"Animal rare et coûteux, l'éléphant blanc albinos fait l'objet de légendes en Orient comme en Europe. Par extension, l' « éléphant blanc » désigne un ouvrage architectural d'envergure, onéreux et peu utile. Indifférent au bruit, notre pachyderme poursuit lui sa route au milieu des livres, hors-circuit."
Une collection dirigée par Étienne Ruhaud.
Publication d'Aurora Cornu, aux Editions Unicité, le 07 novembre 2022
Disponible sur le site de l'éditeur,
sur Amazon,
dans toutes les librairies indépendantes (Gibert excepté).
Je suis aussi sur le site de l' Institut Culturel Roumain de Paris
On peut retrouver toutes ces informations (ainsi que la date et le lieu des signatures) sur mon mur Facebook ainsi que sur celui de Aurora Cornu Pierre Cormary tenu par Etienne Ruhaud.
Et pour ceux qui veulent me voir bavasser avec mon écharpe Solutré, cliquer ici.
(Merci à Patrick Chartrain pour cette vidéo)
Le 03 octobre 2015, Aurora entre ma mère (à droite) et moi (à gauche), rue Malard.
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1er roman disponible aux éditions Unicités, collection Elephant Blanc
Pierre Cormary est né en 1970. La même année est sortie le film Le Genou de Claire d’Eric Rohmer, dont l’une des actrices est une jeune femme s’appelant Aurora Cornu. Originaire de Roumanie, la jeune comédienne (par ailleurs autrice, poétesse et scénariste) prête son élégance et son charme dans ce film qui, alors qu’il aura bien grandi depuis sa naissance, tapera dans l’oeil de Pierre Cormary, lequel tombera alors amoureux de cette héroïne à l’accent fort prononcé.
Il visionnera le film plusieurs fois et tentera de retrouver trace de cette femme sur les réseaux et autres plateformes (telles que Youtube) pour entrevoir, une fois encore, sa silhouette. Presque obsessionnelle, sa quête prendra une tournure concrète lorsqu’il rencontrera enfin son idole. Agé de 40 ans, et Aurora de presque le double, il tissera avec elle une relation d’amour (platonique) et d’amitié qui sera le terreau de ce livre.
Autofiction autobiographique ?
Forcément, nous sommes mis face à cette histoire sans réellement savoir si tout cela est vrai, si tout cela est fictionnel, si tout cela n’est pas simplement le fruit d’un esprit dérangé. En vérité, il est un peu tout cela à la fois car Pierre Cormary, personnage central et narrateur de l’histoire y déroule ses pensées, ses états d’âme et les conversations qu’il a pu avoir avec la dame, en maniant ses souvenirs avec humour, tendresse, poésie, et un spleen solaire facétieux.
Une narration vive et presque expérimentale.
(...)
La suite de ce très pénétrant texte, ici
(A Saint-Malo, janvier 2023)
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par NOEMIE HALIOUA
sur le site de MARIANNE
et dont voici la version intégrale :
(06 janvier 2023)
Aurora et moi, au Violon d'Ingres, le 16 octobre 2015 pour nos "trois ans".
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Aurora Cornu ou l'anatomie d'une fascination,
par CRISTINA HERMEZIU
sur Actualitté
(29 décembre 2022)
Qui peut s'enorgueillir d'avoir connu Aurora Cornu (1932-2021) ? Romancière, poétesse, actrice - dans le célébrissime, donc, Genou de Claire d’Éric Rohmer -, cinéaste franco-roumaine, réalisatrice d’un film étrange, Bilocation, muse et première épouse de l'écrivain roumain Marin Preda, installée à Paris dans les années 1960, où elle épouse Aurel Cornea, ancien otage au Liban, avec pour témoin de mariage un certain Jacques Chirac...
Ceux qui l'ont connue savent quelle force magnétique avait sa personnalité, et que sa vie fut un roman époustouflant, taillé sur mesure. La poétesse qu’elle fut l’a d’ailleurs exprimé très tôt dans des vers qui sont tout autant une sorte de prophétie autoréalisatrice : « Une femme étrange aux traits taillés en marbre/Aux mains d’or, des yeux solennels comme la mer/Les sourcils arqués respirant un charme pur/Dont l’un est noir et l’autre comme le sel. »
Ceux qui n'ont pas connu Aurora Cornu ont maintenant ce roman-portrait hors norme que Pierre Cormary lui dédie en amoureux déclaré et assumé. Un admirateur transi, un disciple qui ne cache pas son obsession presque mystique envers Aurora, la « maïeuticienne » qui porte bien son surnom, en tant que révélatrice d'âme et de destins.
L'intégralité du texte, ici
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Rohmer l'a fait apparaître, Pierre Cormary l'immortalise : Aurora Cornu est la bonne nouvelle qu'on attendait.
par LUDOVIC MAUBREUIL
sur Cinématique
(22 décembre 2022)
Monsieur,
Votre manuscrit, Aurora Cornu, nous est bien parvenu et nous vous remercions de l’attention que vous avez porté à notre maison.
Le comité de lecture a apprécié votre écriture, qui va du maniéré à l’élégant, du brillant à l’excessif, parfois émouvante de sincérité.
Cependant, il a regretté que ce texte, très déroutant, soit le journal d’un écrivain qui voudrait écrire un roman, mais que le journal dévore et qui ne parvient pas à ses fins. Par ailleurs, ce journal pâti d’être composé en grande partie d’extraits d’un blog, c’est-à-dire de textes rédigés dans un style qui ne se prête pas à la publication. Enfin, le lecteur peine à entrer dans cet univers très autocentré et à y persévérer.
C’est pourquoi, en dépit des qualités de votre travail, notre comité de lecture ne l’a pas retenu.
Nous vous souhaitons de trouver un éditeur plus à même de mener votre projet à son terme et de lui donner toute la place qu’il mérite.
Veuillez agréer, Monsieur, l’expression de nos sincères salutations.
PS : Si vous souhaitez récupérer votre texte, faites-le moi savoir et je vous le renverrai par La Poste
Le Rocher, 05 décembre 2019
Cher Monsieur,
Je suis navrée de vous décevoir, mais malheureusement votre roman a été refusé. Les membres du comité de lecture n’ont pas été séduits par les exploits ou non-exploits de votre narrateur en matière de littérature ou de sexualité.
Avec mes regrets,
Albin Michel, le 21 février 2019
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Je vous prie de m’excuser d’avoir tant tardé à vous répondre. J’ai lu Aurora Cornu, sorte de monument dédié à une icône, un peu comme celui que dressait Jean-Jacques Schuhl à Ingrid Caven ou Simon Liberati à Eva Ionesco (et plus récemment Sollers à Dominique Rolin, en publiant ses propres lettres). Sauf que ce « livre monstre », comme vous le qualifiez vous-même dans votre note d’intention, se double aussi d’une sorte de roman de formation. On ne peut qu’être séduit par la singularité de votre livre, par son écriture si aiguisée, son infinie souplesse et par la joyeuse ambition de ce texte. Et ce qu’il se permet : tout, justement, car porté par une grande confiance en la littérature, en l’art plus généralement.
Mais, pour être tout à fait franche avec vous, votre livre aurait beaucoup de mal à trouver sa place dans les collections de Flammarion, plus volontiers romanesques. Mais je suis bien certaine qu’un autre éditeur, dont le catalogue accueille plus régulièrement ce genre « d’entreprise qui n’eut jamais d’exemple » saura mieux vous publier et vous défendre. Car votre livre est à bien des égards très réussi. Impossible de vous résumer ce qui m’a plu dans ce livre-somme constitué des deux portraits d’Aurora et de Pierre Cormary et où il ne se passe essentiellement que deux choses, qui en réalité s’enchaînent : d’abord la cristallisation stendhalienne et la recherche d’Aurora, et ensuite le projet de lui consacrer un livre. J’ai beaucoup aimé l’enquête autour d’Aurora, sortie et descendue de l’écran, comme chez Woody Allen, et cette intrusion, véritable coup de foudre, qui déclenche chez l’amoureux toute une série de recherches dans le but de reconstituer la biographie de cette inconnue, une vie cosmopolite et mouvementée. Le but étant bien sûr de connaître cette Aurora pour mieux la retrouver, si elle est encore en vie. C’est le « comment » la retrouver que vous mettez en scène et qui nous intéresse, car l’on sait dès la première page que Pierre l’a retrouvée. Et au hasard de cette enquête, le lecteur en apprend plus sur Pierre Cormary, qui nous livre ses confessions à la Rousseau, les souvenirs d’enfance et de jeunesse du timide et complexé qu’il était et demeure jusqu’à sa rencontre avec la vraie Aurora. Que ce soit au lycée, à la fac ou plus tard au musée, les timides manœuvres du héros (souvent fantasmées plus que réelles) autour des jeunes filles ou des femmes dont il rêve qu’elles pourraient lui imposer de délicieux supplices sont croquées avec une autodérision que vous maniez fort bien. On s’amuse aussi au récit du séjour à Grimaud pour Noël, du séjour de l’écrivain à Saint-Malo pour y travailler pendant qu’Aurora est une fois de plus à New York.
Mais pour finir d’être tout à fait franche, je vous livrerai les quelques réserves, subjectives sans aucun doute, que j’ai sur le livre : j’ai trouvé la cinquantaine de pages consacrée à l’analyse du Genou de Claire trop longue comme celles où vous écrivez la véritable guerre d’insultes ordurières que mènent des « trolls » (mais en réalité un homme) contre vous ou encore l’épisode sur la domina professionnelle [PARTIE ET CHAPITRE QUE J'AI ENLEVES DE LA VERSION DEFINITIVE ET QUI FERONT L'OBJET DE DEUX LIVRES AUTONOMES DANS QUELQUES ANNEES.]
Je vous souhaite très sincèrement de trouver un éditeur pour ce livre hors normes.
Bien à vous
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Pierre Cormary : L’idolâtre sanctifié ou la naissance d’un écrivain
par HERVE WEIL
sur Zone Critique
(08 décembre 2022)
"Voilà l’histoire d’Aurora Cornu, l’un des plus beaux romans d’amour de ces dernières années. Avec ce je-ne-sais-quoi de terriblement attachant qui fait que même quand il m’emmerde avec ses longueurs, comme par exemple avec cette trop longue analyse filmique, au début du livre (les cinéphiles, race maudite capable de se toucher dix heures autour du travelling de la 71e minute d’un film indo-coréen de 1954 complètement oublié et oubliable, y trouveront leur compte), à la fin, je crois que tout est fabuleux chez Pierre Cormary, même l’ennui. Et peut-être même que ce livre n’aurait pas dû être autrement parce que son amour insensé pour Aurora Cornu, imaginaire, à la dérive, est là, dans cette structure folle."
Le texte dans son intégralité, ici
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Première librairie (Albin Michel, 229, bvd Saint-Germain, à cent mètres d'Orsay, chez Amélie !) à m'exposer - et comme quoi, les livres finissent par arriver partout (Angers, Nice, Saint-Malo !), et depuis cette semaine un peu plus vite, second tirage oblige.
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Aurora Cornu (née Stephanie Chitu le 06 décembre 1931 à Provita je Jos, morte le 14 mars 2021 à Paris - 91 ans aujourd'hui.
(Photos de 2019)

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30 novembre 2022
Signature à La Lucarne des écrivains, 115 rue de l'Ourq, avec François Mocaër, Etienne Ruhaud, Noémie Halioua, Lou Fritel, Hervé Weil, Carnif Low, Catherine Leconte de Floris, Jean-Baptiste Arnaud, Hugues Moreau, Daniela Iancu, Raluca Barb, Raluca Prelipceanu, Anne-Amélie V., Enguerrand et Cecilie P. , Julien G. et Jean-Paul W.
On en a vendu dix.
Sinon, les commandes affluent bien. Bientôt, le troisième tirage.
Pour ceux qui veulent m'entendre présenter mon livre et en lire un extrait, avec de superbes effets d'écharpe, c'est ici
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Pierre Cormary, le 28 novembre 2022 - Chers amis, je serai donc, avec deux autres auteurs d'Unicité, ce mercredi 30 novembre 2022, à partir de 19 h 30, à La Lucarne des écrivains, où je tenterai de vous vendre mon livre et surtout d'être digne de lui - ou plutôt d'elle, Aurora Cornu, muse, égérie, sage-femme et tant d'autres choses. Une soirée qui me stresse un chouia (il paraît même qu'il va y avoir des questions aux auteurs !) mais qui sera aussi un prétexte pour nous retrouver, nous disputer et nous vanter.
Le roman « Aurora Cornu » de l'auteur Pierre Cormary est apparu en France. Préface d'Amélie Nothomb, soutenu par Michel Houellebecq. Les commandes sont ouvertes en ligne. Si quelqu'un veut le lancer en Roumanie, qu'il se manifeste au député.Pierre Cormary - Merci, future traductrice !*
Elise Nhouyvanisvong - In bed with Pierre Cormary (le 28 novembre 2022)
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Dans un restaurant de Port-Royal, avec MH, Lisis Li Qianyum et Martine Coupri, le 25 novembre 2022
Pierre Cormary – Évidemment que les lecteurs connus, ça compte. Mais maintenant, c'est des lecteurs inconnus que je voudrais.
#jamaiscontent #toujoursplus #grossetête #michelhouellebecq #mmmmhmmmh
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Aurora Cornu et Jean-Claude Brialy dans Le Genou de Claire, par Jacques Cauda, auteur Unicité.
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Première réceptrice de mon livre, Scarlett Bengall, nouvelle panthère de Guilaine Depis (15 novembre 2022).
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De Patrick Chartrain (28 novembre 2022)
Mon cher Pierre, Je viens de quitter ton Aurora et je n’ose imaginer ce qu’il put en être pour toi qui eus la grâce de la connaître. Il faut te remercier de l’acte de charité que constitue ton livre : tu aurais très bien pu garder pour toi cette déesse faite femme, mais tu as choisi de la rendre présente à chacun qui croit encore, comme toi, que la littérature est partout, et surtout là où on la cherche. Tu t’es risqué dans le genre le plus périlleux qui soit : le roman d’amour et ta réussite est d’autant plus exceptionnelle qu’elle est l’oeuvre d’un mal aimé. J’ai lu les plus splendides - car sincères - mémoires d’un puceau qui, tout abstinent qu’il est, en sait plus que tous les prétendus pratiquants. Si l’amour est de corps et d’esprit, alors en mangeant, en bavardant, tu prouves en avoir atteint les sommets avec une femme qui n’était pas ton genre - et d’ailleurs : on s’en fout des genres quand on aime ! Dans tes pages les plus fievreuses, tu prouves magistralement que la sensualité de l’esprit vaut bien l’esprit de sensualité. On y découvre un homme d’une force toute poétique, un homme qui peut se passer du monde, parce qu’il en porte un en lui. Plus fellinien que rohmérien, ton livre est la preuve vivante - combien il y a de vie dedans ! et pour cause : Aurora y est ! - que le le fantasme peut devenir réel, quand le réel n’est que fantasme. C’est le livre, dis-je d’un homme, mais c’est aussi celui d’un enfant. Les plus belles crises d’adolescence sont celles qui durent tout une vie, car en elles tout reste fervent, même les premières amours, qui resteront de fait toujours premières, puisqu’il ne saurait en y avoir de deuxième. Comme aime à le rappeler Peter Pan : « deux est le commencement de la fin ». Aurora est Une. Au fond, j’ai lu ton livre comme un conte ; l’ayant fermé hier et en parlant à une amie Roumaine qui me demandait de le lui résumer, elle même connaissant Aurora pour son idylle avec Marin Preda, je lui répondis : « c’est l’histoire de Peter Pan qui trouve son île imaginaire en suivant les traces d’une femme ». Aurora aura été la preuve réelle que le rêve est aussi vraie que la réalité. La littérature incarnée, en somme.
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De NOEMIE HALIOUA (15 novembre 2022)
Neuf ans d'écriture appliqués et trente refus de maisons d'édition pour un livre d'une finesse et d'une érudition rares, titanesque, foutrement structuré, avec des litanies de commentaires, de commentaires de commentaires, de fulgurances sur la vie et la littérature qui racontent aussi l'inadaptation aux codes du monde moderne et le refuge dans un univers parallèle, purement cérébral et spirituel, contemplatif, drolatique et totalement immature.
Et puis, bien sûr, cette rencontre avec Aurora Cornu, l'héroïne, cette dame âgée dominatrice et caractérielle, ancienne actrice roumaine, poétesse et traductrice à laquelle il voue un culte depuis les films de Rohmer, femme fatale qui le ramène à ses émois de petit garçon. L'accoucheuse de son premier livre, experte en fessées, le torture un peu mais toujours de façon platonique et il l'accompagnera joyeusement jusqu'à son dernier souffle.
Que dire si ce n'est que c'est un livre cormaryen, c'est à dire qu'il ne ressemble à rien, qu'il s'assume jusqu'au bout des ongles, de sa misère sexuelle de vieux garçon à ses plaisirs artistiques, sans oublier ses précieux billets de blog de l'époque (des morceaux entiers sont publiés tels quels). Cormary demeure rétif à tout conformisme, même si cela implique un sacrifice social. "Il faut aller au bout de sa subjectivité" me dit-il souvent quand je sens moi-même que je perds pieds, que je n'ose pas, que je crains d'aller trop loin lorsque j'écris.
Cette fois je n'irai pas plus loin car il ne faudrait pas déflorer la critique qui sera publiée prochainement. J'en profite simplement pour dire que je bénis le ciel de connaître ce Pierre Cormary qui fait partie de mes plus proches, avec qui je passe des soirées interminables à décortiquer l'enfer la littérature et l'amour (notre seul point de divergence après de milliers d'heures de discussion : lui dit qu'il n'y croit pas, ou pense qu'il n'est pas assez fort pour y croire, tandis que moi j'y crois et je pense même que c'est la seule raison de vivre qui vaille et ce malgré mes expériences plutôt catastrophiques en la matière.)
Bref, Vive Aurora Cornu et Pierre Cormary !
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De CRISTINA HERMEZIU (09 novembre 2022), la première critique !
Qui peut s'enorgueillir d'avoir connu Aurora Cornu (1931-2021)? Romancière, poétesse, actrice (dans le Genou de Claire, d'Eric Rohmer), cinéaste franco-roumaine, première épouse de l'écrivain roumain Marin Preda, installée à Paris dans les années 1960...
Ceux qui l'ont connue savent quelle force magnétique avait sa personnalité, et que sa vie fut un roman époustouflant, taillé sur mesure.
Ceux qui ne l'ont pas connue ont maintenant ce roman-portrait que Pierre Cormary lui dédie en amoureux déclaré et assumé. Un admirateur transi, un disciple qui ne cache pas son obsession presque mystique envers Aurora, la "sage-femme" qui porte bien son surnom, en tant que révélatrice d'âme et de destins.
Sa vie parisienne et new-yorkaise est racontée ici par une plume qui fond nonchalamment érudition et auto-ironie, idolâtrie et esprit iconoclaste.
Félicitations , Pierre Cormary ! Et bravo aussi Etienne Ruhaud, l'éditeur de ce livre inclassable, décalé et envoûtant.
Cine are orgoliul să afirme că a cunoscut-o pe Aurora Cornu (1931-2021)?
Romancieră, poetă, actriță (Genou de Claire,d'Eric Rohmer), cineastă, prima soție a lui Marin Preda, stabilită la Paris în anii 1960...
Cei care au cunoscut-o știu ce personalitate magnetică a fost, cu o viață ca un roman, pe măsura uriașei sale forțe de seducție.
Cei care n-au cunoscut-o au acum acest roman-portret pe care i-l consacră Pierre Cormary, îndrăgostit declarat și asumat asumat. Un admirator subjugat și un discipol care nu-și ascunde obsesia aproape mistică pentru Aurora, "moașa", femeia-înțeleaptă revelatoare de suflete și destine.
Autorul îi povestește viața de la Paris și cea de la New York, amestecând cu grație erudiția și autoironia, idolatria și spiritul iconoclast.
Felicitări Pierre Cormary.
Și bravo Étienne Ruhaud, editorul acestei cărți singulare !
#decitit #AuroraCornu
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07 novembre 2022
Réception et sortie de mon livre.
C'est l'histoire d'un homme qui rencontre une femme.
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