- Mon mari, suivons-les pour voir la fin de cette algarade.
- J’y consens, Cateau, mais d’abord embrasse-moi.
- Quoi ? Au milieu de la rue ?
- Quoi ! As-tu honte de moi ?
- Non, Monsieur, à Dieu ne plaise ! C’est d’embrasser que j’ai honte.
- Et bien, retournons chez nous.
- Non ! Je vais te donner un baiser ! A présent, je t’en prie, restons, mon amour !
- N’est-ce pas que c’est bon ? Allons, ma charmante Cateau, mieux vaut tard que jamais ! Il n’est jamais trop tard.
Catharina et Pétruchio, La mégère apprivoisée, V-2