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Lequel serez-vous ?

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Commentaires

  • « Zarathoustra avait dit cela à son coeur, alors que le soleil était à
    son midi : puis il interrogea le ciel du regard - car il entendait
    au-dessus de lui le cri perçant d'un oiseau. Et voici ! Un aigle
    planait dans les airs en larges cercles, et un serpent était suspendu à
    lui, non pareil à une proie, mais comme un ami : car il se sentait
    enroulé autour de son cou.
    "Ce sont mes animaux ! dit Zarathoustra, et il se réjouit de tout coeur.
    L'animal le plus fier qu'il y ait sous le soleil et l'animal le plus
    rusé qu'il y ait sous le soleil - ils sont allés en reconnaissance.
    Ils ont voulu savoir si Zarathoustra vivait encore. En vérité, suis je
    encore en vie ?
    J'ai rencontré plus de dangers parmi les hommes que parmi les animaux.
    Zarathoustra suit des voies dangereuses. Que mes animaux me
    conduisent !"
    Lorsque Zarathoustra eut ainsi parlé, il se souvint des paroles du
    saint dans la forêt, il soupira et dit à son coeur :
    Il faut que je sois plus sage ! Que je sois rusé du fond du coeur,
    comme mon serpent.
    Mais je demande l'impossible : je prie donc ma fierté d'accompagner
    toujours ma sagesse.
    Et si ma sagesse m'abandonne un jour : - hélas, elle aime à s'envoler ! -
    puisse du moins ma fierté voler avec ma folie !

    Ainsi commença le déclin de Zarathoustra. »


    Le lion est courageux, l’aigle est fier, le serpent est sage et le blaireau est humble. Que serons-nous ? Bonne question.

  • A priori pour la connotation je pencherais pour le Blaireau. Cependant, en me retournant sur l’année qui vient de s’écouler, je me qualifierais volontiers de Lionne. Mais mon goût et mes principes me font vibrer pour la sagesse du Serpent.

    Tous comptes faits… au regard de tout ce que je viens de dire, je dois être un tantinet Aigle.

    Léthée - moldue de toutes façons (le mérite appartient à ceux qui peuvent le revendiquer entièrement)

  • Je les choisirais toutes comme l'enfant que je ne suis encore, je choisirai donc l'enfant quand j'aurai su être lion.

    Un vieux chameau.

  • Lion ascendant serpent

  • Il faut être "prudent comme le serpent et doux comme la colombe"

  • Pourriez-vous juste expliciter votre question, cher Montalte, car je ne comprends absolument rien à cette note !

  • Moi non plus .

  • Montalte est un malin... C'est un post-scriptum drolatique, une allusion au Zarathoustra de Nietzsche, Ludovic. Lequel des animaux symbolisant le caractère voudriez-vous être... ?

  • Le Uhlan choisit le chat pour pouvoir lui donner sa langue...

  • Moi je m'emmerde dans une cours de récréation . Et c'est pas d'hier . Comme je m'emmerde au zoo .

  • Au petit jeu des devinettes, je n'ai jamais été très fort. C'est du buzz marketing que tu nous fais, Montalte ? Est-ce que ça a un rapport avec Harry Potter ?

  • C'est bon, j'ai deviné, le tome VI sort aujourd'hui.

    http://www.lapensine.com/animaux-blason.shtml

  • Bravo Sébastien ! C'est en effet la sortie (hier soir à minuit dans certaines librairies) de "Harry Potter et le prince de sang-mêlé" que je fêtais - tout en me disant en même temps que cela allait en "décevoir" certains... Bah !

  • Hier soir, à 00h00, j'étais à la fnac de Clermont-Ferrand, mon Tome 6 en mains, découvrant fébrilement le début du premier chapitre... à suivre.

    Léthée

  • Parfois je me demande, Montalte, si vous ne tendez pas la perche pour vous faire battre...Comment voulez-vous vous réconcilier durablement avec Juan si vous mettez en avant de telles lectures ? (Je reconnais ceci dit que je n'en ai pas lu un seul, d'où ma complète incompréhension, mais cette littérature ne serait-elle pas une version expurgée, façon bibliothèque rose, de l'union contre-nature de Tolkien avec Jean Markale ?)

  • Cher Ludovic, vous répondez vous-même à votre propre question. Vous n'avez lu aucun Harry Potter, vous ne pouvez donc pas savoir que c'est le chef-d'oeuvre de la littérature enfantine et que les chefs-d'oeuvre de la littérature enfantine sont des chefs-d'oeuvres de la littérature tout court. Lorsque, grâce à ma soeur, j'ai découvert le premier, j'ai retrouvé un plaisir de lecture que je croyais disparu depuis longtemps. Depuis, je les ai tous dévorés et je vais de ce pas acheter le sixième tome.

    Quant à Juan, qui est redevenu mon grand ami depuis que nous avons trinqué ensemble, je ne crois pas que Jeanne Rowling fasse partie de ses croisades. Il aurait dans ce cas bien tort car je ne vois pas en quoi on pourrait accuser celle-ci de corrompre la littérature. Je crois au contraire qu'elle la sert, et que si Poudlard éveille à la lecture des millions d'enfants, on ne pourra jamais assez la remercier. Pour la simple et bonne raison que Harry Potter est sur le plan de l'imaginaire, de la narration, des personnages, du style enfin, une réussite éclatante - dont vous auriez bien tort de vous priver, cher Moldu.

  • En effet, décevante vos lectures... à quand une critique "d'anges et démons" du grandiose Dan Brown? Voyons Montalte... la foudre vous serait-elle tomber sur le front?

  • Inutile de vous dire, cher Montalte, que si Le Uhlan a des valeurs communes avec vous, elles s'arrêtent aux portes de Poudlard... Laissez donc Potter aux enfants, et redevenez grand. Et ne nous faites pas le coup de l'enfant qui est en Zarathoustra ou de l'esprit d'enfance de Bernanos. Ce serait une trop grosse ficelle pour défendre Potter...

  • C'est toujours amusant de voir les gens "déçus" car *Montalte lit Harry Potter (et va même jusqu'à en parler !) Il va falloir arrêter de confondre le phénomène médiatique avec l'ouvrage : ce n'est pas parce que vous trouvez un balle de quidditch dans chaque paquet de céréales et un balai de sorcier dans votre poudre à laver qu'il faut automatiquement dénigrer, sans même en avoir lu une page, un ouvrage de littérature de jeunesse (mais déjà, je sens qu'à "littérature de jeunesse", vous tirez la langue... pourtant, quelques contes de fées bien choisis, ça vaut un certain nombre de Balzac :-) )

    Mais c'est bien connu : dès que quelque chose plaît à un grand nombre, ce quelque chose est suspect. De là à dire qu'il est "commercial", il n'y a qu'un pas vite franchi.

    *Celeborn, aigle ascendant lion ; quant à vous, ce serait plutôt serpent blaireau, non ? ;o)

  • Je trouvais plutôt heureuse la façon angélique de Montalte de mêler ainsi Nietzsche et Poudlard et de vouloir désanclaver des logiques de lecture trop exclusivement sociales. J'ai failli céder moi aussi à sa rhétorique sirupeuse: - "allez, ne soit pas si bégueule, ma pauvre Rose, que je me suis dis, accepte au moins de lire quelques d'un auteur que tu hais sans l'avoir jamais lu". Mais le gigantesque mur de livre que la F.N.A.C. avait érigé à l'entrée de notre grand magazin strasbourgeois, la couleur criarde d'une couverture que l'on prendrait, de loin, pour un petit barile de lessive, l'animation débile accompagnant une vente à la criée et les gueules ahuries des tarées ouvrant grand leur porte monnaie en écarquillant les yeux m'ont finalement confirmé dans tous mes préjugés. Dans dix ans, dans vingt ans, si l'on en parle encore, peut être, oui, peut être. Mais pas aujourd'hui, Montalte, pas aujourd'hui!

  • et hop ! La preuve par LRC ! J'aime quand mes messages sont aussi bien illustrés ! :)

    *Celeborn

  • Deux choses: d'abord, dire que l "Le seul critère dans ces affaires-là est le fait d'aimer ou pas" me parait un spontanéisme très contestable. Le goût est la chose la plus discutable parce que l'effet de mille constructions, d'habitudes, d'éducation et qu'il y a un bon goût, un goût, sûr, un goût rare que l'on oppose au goût commun, à la marchandise vulgaire. Il n'y a pas plus de goût spontané, je crois que de bon goût "en soi" mais il y a un discours sur le goût qui traduit le système de hiérarchie des valeurs dans lequel on prétend s'inscrire. Réduire le goût à la pure pente subjective, au fait d'aimer ou de ne pas aimer c'est céder à l'instance la plus nihiliste du goût, celle qui ne distingue plus entre la hiérarchie des goûts.
    Ensuite, ce n'est pas confondre le produit avec son effet que de critiquer un trop grand succès parce que le succès commercial avilit son objet en le massifiant. Qui n'a pas éprouver la réserve de communiquer trop rapidement et à trop de monde, et à des personnes indignes telle oeuvre sublime dont on juge qu'elle(s) ne le mérite(nt) pas? Il y a dans le rapport à l'oeuvre la joie secrète de l'initié et l'envie de ne pas partager ses trésors. Donc non, Montalte, je ne pense pas qu'il soit débile d'éprouver une immense réserve devant ce qui rencontre un si énorme succès et fait l'objet d'une si efficace promotion.

  • Si je puis me permettre, il est tout à fait faux d'affirmer qu'un certain milieu intellectuel rejette la culture populaire. "L'intelligentsia" germanopratine a toujours beaucoup aimé valoriser ce qu'elle devrait "logiquement" honnir. Le vrai snobisme c'est cela et rien d'autre. Il est bien évident que votre défense d'une certaine culture populaire (mais pas trop, on reste dans le chic-culture avec Burton et Potter, on évite par exemple l'indéfendable "Brice de Nice") est - de même que votre façon de prendre le contrepied systématique de l'imagerie nietzschéenne - d'un snobisme très avancé. N'est-ce pas ?

  • "on évite par exemple l'indéfendable "Brice de Nice" "

    Ça, c'est vous qui le dites ! Moi, je peux même vous affirmer qu'on ne l'évite pas ! :o)

    *Celeborn

  • Je retrouve une formule qui dit mieux que je ne l'essayais ce que j'exprimais péniblement hier. "Les oeuvres d’art sont ascétiques et sans pudeur, l’industrie culturelle est pornographique et prude" (Adorno et Horkheimer, La dialectique de la raison, p. 134).

  • En fait la remarque de NO est juste mais l'exemple de Brice de Nice mal choisi, car au contraire c'est très snob, et même smart, de le citer en clignant de l'oeil. Plutôt que Burton et Potter, c'est par exemple de Taxi ou Dan Brown, qu'"on" (les esthètes du gloubiboulga culturel) hésite encore à se réclamer.

  • Quelques éclaircissements :

    -comme vous, je crois à la hiérarchie des oeuvres. Mais celle-ci ne vaut que par l'expérience qu'on a réellement de celles-ci. Insupportable de mettre tout au même niveau (et tare de notre époque, etc, etc.) mais très pénible de ne raisonner qu'en fonction de ce principe et surtout d'en faire un point de départ a priori alors qu'il est un point d'arrivée. On ne préjuge pas de quelque chose qu'on ne connaît pas - et LE SENS DE LA HIERARCHIE N'EST RIEN SANS LA PROBITE INTELLECTUELLE. Quelqu'un qui dit "Harry Potter, c'est comme Shakespeare" se discrédite autant que quelqu'un qui dit "Harry Potter ne vaudra jamais Shakespeare, donc je le mépriserai toujours."

    -Rose, le succès de masse n'avilit pas une oeuvre si celle-ci a vraiment de la valeur - car si c'était le cas, le Boléro de Ravel, les Quatre Saisons de Vivaldi ou la Cinquième Symphonie de Beethoven n'en auraient plus. Il y a aussi des best-sellers de "grande culture" et dont on sera par contre en droit de se demander si les gens qui les ont les apprécie vraiment. Mais l'oeuvre restera intacte.
    Alors, l'effet de masse, la promotion abusive, le danger nihiliste qui menacent l'excellence, évidemment. Mais ce qui m'étonne le plus, c'est que vous vous appliquiez cette théorie à vous-même, comme si tout cela pouvait vous mettre en danger. Vous êtes lettrée, vous savez très bien discerner, alors lisez, discernez, mais ne venez pas me sortir une citation d'Adorno qui vous dispense de le faire...

    -J'avoue avoir de plus en plus de mal avec les petites masses qu'avec la masse. Combien de véritables amateurs de musique parmi ceux qui vont à l'opéra ? ou d'amateurs de peinture qui vont au musée ? le premier dimanche du mois, c'est gratuit dans les musées. Le public le plus vulgaire, le plus arrogant, le plus petit-bourgeois, le plus français aussi, est là. Les conservateurs sont contents : on a dépassé les six mille entrées. Six mille visiteurs ? Ouah, six mille esthètes ! ou mieux : six mille citoyens ignorants mais avides de culture et de savoir ! six mille éduqués grâce à nous !..... Bon, soyons optimistes pour une fois. Mettons que sur les six mille, il y en ait six cent qui aient vraiment apprécié, ça serait déjà pas mal...

    -Donc, la hiérarchie distingue la littérature adulte et la littérature enfantine. Ce n'est donc pas à Shakespeare, Dostöievski et Proust qu'on "comparera" Rowling, mais à Perrault, Grimm, madame d'Aulnoy, Andersen, Collodi, Hector Malot, la comtesse de Ségur, Lewis Carroll, James Barrie, Tolkien, Pierre Gripari. Tout le monde sera d'accord la ?
    (J'ajoute que Tolkien, canonisé depuis une vingtaine d'années, peut-être moins, comme l'un des écrivains majeurs du XXème siècle, fut plus que snobé par les officiels de la culture pendant cinquante ans et qu'il n'a dû son succès qu'auprès de lecteurs frénétiques, fidèles, presqu'une secte !!!)

    -Pareil pour la SF. Je crois savoir qu'il y a des amateurs de SF parmi vous - comment peuvent-ils considérer comme ils le font ce sous-genre littéraire ? Même les soit-disant "plus grands", les ineptes Dick, Ballard, Herbert, ne valent strictement rien sur le plan littéraire, sont nuls sur le plan philosophique et ne sont bons qu'à épater des gogos comme vous. Je sais de quoi je parle, je ne les ai pas lus, mais je "sens" et ça me suffit. Car moi, comme mon pote Angelo Rinaldi, le critique le plus "hiérarchique" du monde, je connais la littérature, la vraie-la pure-la belle, et je vous dis que votre SF est la honte de l'écriture, de la merde en papier. Y avoir recours, c'est prouver son indigence intellectuelle car un univers cyber machin ne vaudra jamais un vers de Rilke.

  • J'attends la défense de Brice de Nice par Céleborn.

  • Cherchez l'erreur :

    - Sur la "probité intellectuelle" :

    "comme vous, je crois à la hiérarchie des oeuvres. Mais celle-ci ne vaut que par l'expérience qu'on a réellement de celles-ci. Insupportable de mettre tout au même niveau (et tare de notre époque, etc, etc.) mais très pénible de ne raisonner qu'en fonction de ce principe et surtout d'en faire un point de départ a priori alors qu'il est un point d'arrivée. On ne préjuge pas de quelque chose qu'on ne connaît pas - et LE SENS DE LA HIERARCHIE N'EST RIEN SANS LA PROBITE INTELLECTUELLE."

    - Sur la "merde en papier" que serait la SF :

    "Je sais de quoi je parle, je ne les ai pas lus, mais je "sens" et ça me suffit."

    Où comment se dire à soi-même qu'on est un triste imbécile.

  • Tiens, je crois qu'on a déniché une perle, en la personne de Bubastis...
    Il y en avait des comme ça dans ma classe de seconde, qui prenait au pied de la lettre des passages de Beaumarchais sur le racisme et qui s'indignaient noblement.

  • Personnellement, j'ai l'impression d'avoir déniché tout un collier.

  • "Une preuve que les nègres n'ont pas le sens commun, c'est qu'ils font plus de cas d'un collier de verre que de l'or, qui, chez les nations policées, est d'une si grande conséquence.

    Il est impossible que nous supposions que ces gens-là soient des hommes ; parce que, si nous les supposions des hommes, on commencerait à croire que nous ne sommes pas nous-mêmes chrétiens." (Montesquieu, De l'esclavage des nègres)

    En rhétorique, on appelle ce procédé : IRONIE.

  • Tiens voila que je confonds Montesquieu et Beaumarchais moi... Il est vrai que pour une riposte ce n'est pas tres brilant.
    Il reste que certains dans ma classe de seconde avaient pondu tout un chapelet d'indignations à la lecture de ce texte, répetant consciencieusement le rosaire SOS Racisme, en ces grandes années de Touche Pas à mon Pote.
    Il l'avaient pris au premier degré, et certains s'étaient même plains à leurs parents. Certains parents s'étaient à leurs tours plains au professeur, qu'on ne devrait pas donner des textes racistes à lire à leurs enfants.

  • Mon cher Montalte, je vais doublement te décevoir, et je vais sûrement me faire traiter de tous les noms, mais il se trouve que j'ai aimé à la fois le "Da Vinci Code" et "Brice de Nice" ! Enfin j'espère qu'on se retrouvera sur "La Possibilité d'une île" ! Quant à Harry Potter, je reconnais que jusqu'ici j'ai été paresseux et que je préfère les voir en DVD !

    A propos du "Da Vinci Code", je ne suis pas du tout d'accord avec toi quand tu dis que "tout le monde s'en fout". C'est un livre qui, au delà du côté anecdotique de ses théories sur Jésus et Marie-Madeleine, fait réfléchir et pose de nombreuses questions sur la religion, je n'ai pas trop le temps de développer maintenant mais on pourra en reparler. Je ne l'ai pas encore "relu", mais ça m'a donné envie de lire "Anges et Démons", et je n'ai pas été déçu. Mais, je te préviens, il semble que Dan Brown aie une dent contre le Vatican ! Enfin, j'attends son prochain sur les Francs-Maçons avec la même impatience que toi avec le nouveau Harry Potter.

    J'ai vu "Brice de Nice" il y a deux jours, donc c'est très frais, et je peux dire que sans être un chef d'oeuvre, ce n'est pas mal du tout ! Bon d'accord, ce n'est pas toujours très fin, mais j'ai été surpris par le côté farfelu, imprévisible, délirant de ce film qui, qu'on l'aime ou pas, ne ressemble à aucun autre. Je dois dire que je n'ai pas vu grand chose d'autre cette année, à part le raté "Poupées Russes".

  • Apres Harry Potter et son univers magique et Dan Brown et ses aventures ésotériques suivrons : L'apologie du grand philosophe Michel Onfray par l'illustre BHL ainsi qu'une - accrochez-vous cher lecteurs: lecture du dernier livre de Loana par le grand humoriste Michael Youn! Bande de petits veinard! mais tout de suite nous nous quittons en musique avec KYO! sur RADIO POP BOBO & CO

  • Oups. Soit je fais croire que j'ai tenté une mise en abyme rhétorique, soit j'admets que j'avais lu mal et trop vite, et que l'ironie m'avait échappé, aveuglé que j'étais par la consternation de retrouver ici ces arguments trop souvent lus et entendus.

    Je vais essayer d'endosser avec autant de dignité que possible l'accoutrement de la perle et le ridicule qui va avec.

    Mes excuses, Montalte.

  • Montalte, tu dois avoir le nez sacrément bouché pour te permettre une aussi magnifique connerie concernant la SF. Dune et ses suites, cela te dit peut-être quelque chose ?
    Pardon de te faire remarquer qu'il n'y a pas, en France du moins, le moindre projet romanesque de près ou de loin comparable à cette fresque...
    Pas la peine de discuter, Pierre, sans ce préalable de lecture. Si tu as lu ces livres et que tu persistes, je crois qu'il va nous falloir, de nouveau, un sacré nombre de verres, de gin pour moi...

  • :) ... ironie puissance combien ?

  • "[Quant à ]Juan,[ qui ]est redevenu mon grand ami depuis que nous avons trinqué ensemble..."

    Vas-y Luïa! Noël! Montjoie Saint Denis! Et coetera!

    Alors que je suivais d'une prunelle distraite je ne sais quelle discussion vide sur les mérites du petit Henri Potier (restons français, scrogneugneu) voilà que j'apprends que les deux grands olympiens de mon Panthéon personnel se sont enfin rabibochés.

    Je me doutais que ce jour viendrait. Comme je prédis déjà les brouilles à venir. N'empêche, une rupture radicale eût été contre nature.

  • Montalte et le Stalker discutant des heures de SF et d'Harry Potter en éclusant des litres d'alcool... Si vous avez besoin d'un mémorialiste pour immortaliser cette rencontre, vous savez où me trouver...

  • Mouais, les copistes sobres et matant les filles, cela risque de doublement me déconcentrer.
    Je suis OK mais à une seule condition : tu dois boire avec nous. Gin pour moi, bière (si mes souvenirs sont bons) pour Pierre et toi ?
    Réponds-moi de l'eau plate et je te redonne, de nouveau, du Bartleby... Là, faudra avouer que tu l'as mérité...
    Ah !, pourquoi ne pas y ajouter l'ami Tibo, puisque je constate, à te lire, qu'il n'est jamais bien loin ?
    Bises à tous, y compris à mon immarcescible JE, du stalker, content puisqu'il s'est quelque peu lâché sur le blog d'Alina...

  • Bon, ben...

    Va pour Bartleby...

  • "La création, même quand elle est un épanchement du coeur, souhaite se trouver une audience.La création est sociale par définition...Mais elle peut fort bien se contenter d'un seul lecteur (...).
    Lu Xun

    Bravo pour ce succès !

  • Eh bien, ils vous ont emmenés loin vos petits animaux, oui!

    Dans l'ondulatoire des voix, il y eut la petite et dense féerie du cirque (dans le feu, on en oublierait de distinguer animaux et jongleurs, clowns et cracheurs de feu).

    Je lie donc au matin les animaux, les voix, et les humbles (fausses) «sous»-cultures:

    «[Iahvé] jugera avec justice les faibles et se prononcera avec équité au sujet des humbles du pays.
    Il frappera le pays avec la férule de son verbe et du souffle de ses lèvres il fera mourir le méchant.
    La justice sera la ceinture de ses reins et la vérité la ceinture de ses lombes.

    Le loup séjournera avec l'agneau
    et la panthère s'accroupira avec le chevreau [pour votre banquet des sommets?].
    Le veau, le lionceau, la bête à l'engrais seront ensemble,
    et un petit garçon les mènera.
    La varche et l'ourse paîtront [pour les féministes];
    ensemble gîteront leurs petits et le lion mangera du fourrage comme le gros bétail.
    Le nourrisson s'ébattra sur le trou de l'aspic
    et sur la lucarne du basilic l'enfant sevré étendra la main.
    On ne commettra ni mal, ni destruction,
    sur toute ma montagne sainte,
    car le pays sera rempli de la connaissance de Iahvé,
    comme les eaux recouvrent le bassin de la mer».
    (Is 11,4-9).

    Comme les eaux recouvrent le bassin de la mer...

    Ai-je bien lu, l'ondulatoire de vos voix?

    J'espère qu'aucun rabbin ne songera à unir Isaïe à ces mots de Daniel:

    «Et voici l'Écriture qui a été tracée: Mené, mené, teqèl oupharsin.
    Voici l'explication de la chose: Mené, Dieu a compté ta royauté et l'a achevée.
    Teqèl: tu as été pesé dans la balance et tu as été trouvé insuffisant.
    Perès: ton royaume est divisé et donné aux Mèdes et à la Perse.
    Alors Balthasar ordonna de faire revêtir Daniel de pourpre, de mettre le collier d'or à son cou et de proclamer à son sujet qu'il commanderait comme troisième dans le royaume.
    Dans cette nuit-là...»
    Dn 5,25-30a)

    Les rabbins sont facétieux...

    Gaspar, modeste artiste du jeûne

  • Chers amis ,

    En effet , si je n'écris plus grand chose , ici ou là , laissant ce que je n'ose appeler "la parole" à cette nouvelle race qu'on pourrait nommer les "commentateurs professionnels" , je ne suis jamais bien loin lorsqu'il s'agit d'aller boire un pot ... à bon entendeur , salut .

    Félicitations , Montalte . Te connaissant un peu , tu dois jubiler . Une nouvelle fois , tes billets gentiment provocateurs ont fait sortir du bois les plus prévisibles donneurs de leçons du Web ... Ils étaient bons que certains nous rappellent leur "opinion" sur la nullité d'Harry Potter et nous dévident leur chapelet de banalités anti-marketing sans jamais nous parler du contenu ... Nous n'attendions pas autre chose de vous , messieurs !

    Je n'ai strictement rien à dire sur les livres de Mme Rowling , que je ne connais pas , ayant franchement d'autres choses à faire , d'autres livres à lire . Montalte n'a sans doute pas de leçons à recevoir concernant ses lectures et peut certainement se permettre ces fantaisies ( et je n'ai , a priori , rien contre les fantaisies ) . Pas moi .

    La vraie question est :

    Littérairement parlant , est-il intéressant que j'offre un de ces livres à ma jeune soeur de 9 ans , lectrice compulsive , à ma plus grand joie , de presque toute la Bibliothèque Rose , Comtesse de Ségur , Enid Blyton , etc , et dont le livre préféré est , à ce jour , après moult relectures , "L'Appel de la Forêt" de London ? N'a-t-elle pas , elle aussi , d'autres choses à lire avant ?

    Merci d'avance pour vos conseils éclairés . Tous les pseudo arguments contre l'aspect commercial du phénomène seront considérés comme nuls . Même en lisant Philippe Muray , s'intéresser réellement à la vie d'un enfant scolarisé de 9 ans permet de réviser ses grands discours théoriques soi-disant anticonformistes , sans pour autant céder à la pression sociétale . Certains d'entre vous sont peut - être parents : qu'en pensez - vous ?

  • Et bien, peut-être lui offrir un livre de Murray par exemple...

  • C'est malin ça, Montalte : maintenant il va falloir que je me tape tout Harry Potter pour savoir qui est Poufsoufle...

  • Un avatar de Pousse-Moussu des Quat'z'amis ?

  • Raphaël, j'ai trouvé : en fait Poufsouffle est là dès le début, c'est le nom d'une des quatre écoles de magie :
    "Si à Poufsouffle vous allez,
    Comme eux vous s'rez juste et loyal
    Ceux de Poufsouffle aiment travailler
    Et leur patience est proverbiale."

  • J'ai terminé le livre, le coeur gros, cette nuit à 4h30. Sur le coup, pendant une seconde j'ai pensé à te téléphoner Montalte. On en parlera plus tard.......mais en dehors de tout le bien que je pense de ce tome, je pense qu' il est quand même sacrémment (trop ?) inspiré de Tolkien.

    Sinon pour te répondre, je suis bien Gryffondor (ascendant Ginny).

  • Il faudrait faire un autre fil de discussion alors... N'étant pas du tout spécialiste de Tolkien, je ne vois pas trop où est l'influence. Et je crois que Rogue -A NE PAS LIRE SI ON N'A PAS FINI - est un personnage bien plus ambigu que Golum (si c'est à lui que tu penses) ENCORE après la fin. Car, le choc des dernières pages passé, les meilleures écrites à ce jour par Rowling (honte à ceux qui ont été déçus par ce sixième tome !), on se prend à se les rappeler et à en conclure que non, décidément, non, l'un n'a pas fait ça à l'autre de son plein gré et qu'il a été obligé de le faire. Pourquoi se seraient-ils disputés avant dans ce cas ? Pourquoi Hagrid "l" 'aurait-il entendu dire qu'"il" ne pourrait pas aller jusqu'à là ? Pourquoi surtout ne supporte-il pas qu'Harry le traite de lâche après ? Non, nous ne sommes pas dans le meurtre mais dans le sacrifice. Et si le phoenix ne ressuscitera pas, le corbeau ne s'est pas pour autant damné, car il n'a fait que ce que le phoenix lui a demandé. Tel le Judas de La dernière tentation du Christ. Mais j'en ai déjà dit trop....

    Raphaël à Poufousffle, donc, chère Alina, absolument. Plus pour sa gentillesse, sa patience et une certaine abnégation existentielle que pour son ardeur au travail, il est vrai...

  • tiens donc c'est ici que vous créchez ?

  • Bienvenue.

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