(Texte interdit aux moins de 18 ans et aux âmes sensibles.)
Personnages : Montalte, Améleia, Léthée, Géraldine, Yoann, Rémy, Celeborn, Nicolas (new), Kouka (new), Elise (new), Laureline, Lamalie, Nadia, Marion de Ker, Maialen, Laurence, Nicole, Jack et Faustina.
Montalte, légèrement gris : - Chers amis, In vino veritas comme disait le philosophe et vive Amélie Nothomb sans qui Péplum n'aurait jamais été possible !
Tous les autres sauf Faustina : -Vive Amélie Nothomb et vive Péplum !
Celeborn, à part : - Oui, quoique je me demande toujours bien à quoi ça sert tout ça...
Montalte : - A ce propos, et avant de commencer vous savez quoi, « mettons de l'ordre dans nos plaisirs » comme dit mon vieux compagnon de route, et causons. Je vous propose une petite disputation sur ce sujet : que représente Péplum pour chacun de nous ?
Géraldine, les yeux brillants : - Péplum, c'est génial !
Laureline, essuyant discrètement les siens : - Péplum, c'est sublime !
Laurence, au comble de l'émotion : - Péplum, c'est ma vie !
Lamalie : - Péplum, c'est notre vie.
Rémy : - Péplum, c'est un opéra.
Nicolas : - ...Une musique de chambre...Poil au membre !
Jack : - ... Une chanson des Stones.
Elise, scorpionne à mort : - Péplum, c'est du sang !
Nadia, romantique : - ... et qui tombe de lèvres écorchées par les ciseaux de l'amour impossible.
Kouka : - Péplum, c'est dingue !
Yoann regardant du côté de Guilaine : - Péplum, c'est l'idylle !
Maialen regardant tout le monde : - Péplum, c'est vachement mieux qu' Harry Potter. (Elle tire la langue à Montalte.)
Nicole, mystique : - Péplum, c'est (et sent) le soufre. J'aime.
Marion : - Péplum, c'est un club sympa entre différentes énergies qui se communiquent leur positivité dans une interaction systémique.
Améleia, aussi bourrée que Montalte : - Péplum, c'est le cirque des désirs, le miroir des orgasmes, l'apocalypse des chattes, l'érection des vagins, l'éjaculation des matrices, le geyser des...
Léthée, discrète et violente : - Péplum, c'est terrible.
Faustina : - Péplum, c'est une tapisserie de femmes mal baisées en quête de fantasmes à la con, autour d'une écrivaillonne de merde, et dont un connard se croit le chef.
Laurence, au comble de l'indignation : - Oh !
Géraldine, en larmes : - Pas vrai ! Menteuse ! Méchante !
Laureline, au bord de la nausée : - La morsure du serpent ne m'aurait pas autant poignardé que la lie de votre calice, Faustina !
Nicolas, reprenant, sévère : - Fausse Tina.
Lamalie, surenchérissant : - Fosse Tina.
Léthée, humble et cruelle : - Faustine, na.
Rémy, "protégeant la veuve et l'orphelin" : - Halte-là ! Scandale ! Retirez tout de suite ce que vous venez de dire là, inadmissible demoiselle...
Faustina, avec une joie hargneuse : - Nan ! Jamais ! Vous êtes tous une bande de peine-à-jouir incapables de vérité et d'authenticité.
Montalte, pincé : - Qu'est-ce qu'elle a dit là ?
Celeborn, partagé : - Eh bé...
Faustina, au bord de l'orgasme : - PEPLUM, C'EST DE LA MERDE !!!!!!
(Guilaine s'évanouit, Laureline a son haut-le-cœur, et Laurence son attaque.)
Celeborn, raisonnable : - Ah non, on ne peut quand même pas dire ça. Y'a des bornes.
Yoann, idéaliste : - Et même si l'on doit toujours se battre pour la liberté d'expression en Afghanistan et la démocratie en Albanie, y a des limites.
Nicolas : - Poil à la...
Jack, sceptique : - Que faire ?
Nicole, pratique : - Foutons-la dehors !
Marion, morale : - Et sermonnons-la.
Elise, titillante : - Pas suffisant !
Améleia, pleine d'idées : - C'est vrai. Déshabillons-la d'abord ! Jackouchinet, viens donc m'aider à la tenir pendant que je lui enlève ses dessus et dessous.
Jack, appréciant : - Mhmmm...
Nicolas, pince-sans-rire : - Elle est conne, mais elle est bonne.
Léthée, dionysiaque et carmélite : - Oh, c'est terrible...
Nadia, oubliant son romantisme : - Foutre !
Laureline, nothombienne toujours : - Ciel !
Kouka : - Putain !
Rémy, très inspiré : - Lulu, Carmen, Fiordiligi, Manon Lescaut, Mimi, Donna Elvira, Isolde, quel superbe cul !
Montalte, tirant on ne sait d'où un martinet à aiguilles : - Il en sera encore plus beau ainsi. (Il la fouette.)
Faustina, indignée : - Oh ciel ! quelle douleur !
Montalte, rancunier : - Alors, je suis toujours un connard ?
Nicolas, très à l'aise : - Cher ami, me permettriez-vous de prendre cette coquine par derrière tandis que vous la flagelleriez par devant ?
Montalte, reconnaissant : - Vous me plaisez, Nico. Faisons. (Ils font.) Et pendant ce temps, il serait plaisant qu'Elise vous fouette pendant que vous enculez Nicole, rien de tel qu'une bonne fouaillée pour limer, croyez-moi. D'ailleurs, je serais bien aise qu'Améleia vienne à mon tour me donner le fouet tandis que Nadia voudra bien me sucer et branler Nicole en même temps. Quant à Rémy, il pourra enculer Elise et, s'il a le bras assez long, branler Nadia. Et que quelqu'un le fouette aussi !
Rémy : - Que de succulentes idées !
Nadia : - Foutre ! que cette soirée démarre enfin ! (Ils s'exécutent.)
Améleia, fouettant Montalte : - Comme ça Montaltounet ?
Montalte : - Sacredieu, que c'est bon ! Mais ce serait encore meilleur si vous aviez un stimulant. Léthée, précieuse amie, venez-donc vous mettre sous le con d'Améleia qui ne demande, j'en suis sûr, qu'à être copieusement gamahuché. Chaque coup de votre langue devra rythmer ses coups de fouet. Et pour que vous trouviez vous aussi votre plaisir, que Nadia...
Nadia, la bouche pleine : - Occupée !
Montalte : - ...Que Jack rende à votre con ce que vous rendez à celui d'Améleia.
Léthée, volcanique et autiste : - Oh oui, c'est terrible ! (Ils se positionnent.)
Jack, très "british", gamahuchant Léthée : - Paris sera toujours Paris.
Elise, ne voulant pas demeurer en reste : - Oh tout ce sang ! Il n'y a rien de tel que les horreurs pour me faire mouiller. Je veux en être !
Montalte, jamais à court d'idées : - Nous y pourvoyons délicieuse brune. Peut-être pourriez-vous, ainsi que Lamalie, monter sur ces deux escabeaux qui nous entourent, vous accroupir, culs et chattes au dessus de nous et nous lâcher votre surplus de boisson et de nourriture.
Lamalie : - Oh, quelle foutrerie ! Allons, faisons. (Tout s'enchaîne.)
Montalte, chef d'orchestre : - Tout le monde est prêt ? Alors... Un... Deux... Troiiiiiiiiiiiis ! Yoooooooooooooo!
Léthée, Nadia, Améleia, Jack, Nicolas, Nicole, Rémy, Elise, Lamalie déchargeant de concert : - Yoooooooooooooooooooooooooooooooo !!!
Faustina, complètement déchirée : - Yiiiiiiiiiiiiiiiii !
Maialen, applaudissant à tout rompre : - Oh, ce que je m'amuse ici !
Kouka : - Mais ne bougez pas tant que ça les péplautes, que je prenne une photo... Non, moins vite. Là, plus vite. Allons bon, l'appareil s'enraye. Attendez. Bon, on recommence. Clic ?
Les péplautes en choeur : - Clac !
Faustina, en lambeaux : - Oh ! Que je souffre aujourd'hui !
(Pendant ce temps, Yoann s'est approché de Géraldine, toujours évanouie, et la prend dans ses bras. Il lui donne un long et langoureux baiser.)
Géraldine se réveillant comme d'un somme de cent ans : - M'ouiiii ?
Yoann : - Chère Belle, acceptes-tu de me suivre ?
Géraldine : - C'est vrai mon Prince, tu es venu ? (et s'ensuit un dialogue romantique plein de tendresse qu'une pudeur naturelle nous empêche de retranscrire, mais qui contraste furieusement avec ce qui se passe à côté :)
- Tiens ! prends ça pendarde ! - Hiiiii !!!! - Plus fort Améléia ! - Ahi, ahi, ahi ! - Moins fort Nico ! - Hé hé hé.... - Foutre foutre et refoutre !- Ok, vas-yyyyyy Nadia ! - Sang dieu de sainte vierge ! comme ce cul-là est profond ! - Groinnn ! - J'ai pas dit d'arrêter ! - Poil au nez - Arrrggggg !!! - En rythme, merde ! - Fait chier avec son rythme lui ! - Chier, nous ne faisons que ça. - Ah cornebuse, cet étron qui tombe sur moi, je re-bande ! - Je te l'avais dit Rémy ! - La petite catin, comme elle nous inonde ! - Allons, foutons mes amis, foutons, foutons, FOUTONS !
Celeborn, critique, un rien agacé : - Mais finalement, à quoi ça vous mène tout ça hein ?
Laurence, furieuse : - Oh vous ça suffit ! (Elle le gifle.)
Laureline, institutrice : - Votre trahison, polisson, mérite correction. Alors, en position, c'est l'heure de la sanction : attention ! (La poétesse le fesse.)
Marion, dure mais juste : - Mon petit, je suis désolée, mais il faut dire quand même que vous le méritez. Après cela, si vous êtes positif, tout ira mieux, alors ayez confiance. (Elle le pince.)
Celeborn, giflé, fessé et pincé, mais toujours imperturbable : - Je ne vois vraiment pas ce que ça m'apporte, moi, tous ces trucs. Et Virginia Woolf serait de mon avis.
Laurence, rougissante : - Ce sacripant me fait de l'effet. Et si nous le prenions à trois ?
Marion, ne se reconnaissant plus : - J'allais vous le proposer. Laureline ?
Laureline, très digne, quoique pleine d'un feu sacré : - Mais volontiers mesdames. Ce fripon est trop mignon. Son champignon perturbe nos toisons. Frottons cet oignon à ces rognons. Et faisons. (Elles font.)
Péplum révélé : - Aaaaaaaaaaaa mééééééééééééééé liiiiiiiiiiiiiiiiiii nooooooooooo toooooooooo mmmmmmmmmbbbbbbbbbbbbbbeeeeeuuuuuuhhh..........(Ils déchargent tous).
Montalte : - Tout cela était fameux. (L'attitude se rompt.)
Améleia : - Il y avait longtemps que je n'avais foutu autant. Depuis avant-hier soir au moins. On ne s'ennuie pas chez vous Marquis !
Montalte, galant : - C'est parce que vous êtes là Duchesse !
Léthée, évanescente et fulgurante : - C'était vraiment terrible. Et heu... On peut revenir demain ?
Maialen, toujours applaudissant : - Oh oui, demain, demain, demain ! Dis "oui" monsieur Montalte !
Montalte, magnanime : - Nous verrons. En attendant, je vous propose de nous rendre dans mon boudoir où nous causerons. Faustina va nous battre le chocolat. Et qu'elle le fasse avec zèle, si elle ne veut pas être cousue.
Elise, sadique : - Emportons quand même ce fil et ces aiguilles !
Rémy, sadien : - Divine scélérate !
Jack, progressiste : - La femme est l'avenir de l'homme.
Kouka : - Ce sera ma dernière photo.
(Ils se retournent tous vers elle pour poser, très photo de classe. Un silence solennel se fait alors et l'on entend une Voix mystérieuse au dessus d'eux qui dit ces vers étonnants de La Fontaine :)
-"Aimons, foutons, ce sont plaisirs
Qu'il ne faut pas que l'on sépare ;
La jouissance et les désirs
Sont ce que l'âme a de plus rare.
D'un vit, d'un con et de deux coeurs,
Naît un accord plein de douceurs,
Que les dévots blâment sans cause.
Amarillis, pensez-y bien :
Aimer sans foutre est peu de chose
Foutre sans aimer ce n'est rien."
Bonsoir Péplum. (La Voix s'est tue.)
Les péplautes sauf Montalte : - Bonsoir la Voix mystérieuse !
Montalte : - Bonsoir Juliette.
(Rideau)
(13 décembre 2001)