Au camarade Francis Mickus qui n'aime ni Hobbes, ni Locke, ni Scorsese, ni Malick.
1 – La faim et les humbles
L'absolutisme, premier libéralisme ou « libéralisme primitif », avait été le premier rempart au religieux. Le libéralisme réalisé sera le rempart à cet absolutisme. Le temps du Prince et du Léviathan sont derrière nous. Avec John Locke (1632 - 1704), les choses s'apaisent.
On l'a vu, le vice du Léviathan, bien que second pas de la libération de l'individu vis-à-vis du théologico-politique, était, tout comme le Prince de Machiavel, de dégénérer vers la tyrannie. Pour autant, sa vertu première consistait, au contraire, à nous prévenir contre cette tendance. Le « Jus in Omnia », fondement du libéralisme, et qui n’est rien d’autre que le « droit sur toutes choses » accordé à l’individu en vue de sa conservation, peut être aussi retourné contre lui-même quand justement il ne vise plus la conservation de l’individu.
« La recherche de la sécurité qui fonde l'illimitation du pouvoir de Léviathan pourra fonder ultérieurement sa limitation. »
Comme toute interprétation libérale orthodoxe, l'interprétation de l'état de nature hobbienne contient sa propre critique et sa propre réfutation - et qui en ce sens prouve bien que le libéralisme contient son extérieur et n'est donc pas une « idéologie » toujours fermée totalitairement sur elle-même. Certes, les marxistes parleront un jour de faire leur « autocritique », mais ce sera bien tard, après leurs cent millions de morts, et du reste dans un cadre toujours aussi autarcique. Le libéralisme peut certes s'enrayer et devenir libertaire (ou, comme on dit, "ultra-libéral") mais il peut aussi, de par sa nature qui est de s'adapter à la nature, se modérer afin d'assurer la conservation de cette nature. Le libéralisme recherche à la fois l'émancipation et la conservation de l'individu. Sa prise de pouvoir et sa préservation. Son autonomie et sa sécurité. Autrement dit, le libéralisme orthodoxe est par définition conservateur. Et c'est lorsqu'il oublie cette partie-là, conservatrice, j'allais dire "sa mission", qu'il devient hérétique, dangereux et destructeur.
C'est ce qu'il faut métaphysiquement comprendre. Le libéralisme commence par une prise en compte de la violence originelle qu'il va tenter de gérer via le Prince et le Léviathan pour ensuite gérer ces Prince et Léviathan. Son processus naturel est la modération, l'atténuation, la douceur. Partir du plus dur pour arriver au plus doux. Partir de la guerre de tous contre tous pour arriver à la paix, voire au "vivre ensemble". Bien plus que le socialisme qui sera une perversion de celui-ci, le libéralisme est la grande philosophie politique et sociale de l'histoire occidentale.
Locke est donc le premier modérateur du libéralisme. Si la peur de la mort est toujours à l'origine du contrat social, cette peur n'est plus celle de la guerre mais celle de la faim. Sur le plan socioculturel, ce passage d'une violence initiale à une autre (et qui annonce un peu celui de Freud pour qui tout est sexuel à Mélanie Klein pour qui tout est faim - le nourrisson étant beaucoup moins un obsédé sexuel qu'un boulimique en manque) a une très grande importance. Nous passons en effet de la lutte pour la vie au droit de ne pas mourir de faim, soit de la loi de la jungle aux lois des champs, de la guerre au labeur, de la Création aux Saisons, dirait Haydn - et de l’homme aristocratique toujours en lutte perpétuelle pour le prestige et le pouvoir à l’homme prolétaire et futur bourgeois qui veut d’abord assurer sa sécurité et celle des siens. Pour dire les choses encore autrement, nous passons d’un libéralisme des forts (et qui contenait déjà la dialectique du maître et de l’esclave) à un libéralisme des humbles – un libéralisme à visage humain, pourrait-on dire, fondé moins sur le "struggle for life" que sur le travail, moins sur l’hostilité des uns et des autres que sur la propriété dûment gagnée.
Il y a donc bien entre Hobbes et Locke ce que Manent nomme une « réduction ontologique » :
« L’homme dont parle Locke est plus simple, plus pauvre que l’homme hobbien. En même temps, nous venons de le voir, cette réduction est en quelque sorte autorisée par Hobbes lui-même : l’homme qui passe contrat préfère la sécurité au pouvoir. On pourrait même dire que l’homme lockéen est plus hobbien que l’homme de Hobbes : celui qui est mû par le désir du pouvoir est mû par le désir d’un bien spécifiquement humain, même si la recherche de ce bien a des conséquences désastreuses [et c’est bien ce que reprochent les antilibéraux aux libéraux, d’être trop durs, trop âpres, trop « marche ou crève », trop volontaires en quelque sorte, trop vertueux.] ; celui qui est mû par la faim est simplement mû par le désir de fuir le mal. Locke, en simplifiant Hobbes, le rend plus cohérent »
Et plus humain, pourrait-on rajouter.
2 – Propriété et travail
L'humanité de Locke tient dans sa conception terrienne, pour ne pas dire corporelle, de l'homme. L'homme a le droit de manger car s'il ne le faisait pas, il mourrait. Ce droit inaliénable est pourtant une prise de pouvoir. En effet,
« si chacun avait dû attendre le consentement des autres pour s'approprier les fruits de la terre, l'humanité aurait disparu depuis longtemps. »
L'homme s'approprie donc sans permission les prunes, puis le prunier, puis le champ de prunes pour survenir à ses besoins. Cette appropriation devient sa propriété. Mais au nom de quel droit ? Au nom de son travail.
Voilà.
Nous y sommes.
LA PROPRIETE EST LA RECOMPENSE DU TRAVAIL.
ET LE TRAVAIL EST D'ABORD ET AVANT TOUT INDIVIDUEL.
S'il y avait un Arché au libéralisme, ce serait celui-là.
Contrairement à ce que pense le cégétiste Francis M., on ne commence jamais par la collectivité. On commence par soi, par son ventre puis par ses mains. On met les mains dans la terre. On travaille la terre et la terre est à nous. Quel que soit son contenu, le plus charitable, le plus vivre ensemble, le plus bisounours, le contrat social devra toujours prendre en compte ce « chacun pour soi » initial. Manent est là-dessus radical :
« le droit de propriété est essentiellement antérieur à l'institution de la société, il ne dépend pas du consentement d'autrui ou de la loi politique ; ou encore, le droit de propriété est droit attaché à l'individu seul, étroitement lié à la nécessité de se nourrir qui le presse, ce n'est d'aucune façon un droit "social" ; ou encore, la propriété est naturelle en son essence, nullement conventionnelle. »
LA PROPRIETE N'EST PAS UNE CONVENTION MAIS UN DROIT NATUREL ET SACRE DE L'HOMME QUI TRAVAILLE.
« L'homme n'est pas naturellement un animal politique ; c'est un animal propriétaire et travailleur, propriétaire parce qu'il est travailleur, travailleur pour être propriétaire. »
Ce qui sera conventionnel, ce sera la monnaie.
Pour autant, et là, Francis sera content, je ne dois pas tout prendre.
« Je n'ai pas le droit de m'approprier plus que je ne puis consommer »,
et pas seulement pour des raisons morales ou altruistes, non, pour de simples et objectives raisons physiques. Je ne peux m'approprier toutes les prunes simplement parce que je ne peux pas toutes les manger. Mais laisser pourrir les prunes, les gaspiller serait, avant d'être immoral, absurde : car si un jour j'en manquais, des prunes ? S'il y avait une famine ? Si j'avais une famille ? Non, il faut que je gère tout ça - et c'est à ce moment-là que j'ai besoin de mes semblables. Eux vont m'aider à ne pas gaspiller ce dont nous en avons tous besoin. Et puisque ma propriété s'est agrandie, je leur propose de travailler pour moi, de cultiver et de cueillir les prunes à ma place.
C'est à ce moment que le droit à la propriété se détache du travail dont elle était l'origine. Le propriétaire n'est plus celui qui travaille directement mais celui qui donne du travail aux autres. Si ces derniers sont aussi laborieux que lui, ils auront leur propriété à leur tour, puis leurs propres travailleurs, et ainsi de suite. Dès lors que les prunes circulent et que chacun les mange à sa faim, l'accumulation n'est plus un problème. La monnaie, c'est-à-dire l'échange, permet de produire toutes les prunes que l'on veut sans jamais les gaspiller et, en même temps, de multiplier les propriétaires et les travailleurs.
Autrement dit, et là, Francis s'étrangle, le contrat social est d'abord un contrat monétaire. Avec la monnaie, nous passons en effet de la guerre de tous contre tous à l'économie de tous avec tous - qui n'est pas du tout une guerre en soi même si elle peut le devenir.
« C'est l'ensemble des échanges dans lesquels entrent les hommes comme travailleurs et propriétaires »
qui va inspirer le contrat social. Et dans l'esprit de Locke, ce contrat est équilibré : le travail produit de la valeur, la propriété conserve cette valeur.
Bref,
« au commencement, le droit du propriétaire et le droit du travailleur ne font qu'un ; une fois que l'invention de la monnaie et le développement de l'échange ont permis au travail d'être productif, propriétaire et travailleur deviennent distincts »
mais cette distinction profite autant aux uns qu'aux autres. Mieux, c'est grâce la justification individuelle que l'on est passé à la justification collective. Le travail individuel a permis la propriété individuelle et la propriété individuelle a permis le travail collectif. La faim initiale a été la matrice de l'économie.
3 – Justice et démocratie.
Le droit individuel précède donc le contrat social. La justice elle-même se fonde à partir de l'individu - et non à partir de la « collectivité ». LA JUSTICE EST AVANT TOUT CE QUI GARANTIT ET PROTEGE LA PROPRIETE. La justice est fondamentalement anti-squatter. Vive la vieille Maryvonne !
« Le droit originel de chacun est essentiellement au-delà ou en deça de tout discours, de toute objection, fondé qu'il est sur une activité solitaire et silencieuse : le travail pour la consommation » [qui n'est pas un "gros mot", soit dit en passant.]
En fait, ce n'est pas tant qu'il y ait un « droit à la propriété » ni même une « légitimité de la propriété », c'est la propriété elle-même qui présuppose la justice, c'est l'individu qui génère sa propre légitimité, c'est l'état de nature qui suscite l'état de droit. Tous ceux qui contestent « le droit à la propriété » ou exigent un consentement du corps politique pour « que ce droit soit un vrai droit » et je crois, cher Francis, que tu en fais partie, sont dédaigneusement congédiés comme « querelleurs et chicanier ». On n'a en effet pas besoin de légitimité politique pour légitimer le droit à la propriété. Sauf pour une crapule d'extrême gauche (comme ceux par exemple qui dans l'affaire de Maryvonne se sont battus pour les squatters au nom de leur sacro-saint "droit au logement"), le droit au logement ne doit, justement, jamais l'emporter sur le droit à la propriété - quelles que soient les situations. Ceux qui contestent cela « veulent simplement dépouiller les autres du fruit de leur travail » et briser le contrat social. En vérité, c'est-à-dire en régime démocratique et libéral, on ne conteste pas plus la propriété qu'on ne conteste le droit de vivre de son travail. Sinon, pan.
Cliquez sur Clint si vous osez.
« ET LOCKE DE MARQUER QUE CE N'EST POINT A DE TELLES GENS [les chicaneurs et querelleurs] QUE LE MONDE A ETE DONNE, MAIS SEULEMENT A CEUX QUI SONT RATIONNELS ET INDUSTRIEUX ».
Cet argument d'autorité apparent, propre au libéralisme, permet à Locke de neutraliser les incertitudes hobbiennes sur le fait de savoir où se situe le juste - car l'on a vu que la guerre de tous contre tous vient toujours des justes entre eux, et non des justes contre l'injuste, la guerre étant toujours un conflit entre deux justes ou deux biens, et non entre le bien et le mal comme le croient les nigauds et les nigaudes, et, ce faisant, de l'établir, le juste, définitivement, sans chicanerie.
« Si la propriété individuelle est le fondement de tout ce qui est juste, puisque cette propriété dans son origine ne suppose aucune relation (tu as bien lu, Francis !!!), et donc aucune discussion entre les hommes, la justice ne saurait être l'objet d'une véritable incertitude, et donc d'une discussion raisonnable. »
Pour dire les choses autrement, la propriété, c'est la vie, et si la justice doit protéger la vie, elle doit protéger la propriété. La notion de « justice sociale » n'a de sens que pour le propriétaire, l'individu, le travailleur, et aucun par rapport aux différences de traitement (un Hayeck saura s'en souvenir). Le problème, ce n'est pas qu'il y ait des gens plus riches que d'autres ; le problème, c'est qu'il y ait des gens qui n'aient pas de travail. C'est donc bien le libéralisme, et non le socialisme, qui est le véritable humanisme des temps modernes - à la fois méthode de prospérité et de paix.
Effectivement, et l'on le dit depuis le début, la grande vertu initiale du libéralisme fut de neutraliser peu à peu toutes les instances théologico-politiques des cités européennes d'où résultaient les guerres de religion et qui relevaient déjà, quoique sur un autre plan, de la guerre de tous contre tous. Dans un Etat libéral, les hommes se confrontent beaucoup moins entre eux qu'avec l'état de nature. La survie ne consiste plus à dominer le voisin qu'à dominer la nature - la terre.
« Jusque-là, l'autre homme avait été pour chacun l'objet premier de son action. Désormais, ce sera la nature. Les hommes se détournent des hommes pour se tourner vers la nature afin de la comprendre et de la neutraliser. La science est neutre : ses conclusions s'imposent à tous, elle est au-dessus des intérêts particuliers et des passions partisanes des hommes, comme, en principe, le souverain. »
D'économiques, les hommes deviennent scientifiques.
« L'économie, étroitement liée à la science, tend à devenir le lieu par excellence de l'activité humaine parce que l'activité économique est en sa finalité une action dirigée vers la nature et non pas vers d'autres hommes. »
Mais n'est-ce pas là que se pose alors le vrai problème du libéralisme, coucou Francis ? Car si tout est économique et scientifique, si tout est technique (et au sens heideggerien du terme), on ne voit pas très bien comment on pourra empêcher la dérive libertaire (ultra-libérale), ni même totalitaire, de celui-ci. N'y aurait-il pas dans ce tout libéral un « 1984 » d'un autre genre ? Le libéralisme comme science, comme technique, comme volonté de puissance qui ne cesse jamais, comme innovation permanente, ne serait-il pas, pour le coup, le vrai danger à considérer ?
4 – Neutralité et représentativité
Si l'on pourra dire d'une économie qu'elle est « scientifique », ce n'est donc pas du matérialisme dialectique, délire idéologique indépassable, que du libéralisme au sens où comme la science, le libéralisme ne s'occupe que de la nature des chose, hors de tout constructivisme et de toute différance (avec un "a"), ne visant que la neutralité du monde. Et c'est de cette neutralité toute scientifique que le libéralisme s'impose comme l'anti-idéologie absolue. Le libéralisme, c'est ce qui permet aux hommes d'échanger (commercialement ou spirituellement) dans la plus grande neutralité - j'allais dire : « laïcité ». Humanisme réaliste en quelque sorte qui détourne progressivement les hommes de l'état de guerre en les incitant à cultiver, au sens économique, social, et d'ailleurs moral, leur jardin.
Le risque, et Locke en est bien conscient, est que le politique apparaisse dès lors superflu, au mieux strictement conventionnel. Et c'est ici que la difficulté ressurgit : si les hommes n'ont plus d'yeux que pour la nature à maîtriser ; si, au nom de la neutralité, ils se détournent d'eux-mêmes ; si l'économique a définitivement pris le pas sur la politique, alors ne vont-ils pas finir par s'oublier, se nier, s'abolir ? Combien de temps en effet les hommes accepteront ce mélange de nature apaisée et de politique conventionnelle (et minimale) qui est en effet le but du libéralisme ? Combien de temps la paix durera-t-elle ?
Car si l'état de nature n'est pas en soi l'état de guerre, il peut le redevenir très vite - et sous sa forme la plus sournoise, la forme économique. A la Saint-Barthélémy historique n'a-t-on pas substitué une Saint-Barthélémy économique (et où, juste et ironique retour des choses, "revanche" théologique en quelque sorte, les protestants dominent désormais les catholiques ?) La guerre de tous contre tous n'est-elle pas en train de recommencer sous d'autres formes - et le besoin du Léviathan qui l'accompagne nécessairement ne redevient-il pas le premier besoin du citoyen ? Mais là où Locke, pourtant hobbien dans son constat, dépasse Hobbes, c'est qu'il estime que transmettre tous les pouvoirs à un souverain absolu, ce n'est pas sortir de l'état de guerre mais l'aggraver.
« Sous couleur de se fabriquer un protecteur, on arme un ennemi. Pour se défendre des renards (ses voisins), on se met sous la griffe d'un lion. »
La tentation du lion - telle serait celle aujourd'hui, par exemple, des « poutiniens », Wlad incarnant avec une certaine classe le nouveau Léviathan russe, et pour certains, européen et même eurasiste ! Telle est celle de tous ceux qui préfèrent en effet s'en remettre à un monarque fort, royal ou impérial, qui les libèrera de la croix de leur liberté. Pascal A. peut bien tonner : la servitude éclairée qui recherche un despote éclairé est l'une des tendances les plus profondes de l'être humain. Que tous mes pouvoirs ou que tous mes péchés soient portés sur les épaules d'un seul constitue aussi la condition humaine – christique !
Mais plutôt que de remettre mes/nos pouvoirs dans les mains d'un seul comme auparavant, on peut alors penser à fonder une assemblée représentative qui sera garante, à intervalles réguliers, de tous nos/mes pouvoirs. Ce sera la démocratie. Autrement dit, c'est par le libéralisme qu'on arrive à la démocratie - et si l'on tient absolument à voir dans le libéralisme une « idéologie », alors cette idéologie sera dite démocratique et seulement démocratique.
Magie du libéralisme qui après nous avoir fait croire qu'il nous dépolitisait au profit de l'économie et de la science nous repolitise ! Et de manière heureuse et nouvelle ! Ainsi apparaît-il, à notre conscience émerveillée, comme comme séparation des pouvoirs et avènement d'un Etat neutre ; sortie de l'état de nature et entrée dans la société civile ; préservation, pour autant, de cet état de nature dans la nouvelle constitution dont le droit à la propriété est sacralisé ; triomphe enfin du législatif sur l'exécutif. Le législatif comme ce qui remet le politique à sa première place et permet de modérer l'économie. Le législatif comme ce qui décide politiquement de l'économique. Le législatif comme ce qui subordonne l'exécutif à lui-même, qui le rend à la grandeur de la nation, sinon à sa transcendance, tandis que lui veillera aux intérêts de la société. Le législatif comme garde-fou du transcendant qu'on trouve en toute monarchie (et d'où l'avènement, du moins en Angleterre, de la monarchie parlementaire). Le législatif comme nouveau, seul, et très acceptable, car pour tous et par tous, Leviathan.
A SUIVRE, Montesquieu.