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Le cardinal.

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Jean-Marie Lustiger 1926-2007
*
Que puis-je dire ? En 1998, je lui avais envoyé une lettre pour ma confirmation de catéchumène qu'il allait célébrer lui-même le 16 mai de cette même année en l'église Saint Léon. Je lui disais que je m'étais reconverti en 96 lors de la semaine sainte après (pendant ?) une tentative de suicide. Que j'étais allé voir son ami le pape Jean-Paul II à Reims en septembre 96 et à Longchamp en août 97 lors des journées mondiales de la jeunesse. Que je me rappelais son merveilleux discours d'introduction - "quelle joie !". Et que je l'admirais profondément. Juif converti. "Traditionaliste moderne". Croyant dialecticien. Plus intelligent que tout le monde. Plus fort que son époque. Homme de Dieu dont on se demandait pourquoi ils ne sont pas tous comme lui. Inintimidable. Débonnaire. Dogme et sens de l'humour. Maître absolu. Je n'oublierai jamais son sourire quand il m'a donné la communion.
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Commentaires

  • (Message dans le titre)

    Patrice, pas... ? si.

  • J'en ai oublié le titre... c'est dire :

    " Adieu Dumbledore ! "

    Patrice, simple esprit d'escalier

  • Ainsi donc, Montalte, vous ne parliez pas en vain du suicide...
    Cette note est une belle prière...

  • Il est le seul qui aurait réussi à me convertir.. Peut-être cela vient-il de son parcours.. On le sentait tellement intelligent, humain.. et surtout, qualité rare, disponible !

    Il est mort pas loin de chez toi Pierre..
    Tu lui rends un bien bel hommage.

  • Allons donc, une Juliette n'est pas convertible !
    Peut-être même... horresco referens, sourire

    Patrice, le prêtre et le moribond

  • Oui allons tous prier avec Tintin Sarkozy qui a eu bien des malheurs lui aussi au Congo et en Amérique en notre cathédrale Notre-Dame pour le repos de la castafiore Lustiger ...

  • Loin de moi l'idée de transformer post mortem le cardinal Lustiger en doux, en personnage authentiquement gentil. Tout le monde dans l'Eglise savait sa puissance, sa froideur, sa facilité à rembarrer les cons. Faiseur d'évêques que l'on nommait ensuite les "lustigériens" (comme le mien, à Blois), bref un vrai homme de pouvoir.

    Et pourtant, quand un monsieur comme lui s'en va, ça fait bizarre. Mystère et splendeur de la foi chrétienne, d'attirer au nom de l'amour les froids, mais aussi les souffrants, les blessés, et les jouisseurs. Et ceux qui sont tout cela à la fois...

  • Chez moi, même le canapé n'est pas convertible.

  • Raphaël, une fois expliqué un jeu de mots ne fait plus sourire quiconque...

    Patrice pas cassé mais plié

  • Cet article n'est pas paru dans La Revue du Cinéma d'avril 2007 ???

    Désolé, d'autant que votre foi vous est tombée sur la tête par un jour de tempête sur votre vie.
    Mais les catéchumènes, même dans les chansons de l'ami Georges, je ne peux vraiment plus les voir en peinture. Prenez Lustiger, mais rendez-nous Noiret, Serrault, Ingmar, Antonioni !!!

  • Non surtout pas, prenez les tous, Noiret, Serrault, Ingmar et Antonioni et surtout laissez leur Lustiger, ils en ont bien besoin.

    Ben

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