique - celui qui a la verve et non le verbe mais sans qui le verbe ne serait rien. Celui qui sait communiquer, consoler, apaiser, séduire, corrompre parfois mais au nom du bien (quoiqu'avec quelques dérapages : le veau d'or). Normal que le peuple l'aime tant. Alors, au chapitre XVII, on le consacre. Dieu demande à chaque représentant de tribu de laisser sa verge dans le tabernacle et celle qu'il fleurira sera l'élu. C'est la sienne !

« Moïse, les ayant mises devant le Seigneur dans le tabernacle du témoignage, trouva le jour suivant, lorsqu'il revint, que la verge d'Aaron, qui était pour la famille de Lévi, avait fleuri ; et qu'ayant poussé des boutons, il en était sorti des fleurs, d'où, après que les feuilles s'étaient ouvertes, il s'était formé des amandes » (XVII 7-8).

Dieu, dès lors, s'adresse à Aaron comme il s'adressait à Moïse. C'est à lui que revient la responsabilité du sanctuaire (où ses fils avaient péri). C'est lui le premier prêtre officiel.

De nouveau la loi, les devoirs, les sanctions - et avec ce leitmotiv que toute impureté, tout impur, le sera

« jusqu'au soir »,

et pour les cas plus graves, pendant « sept jours ». Comme quoi, il y a toujours un espoir, un horizon, un rituel de renaissance, de retour, de reprise. « Jusqu'au soir », « jusqu'au soir » - comme le refrain est beau.

Mais les prophètes vieillissent. Myriam, la soeur ainée de Moïse et d'Aaron, est la première à rendre l'âme.

Le peuple récrimine encore. Cette fois-ci, il veut de l'eau. Avec sa verge, Moïse en fait sortir d'un rocher. Mais Dieu, pour des raisons incompréhensibles, s'en prend cette fois-ci à lui et à son frère (« vous ne m'avez pas sanctifié devant les enfants d'Israël ») et leur annonce qu'eux non plus n'entreront dans la terre promise - et c'est pourquoi cette eau qu'il a accordé sera appelée « eau de contradiction » (Dieu abuse, franchement !). Tant pis, il faut s'y résoudre. Aaron doit céder sa place et sa robe à son fils Eléazar et aller mourir sur le mont Hor.

Il est pleuré par tous (alors que Moïse ne le sera que par quelques-uns). C'est qu'on aimait Aaron. On le comprenait, lui - et mieux, il nous comprenait.

(Nombres XVII-XX)

 

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XXI – Le serpent d’airain (Nahash) 

Enfin des victoires ! Celles des Israélites sur les Chanadéens puis sur les Amorrhéens que « l'on taille en pièce ». Entre les deux, l'épisode du Serpent d'airain que Dieu ordonne à Moïse de fondre afin de soigner ceux qui ont été mordus par les serpents de feu que ce même Dieu leur avait envoyés pour se venger de leur ingratitude.

« Et le Seigneur lui dit : faites un serpent d'airain, et mettez-le pour servir de signe ; quiconque étant blessé des serpents le regardera et sera guéri. » (Nombres XXI-8)

Le serpent, symbole de blessure et de guérison, de morsure et de miséricorde, de chute et de salut - et qui marque l'ambivalence absolue des choses. Signe paradoxal, pour ne pas dire alchimique, du christianisme et qui le structure de bout en bout. 

Lorsque Jésus rencontrera Nicodème, il lui rappellera cet épisode :

« Comme Moïse éleva le serpent dans le désert, il faut, de même, que le Fils de l’homme soit élevé, pour que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait en lui la vie éternelle. » (Jn 3,14-15).

Le Christ, donc, reptilien ! Le Christ qui intègre le serpent à sa croix - qui intègre le mal au bien. Le Christ caducée !

Saint Augustin lui-même comparera le serpent élevé au Christ en croix :

« La morsure du serpent donne la mort, la mort du Seigneur donne la vie. On regarde le serpent pour que le serpent n’ait aucun pouvoir. »

Gloire au serpent christique, donc !

 

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XXII – XXIV – Mémoires d'un âne (Balaam).

Sur le chemin qui conduit le sorcier Balaam au palais de Balac qui l'a convoqué afin de maudire les Hébreux, son ânesse rechigne à avancer. Elle a vu un ange tenant une épée nue devant elle. Elle veut dissuader son maître de se perdre en malédictions qui le tueront. Par trois fois, Balaam la roue de coups pour qu'elle avance. Celle-ci se met à parler, lui demandant pourquoi il lui fait tant de mal. Mais le devin ne veut rien entendre et finit par la tuer. L'ange lui apparaît et lui dit que sans son ânesse, c'est lui qui serait déjà mort. Balaam tombe à ses pieds, jure de ne jamais maudire Israël. Arrivé chez Balac, il tient bon son serment et au lieu de maudire le peuple élu le bénit :

« je ne peux m'empêcher de le bénir » (XXIII-20).

Pire - ou mieux : il lui prophétise de grandes victoires et lui annonce qu'un roi (David ?) lui viendra bientôt et anéantira ses ennemis.

Balaam - saint Paul avant l'heure. Et peut-être déjà une sorte de Christ. Une possibilité de Christ. Ce dernier n'est-il pas non plus venu sur une ânesse à Jérusalem ?

Ces épisodes où Dieu intervient « personnellement », stoppant in extremis un geste fatal (Abraham avec Isaac) ou provoquant une volte-face (Paul, Balaam) à laquelle il est impossible de résister - ce qui repose ce problème qui m'obsède tant, à savoir l'hypothèse de commettre le fameux « péché irrémissible ». Quel forcené a-t-il réussi à contrer l'Esprit Saint quand celui-ci se présentait à lui ? Quel fou a pu résister à la main de Dieu ? C'est dans cette victoire assurée de Dieu sur « nous » que se fonde notre foi. Dieu plus fort que nous et notre « liberté ». Vive Balaam, donc, et ses ambiguïtés !

Pour le reste, c'est Mémoires d'un âne ou Au hasard Balthazar.

 

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XXV – XXX - Pudeur et subtilité des traductions.

Dans une traduction œcuménique de 1980 (éditions Grammont-Alpha et vendue en 39 fascicules dans ces années-là, quelqu'un se souvient ?), on lit au chapitre XXV des Nombres, verset 8 :

« Prenant en main une lance, il suivit l'israélite dans l'alcôve et les transperça tous les deux. »

Alors que la Bible de Jérusalem (Cerf 1988) dit :

« [il] saisit une lance, suivit l'israélite dans l'alcôve et là il les transperça tous les deux, l'israélite et sa femme, en plein ventre. »

Lemaître de Sacy, quant à lui, précise :

« Il entra après l'Israélite dans ce lieu infâme, il les perça tous les deux, l'homme et la femme d'un même coup, dans les parties que la pudeur cache. »

Ce qu'il y a de remarquable dans cette troisième traduction (que Stendhal tenait pour « la perfection du français » dans Mémoires d'un touriste), c'est qu'en employant l'expression « que la pudeur cache », elle apparaît bien plus obscène et gore que les deux premières - le verbe « percer » étant par ailleurs « pire » que le verbe « transpercer ».

Tout ça pour dire qu'il ne fait pas bon de « forniquer » en dehors des règles. Celles-ci, d'ailleurs, « recommencent » à ce chapitre jusqu'au XXX et constituent une sorte de parenthèse ou de rappel « Lévitique » au sein des Nombres. C'est que l'organique (et la Bible est le texte le plus organique du monde) passe nécessairement par la reprise, le leitmotiv, le rappel.

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XXXI – XXXVI - La carte et le territoire

Conquêtes sanguinaires. « Exterminez tous les habitants de ce pays-là (...) Que si vous ne voulez pas tuer tous les habitants du pays, ceux qui en seront restés, vous deviendront comme des clous dans les yeux, et comme des lances aux côtés ; et ils vous combattront dans le pays où vous devez habiter. »

Limites de la terre promise : « Et passeront jusqu'au Jourdain, et elles se termineront enfin à la mer Salée. Voilà quelles seront les limites et l'étendue du pays que vous devez posséder. » (XXXIV - 12)

Triomphe de la tribu. « Elles se marieront à qui elles voudront, pourvu que ce soit à des hommes de leur tribu » (XXXVI -6)

Arrivée à Jéricho.

 

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Le livre des Nombres raconté et dessiné en six minutes.

 

Deutéronome

 

13:09 Écrit par Pierre CORMARY | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bible, pantateuque, moïse, aaron, serpent d'airain, âne de balaam, sephora | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | |  Imprimer