Vivement impressionné par ce commentaire de Slothorp mais trouvant dommage que placé en fin de liste, il ne passe inaperçu, je le remets en ligne pour un nouveau round, suivi des premiers commentaires qui l'ont suivi, à commencer par le mien. Pour ceux qui peuvent encore me supporter et ceux qui ne peuvent supporter de ne pas m'avoir encore atteint, et pour moi aussi, la fête continue...
"Je n’ai pas pour habitude d’ajouter mon commentaire sur les étals à saucisse tant les opinions constituées semblent à la fin se répéter dans une circularité logorrhéique. Mon opinion, le plus souvent, est comme mon vote : elle ne vaut pas grand chose et je la tais. Mais dans cette dispute où les anathèmes ont vite tenu lieu de polémique, et même si je viens après la bataille, j’entrevois le même élan irréfléchi de part et d’autre à invoquer ce concept de « Peuple » comme une évidence non discutée. Qu’est que donc à la fin que ce Peuple qui prend sa « revanche », est-ce le même que ce « Peuple de m… » ? Quand j’ai écouté le soir du 29 mai, les habituels commentateurs et bidibules politiques nous raconter une fois de plus que les Français avaient dit que…, que le peuple voulait que… comme ils l’avaient fait le soir du 21 avril et comme ils continueront de le faire avec la plus parfaite impunité sur les plateaux télé et dans leurs éditoriaux insipides, j’ai vu la misère intellectuelle de ce pays engluer tous ses rouages institutionnels au point que ce qui devrait être une crise de la représentation devient une crise de la démocratie dont nous ne sortirons pas aisément, car ceux qui la commentent et ceux qui s’y commettent y trouvent leur compte, c’est à dire leurs revenus. Que cache-t-on à la fin derrière cet emploi malvenu du mot « peuple » si ce n’est un fantasme unitaire dont on connaît les ravages ? Il est donc sûr que la France n’en aura jamais fini avec la Terreur qui continue, avouée ou non, de faire bander des intellectuels de bureau qui aiment à briser leur ennui tertiaire avec de grands mots dont l’emploi, en d’autres temps, pouvait se payer de son sang. Parler avec ou contre le Peuple, le ventriloquer pour tout dire, relève d’une illusion arrogante quand on veut s’arroger un vote pour l’encenser ou le conspuer, qu’importe, l’erreur au fond est rigoureusement la même. Misère de ce mot dont la polysémie finit d’égarer tous les esprits, misère de ces commentateurs de scrutins qui bavent allégrement leurs vérités d’un soir et qui peuvent vous le dire ce que le Peuple a voulu exprimer ! Mais quoi, ce Peuple c’est du 55/45, c’est une division nette, tranchée, c’est un corps démembré qui n’avance plus, c’est deux jambes et deux têtes et dans chacune un petit chaos, c’est des professeurs de secondaire et des ouvriers du privé, des infirmières et des intermittents, des étudiants et des patrons de PME, c’est vous, moi, nous tous, et il est évident que nous ne sommes pas d’accord, alors pourquoi aller invoquer une parole unique qui n’est qu’un songe creux ? Ce qui s’est décidé dimanche dernier s’est fait à la majorité des votants, point. Ce n’est pas les Français qui ont dit non, sinon que penser des 45% qui ont voté oui : c’étaient des zoulous genevois ? A chaque fois que je lis ce mot de peuple, je me dis que nous sommes tous à faire du rousseauisme sans le savoir, à unifier ce qui demeure désuni, à tyranniser tant qu’on peut jusqu’à ce que les coutures cèdent, et elles finiront bien par céder si l’on considère le désir éteint que nous avons de vivre ensemble. On pourra encore m’objecter que le Peuple, c’est la vision du corps populaire des exclus, les pauvres à qui on ne demande rien et qui, cette fois, ont pris la parole, une idée en somme à laquelle on doit se confronter pour définir sa place. Mais ce Peuple-là n’est possible qu’au travers d’une mystique, un bloc entier d’images et de mots qui vous meut et vous pousse dans l’action. Or, de mystique, nous n’en avons plus, ni en France, ni en Europe, le rêve s’est achevé il y a longtemps pour céder place à l’ennui, un ennui bien pur qui empoisse tout et qui parfois se distrait le temps d’un referendum. Pourquoi alors parler d’un peuple, et pourquoi vouloir aussi imaginer une Europe politique quand la politique elle-même demeure introuvable, exclue des champs institutionnels parce que trop dangereuse pour cette pacification des esprits qui nous enchaîne hors de l’histoire ? Ce referendum, sorti du simple débat technique sur un texte dans lequel il aurait du demeurer, n’est qu’une trappe à politique : on croit en faire, mais on éructe dans le vide."
Rien que pour votre intervention, Slothorp, je suis heureux d'avoir ouvert ce débat. Enfin une intervention qui fait avancer le schmilblick, celui de tous ceux qui me sont tombés dessus (même si, il est vrai, j'ai tout fait pour les chercher), et le mien. Peut-être ne serez-vous pas d'accord avec ce qui suit, mais c'est ce que m'inspire votre beau texte.
Le peuple, dans une démocratie, c'est la majorité. Autrement dit, ça n'existe pas. On peut donc l'insulter sans mal. Mon mépris supposé du "peuple" vient de là. Quand je dis qu' "il faut dissoudre le peuple", (j'aurais pu tout autant dire "mort au peuple"), je m'attaque à une notion qui n'a plus du tout cours dans notre pays et qui par conséquent n'indigne que ceux qui y croient encore. Et ils montent tous au cocotier, les peuplophiles ! De même, quand je reprends cette formule d'Autant-Lara, éructée par Gabin dans La traversée de Paris, "salauds de pauvres", il y a des imbéciles qui prennent vraiment ça au premier degré, qui pensent sérieusement que pour moi les pauvres sont des salauds, alors que ce que je veux signifier est que "les pauvres" n'ont pas de valeur morale en soi, et que depuis Zola et Céline, on sait qu'ils ont autant de tares que les riches. D'ailleurs, comme disait Céline, "un prolo, c'est un bourgeois qui n'a pas réussi."
Pas plus qu'il n'y a une mystique du pauvre il n'y a une mystique du peuple - sauf chez les intellos d'extrême droite qui se persuadent que ce petit dénominateur commun entre les gens qui constitue la majorité est la preuve d'une nation organique, unie et transcendante. A l'extrême gauche, c'est un peu différent dans la mesure où le peuple qui compte est le prolétariat... Dans les deux cas, on appelle "peuple" la partie ultra-sélectionnée qui correspond à l'idéologie en question. Le peuple, c'est donc bien l'opium des souverainistes et des révolutionnaires.
En fait, ce n'est que dans une monarchie que la notion de "peuple" peut avoir un sens. Le peuple est alors cette entité mystique, nationale, qui dépasse de loin toutes les opinions particulières et qui s'impose comme une singularité de langue, de terre et de sang autour d'un monarque qui incarne transubstantionnellement le royaume. Rien à voir donc avec le "peuple" démocratique où ce qui compte est non la singularité unifiante de la nation, mais les opinions particulières de chacun - et qui provoque inévitablement la zizanie, comme ce forum l'atteste. On me croira si on voudra mais j'ai eu la tentation monarchiste dans ma "jeunesse". J'étais très sensible à l'idée qu'un homme - qu'une femme ! dépasse les opinions-trous du cul de tout un chacun et élève nos coeurs vers un idéal mystique, fraternel et terrien commun. Hélas ! ma nature "pragmatique", et aussi la toute petite expérience que j'ai eu de ces milieux m'ont bien vite fait comprendre que les "royalistes" sont pour la plupart des fous furieux anti-parlementaires, des réacs anti-tout, des fascistes rêveurs, et m'ont détourné de cet idéal qui, si j'avais été anglais, espagnol, belge ou suédois, m'aurait été permis.
Obligé de faire mauvaise fortune bon coeur, j'ai dû me retourner vers la démocratie et le triomphe de l'opinion - opinion dans laquelle, loin d'unifier le peuple, le système de la majorité qu'elle est l'éclate à jamais. Et c'est cette opinion du non à l'Europe qui m'a paru, à tort ou à raison, honteuse et détestable.
Voilà donc comment il fallait me lire si vous aviez eu un tant soit peu de sens littéraire. Mais cela...
PS : Consanguin n'est donc pas mort. Il changeait sa couleur de présentation.
"Je n’ai pas pour habitude d’ajouter mon commentaire sur les étals à saucisse tant les opinions constituées semblent à la fin se répéter dans une circularité logorrhéique. Mon opinion, le plus souvent, est comme mon vote : elle ne vaut pas grand chose et je la tais. Mais dans cette dispute où les anathèmes ont vite tenu lieu de polémique, et même si je viens après la bataille, j’entrevois le même élan irréfléchi de part et d’autre à invoquer ce concept de « Peuple » comme une évidence non discutée. Qu’est que donc à la fin que ce Peuple qui prend sa « revanche », est-ce le même que ce « Peuple de m… » ? Quand j’ai écouté le soir du 29 mai, les habituels commentateurs et bidibules politiques nous raconter une fois de plus que les Français avaient dit que…, que le peuple voulait que… comme ils l’avaient fait le soir du 21 avril et comme ils continueront de le faire avec la plus parfaite impunité sur les plateaux télé et dans leurs éditoriaux insipides, j’ai vu la misère intellectuelle de ce pays engluer tous ses rouages institutionnels au point que ce qui devrait être une crise de la représentation devient une crise de la démocratie dont nous ne sortirons pas aisément, car ceux qui la commentent et ceux qui s’y commettent y trouvent leur compte, c’est à dire leurs revenus. Que cache-t-on à la fin derrière cet emploi malvenu du mot « peuple » si ce n’est un fantasme unitaire dont on connaît les ravages ? Il est donc sûr que la France n’en aura jamais fini avec la Terreur qui continue, avouée ou non, de faire bander des intellectuels de bureau qui aiment à briser leur ennui tertiaire avec de grands mots dont l’emploi, en d’autres temps, pouvait se payer de son sang. Parler avec ou contre le Peuple, le ventriloquer pour tout dire, relève d’une illusion arrogante quand on veut s’arroger un vote pour l’encenser ou le conspuer, qu’importe, l’erreur au fond est rigoureusement la même. Misère de ce mot dont la polysémie finit d’égarer tous les esprits, misère de ces commentateurs de scrutins qui bavent allégrement leurs vérités d’un soir et qui peuvent vous le dire ce que le Peuple a voulu exprimer ! Mais quoi, ce Peuple c’est du 55/45, c’est une division nette, tranchée, c’est un corps démembré qui n’avance plus, c’est deux jambes et deux têtes et dans chacune un petit chaos, c’est des professeurs de secondaire et des ouvriers du privé, des infirmières et des intermittents, des étudiants et des patrons de PME, c’est vous, moi, nous tous, et il est évident que nous ne sommes pas d’accord, alors pourquoi aller invoquer une parole unique qui n’est qu’un songe creux ? Ce qui s’est décidé dimanche dernier s’est fait à la majorité des votants, point. Ce n’est pas les Français qui ont dit non, sinon que penser des 45% qui ont voté oui : c’étaient des zoulous genevois ? A chaque fois que je lis ce mot de peuple, je me dis que nous sommes tous à faire du rousseauisme sans le savoir, à unifier ce qui demeure désuni, à tyranniser tant qu’on peut jusqu’à ce que les coutures cèdent, et elles finiront bien par céder si l’on considère le désir éteint que nous avons de vivre ensemble. On pourra encore m’objecter que le Peuple, c’est la vision du corps populaire des exclus, les pauvres à qui on ne demande rien et qui, cette fois, ont pris la parole, une idée en somme à laquelle on doit se confronter pour définir sa place. Mais ce Peuple-là n’est possible qu’au travers d’une mystique, un bloc entier d’images et de mots qui vous meut et vous pousse dans l’action. Or, de mystique, nous n’en avons plus, ni en France, ni en Europe, le rêve s’est achevé il y a longtemps pour céder place à l’ennui, un ennui bien pur qui empoisse tout et qui parfois se distrait le temps d’un referendum. Pourquoi alors parler d’un peuple, et pourquoi vouloir aussi imaginer une Europe politique quand la politique elle-même demeure introuvable, exclue des champs institutionnels parce que trop dangereuse pour cette pacification des esprits qui nous enchaîne hors de l’histoire ? Ce referendum, sorti du simple débat technique sur un texte dans lequel il aurait du demeurer, n’est qu’une trappe à politique : on croit en faire, mais on éructe dans le vide."
Rien que pour votre intervention, Slothorp, je suis heureux d'avoir ouvert ce débat. Enfin une intervention qui fait avancer le schmilblick, celui de tous ceux qui me sont tombés dessus (même si, il est vrai, j'ai tout fait pour les chercher), et le mien. Peut-être ne serez-vous pas d'accord avec ce qui suit, mais c'est ce que m'inspire votre beau texte.
Le peuple, dans une démocratie, c'est la majorité. Autrement dit, ça n'existe pas. On peut donc l'insulter sans mal. Mon mépris supposé du "peuple" vient de là. Quand je dis qu' "il faut dissoudre le peuple", (j'aurais pu tout autant dire "mort au peuple"), je m'attaque à une notion qui n'a plus du tout cours dans notre pays et qui par conséquent n'indigne que ceux qui y croient encore. Et ils montent tous au cocotier, les peuplophiles ! De même, quand je reprends cette formule d'Autant-Lara, éructée par Gabin dans La traversée de Paris, "salauds de pauvres", il y a des imbéciles qui prennent vraiment ça au premier degré, qui pensent sérieusement que pour moi les pauvres sont des salauds, alors que ce que je veux signifier est que "les pauvres" n'ont pas de valeur morale en soi, et que depuis Zola et Céline, on sait qu'ils ont autant de tares que les riches. D'ailleurs, comme disait Céline, "un prolo, c'est un bourgeois qui n'a pas réussi."
Pas plus qu'il n'y a une mystique du pauvre il n'y a une mystique du peuple - sauf chez les intellos d'extrême droite qui se persuadent que ce petit dénominateur commun entre les gens qui constitue la majorité est la preuve d'une nation organique, unie et transcendante. A l'extrême gauche, c'est un peu différent dans la mesure où le peuple qui compte est le prolétariat... Dans les deux cas, on appelle "peuple" la partie ultra-sélectionnée qui correspond à l'idéologie en question. Le peuple, c'est donc bien l'opium des souverainistes et des révolutionnaires.
En fait, ce n'est que dans une monarchie que la notion de "peuple" peut avoir un sens. Le peuple est alors cette entité mystique, nationale, qui dépasse de loin toutes les opinions particulières et qui s'impose comme une singularité de langue, de terre et de sang autour d'un monarque qui incarne transubstantionnellement le royaume. Rien à voir donc avec le "peuple" démocratique où ce qui compte est non la singularité unifiante de la nation, mais les opinions particulières de chacun - et qui provoque inévitablement la zizanie, comme ce forum l'atteste. On me croira si on voudra mais j'ai eu la tentation monarchiste dans ma "jeunesse". J'étais très sensible à l'idée qu'un homme - qu'une femme ! dépasse les opinions-trous du cul de tout un chacun et élève nos coeurs vers un idéal mystique, fraternel et terrien commun. Hélas ! ma nature "pragmatique", et aussi la toute petite expérience que j'ai eu de ces milieux m'ont bien vite fait comprendre que les "royalistes" sont pour la plupart des fous furieux anti-parlementaires, des réacs anti-tout, des fascistes rêveurs, et m'ont détourné de cet idéal qui, si j'avais été anglais, espagnol, belge ou suédois, m'aurait été permis.
Obligé de faire mauvaise fortune bon coeur, j'ai dû me retourner vers la démocratie et le triomphe de l'opinion - opinion dans laquelle, loin d'unifier le peuple, le système de la majorité qu'elle est l'éclate à jamais. Et c'est cette opinion du non à l'Europe qui m'a paru, à tort ou à raison, honteuse et détestable.
Voilà donc comment il fallait me lire si vous aviez eu un tant soit peu de sens littéraire. Mais cela...
PS : Consanguin n'est donc pas mort. Il changeait sa couleur de présentation.
Commentaires
"Consanguin est mort de lui-même où on l'a tué ?"
Voyons, Montalte, tu n'as pas compris ? Consanguin est aux ordres, il est là où on lui dit de faire. M'est avis qu'il s'est réconcilié avec sa tête de Turc préférée. J'ai même ma petite idée au sujet de QUI lui a demandé d'enterrer la hache de guerre.
Ah non, je n'ai pas compris, qui donc ?
Et puis il vient de ressusciter, ouf ! Non, parce que des pastiches d'une telle qualité, je leur tire mon chapeau.
De la discussion jaillit la clarté!
Le commentaire de Slothorp a gagné à être mis en valeur. J'en avais remarqué la lucidité. Je suis heureux de voir , Pierre, que vous y adhérez et que vos commentaires l'affinent.
"Dans les deux cas, on appelle "peuple" la partie ultra-sélectionnée qui correspond à l'idéologie en question. Le peuple, c'est donc bien l'opium des souverainistes et des révolutionnaires."
Tout à fait d'accord.
Truismes, dira Frère Discobole. Disons que je préfère les truismes aux erreurs communément admises.
Le peuple, l'humanité ne sont que des concepts abstraits propices aux envolées, c'est à dire à la déconnade lyrique.
Ceux qui invoquaient "le peuple de gauche" avaient au moins le mérite de la clarté. En introduisant de facto la multiplicité des peuples de notre pays sur la base de leurs opinions politiques, ils ouvraient la porte à une division de notre population en une myriade de peuples qui in fine pouvait mener à faire de chaque individu un peuple distinct.
Exemple: Le peuple de ceux qui votent à gauche, ont une belle-mère acariatre, une femme charmante, mesurent 1m72, pèsent 69 kilo, ont un chat persan, habitent rue Gabriel Péri à Bezons,etc.... ... et s'appellent Jean-Jacques Chombier. Si par malheur J-J se trouvait affecté de schyzophrénie, on arriverait à des peuples composés d'une demie personne...
N'accusez pas trop vos lecteurs d'illettrisme... Peut-être vous laissâtes-vous emporter un peu ? Tête près du bonnet, tempérament sanguin, juste colère née de la déconvenue, on sait ce que c'est...
Irez-vous jusqu'à nous dire que les quelques mots peu amènes que vous adressiez à Juan n'étaient que de fraternelles mises en garde contre certaines tendances apparemment négatives d'un caractère par ailleurs aimable au service d'une intelligence remarquable?
Si c'est ce que vous vouliez résumer, par souci de concision, par le vocable "imbécile", avouez que nos malentendus sont compréhensibles...
"Ah non, je n'ai pas compris, qui donc ?"
Une copine à toi sur le forum d'EV dont le prénom commence par la lettre S.
que les "royalistes" sont pour la plupart des fous furieux anti-parlementaires, des réacs anti-tout, des fascistes rêveurs, et m'ont détourné de cet idéal qui, si j'avais été anglais, espagnol, belge ou suédois, m'aurait été permis.
Au contraire, vous devriez persister, défendez cet idéal puisque personne, selon vous, ne le fait. Si la plupart des royalistes vous déplaisent, est-ce pour cela que vous devez abandonner le royalisme ? Un peu de nerf bon sang !
Vous ne vous attendiez quand même pas à trouver des communistes chez les royalistes ?
Vous croyez vraiment que les belges, suédois ou espagnols sont plus mystiques que les français ?
Le spiriruel est absent de nos démocraties comme de leurs monarchies, vous êtes mal à l'aise en tant que français mais n'espérez pas trouver mieux ailleurs, cette crise de la foi est européenne.
" Salauds de pauvres ! " de Claude Autant-Lara ou plutôt de Marcel Aymé ?
Autant-Lara qui a fini dans les bras de Le Pen comme le petit Charles De Gaulle n'a jamais brillé par un esprit de première force ...
A Sébastien:
Il m'a semblé reconnaître sous la définition "Une copine à toi sur le forum d'EV dont le prénom commence par la lettre S." une personne de ma connaissance dont j'apprécie le talent sans partager les idées.
A moins que je ne m'abuse, s'il n'y a rien de surprenant à ce que la mystérieuse S. (au cas bien entendu où, sous vos fines allusion, j'aurais reconnu la bonne personne) soutienne Consanguin, je ne vois pas pourquoi elle se mettrait soudain à ménager M. Asensio pour lequel elle éprouve des sentiments mitigés (l'euphémisme est ma seconde nature).
Sauriez-vous des choses que j'ignore? Devrais-je lui poser la question directement en espérant que c'est bien d'elle que vous parlez?
Dire que les clichés vous parlent de l'Inde ou de l'Afrique mystérieuse alors que la seule blogosphère "littéraire" recèle tant d'impénétrables énigmes...
Cher Jacques Etienne,
Vous avez vu juste pour la personne à qui il est fait si allusion de façon si lumineuse, mais pour le reste, vous pouvez laisser à Sébastien les conclusions cocasses qu'il tire de l'usage de son proverbial œil de lynx.
Autrement, il est vrai que j'ai apprécié les réactions du Stalker aux gloubiboulgas de Montalte et que je l'ai exprimé. Vous voyez, il suffit de ça pour faire dégringoler pas mal de pièces montées, faire japper de concert caniches et chihuahuas, et déclencher le signal d'une gamberge digne d'une romancière anglaise ménopausée.
Qu'ils sont drôles. Je vous salue amicalement.
Et j'ajoute : tout cela dans un esprit de franchise renversant. "Par la lettre S."... "une copine à toi"... "méfie-toi de ta nouvelle amie..." Par Zeus, quelle altitude !
Bande de neuneus, va. Ils ne voient même pas à quel point ils prêtent à rire? Qu'ils retournent lire leurs Harlequin, qu'ils ont si mal digérés.
"Et puis il vient de ressusciter, ouf ! Non, parce que des pastiches d'une telle qualité, je leur tire mon chapeau."
Il faut d... d... dire que le bè... bègue auteur de ce pastiche n'a que ça à f... faire de sa sain... sain... sain... sainte journée. Un peu comme l'imposante dame ci-dessus, d'où la con... con... confusion de Sébastien.
En première page de Ring :
"Il faudra en effet tenir le recensement exact des insanités sous lesquelles les « salauds de pauvres », les « ordures de ploucs », les « Le Penistes de comptoir », et autres spécimen du zoo des petits profs aigris, furent ensevelis par ces cohortes vociférantes de zombies littéraires devenus rois du blog, cette malédiction qui fait de chaque crétinoïde post-moderne l'éditeur « en-ligne » de sa propre déchetterie intellectuelle, il faudra les graver dans le marbre du mausolée des civilisations, tous ses « mots », à peine gros, mais débordant de cette suffisance et de cette haine qu'exsudent les bouches tordues en vilains rictus de donneurs de leçons."
Dantec himself s'adresse à notre immense imprécateur : Montalte of course.
Mazette ! alors, je tombe sous les honneurs, là. Je n'en peux plus. Et je me dis qu'avoir Nabe et Dantec contre soi, heu... qu'est-ce que vous feriez vous ?
En attendant, il faut bien entendu aller lire et relire la vérité cortex du prophète Philippulus :
http://www.surlering.com/article.php/id/4967
"je ne vois pas pourquoi elle se mettrait soudain à ménager M. Asensio pour lequel elle éprouve des sentiments mitigés (l'euphémisme est ma seconde nature)."
"il est vrai que j'ai apprécié les réactions du Stalker aux gloubiboulgas de Montalte et que je l'ai exprimé"
"Ca, ce n'est pas gentil, ma chère Sophie, pour mon style fin et acéré qui à la fin de l'envoi touche toujours (et que tu appréciais toi aussi quand je parlais de Chesterton.) "
Il faut dire que même si on connaît un peu le personnage, on a un peu de mal à suivre avec tous ces retournements de veste !
Ah cet enfer qu'on appelle "nuance" disait Nietzsche. Sourire... Tu me connais Baygon jaune ??? Nous n'avons même pas été présentés, et je ne sais même pas d'où tu viens, de quel signe du zodiaque tu es, quel est ton opéra préféré, et si tu aimes les pâtes à l'ail. Bienvenue chez moi en tous cas ! Et tu as raison, il va me falloir faire un de ces jours une présentation de moi-même. De toutes façons, c'était depuis l'ouverture de mon blog, mon "programme" : Dieu-le monde (l'Europe !)- moi. Là, le week-end approche, et je crois que nous tous besoin de souffler.
Je réitère la priere de Pierre:
REPONDEZ A SLOTHORP!
Le texte de Dantec, comme les cris de victoire des nonistes n'ont de sens que s'ils nous définissent clairement ce qu'est le peuple.
J'ai bien peur que, comme les hommes, les femmes, les américains, les braves gens de ce pays et toutes les autres entités utilisées dans leur discours simplificateurs par les tenants de l'unanimisme, le peuple n'existe pas vraiment.
Prouvez-moi le contraire, prouvez-moi qu'il n'est pas un simple objet d'instumentalisation. Je vous en supplie, définissez-le moi de manière convaincante.
Je ne suis plus si jeune, j'aimerais finir démocrate, mais sans demos, comment crater?
>>> Ca, ce n'est pas gentil, ma chère Sophie, pour mon style fin et acéré qui à la fin de l'envoi touche toujours (et que tu appréciais toi aussi quand je parlais de Chesterton.)
Fin et acéré, c'est vous qui le dites. Je n'ai pas le souvenir de l'avoir exprimé moi-même. Quant à "et qui à la fin de l'envoi', etc., j'appelle ça plutôt la technique du "même-pas-mal !" assortie d'une heureuse capacité à l'autosuggestion. Tant mieux pour vous ! Pour ce qui est de Chesterton, je ne retire rien à l'appréciation que j'avais faite de votre texte en son temps. Rien du tout, croyez-le. Mais depuis vos récents textes, je constate que vous y loupez encore quelque chose d'essentiel. Ce qui n'a pas d'importance puisque vous n'en souffrez pas.
Par ailleurs je constate que les papiers tue-mouches suspendus dans les placards sombres ont une fâcheuse tendance à se prendre pour des bombes aérosol (air + soleil, excusez du peu). Pourquoi pas ? Mais il faut que l'insecticide se remette, son rôle est de faire tourner les têtes, pas de se faire mettre la sienne à l'envers.
Ce qui est cocasse, Sophie, ce sont tous tes retournements de veste. Aurais-tu oublié que tu te foutais de la gueule du Stalker sur feu le forum de Joseph Vebret (sous un pseudonyme, à vrai dire) ? A côté de toi, la politique du Komintern est un modèle de ligne droite. Un bon conseil, sois prudente : quand on veut dîner avec le diable, mieux vaut avoir une longue cuiller.
Diable ! C'est donc vrai ? Le Stalker a bel et bien passé un pacte avec le démon ? Pas étonnant qu'il attire les filles, qui ne me contrediront pas...
Cormary, lui, qu'attire-t-il sinon les claques ?
Sébastien... ? Ah oui, l'éternel calotté de tous sur le feu-forum de Joseph... Oui, ça y est, je me souviens : n'est-ce pas ce que l'on appelle une tête à claques ?
Tiens, un fou de bassan (morus bassanus). Il a dû s'échapper de la Zone.
C'est surtout ce qu'on ne comprend pas qu'on explique. L'esprit humain se venge de ses ignorances par ses erreurs.
Si encore la volumineuse dame n'en était qu'à ses premiers changements radicaux d'opinion... Jamais justifiés, mais toujours motivés par ses alliances fluctuantes, opportunistes, intéressés et pathétiques!
Tu vois, ça Osiris, c'est le genre de commentaire que j'ai envie de sucrer. Pas qu'il soit méchant (on l'a vu, j'aime bcp la méchanceté), mais les petites phrases idiotes qui ne sont même pas drôles à lire, ça me stresse...
Pâtissier, ne m'énervez pas ma Sophie quand même !
Avec des "amies" comme elle, le Stalker n'a pas besoin d'ennemis !
cher montalte...pourquoi se priver d'une" petites phrase idiote "de Barbey d'Aurevilly quand celle ci résume tout! ah le sens littéraire...
Crénom d'un chevalier des touches mis en touche !
Dois-je comprendre que le grandissime Montalte a jugé stupide une phrase du Brummel de nos lettres ? Est-ce bien cela ?
Sébastien, aide-moi je te prie : on m'a dit que les simples d'esprit sont souvent capables de démêler les arguties les plus fines.
Je ne suis pas un fou de Bassan (allusion, allusion) mais la Zone, oui, nous préserve au moins des poules, des coqs et surtout des ânes qui se sont donné rdv ici, à l'auberge cormarienne...
"Tu dis ?"
William Shakespeare, Cymbeline, acte II, scène 1, dixième réplique, Cloten.
Qu'est-ce que j'ai comme gentilles groupies, vous avez vu ! Montalte, on va finir par compter à qui en a le plus.
Merci en passant pour votre réaction courtoise. Mais vous le voyez, je ne suis plus très énervable...
"Je ne suis pas un fou de Bassan (allusion, allusion) mais la Zone, oui, nous préserve au moins des poules, des coqs et surtout des ânes qui se sont donné rdv ici, à l'auberge cormarienne..."
Il est vrai qu'à la zone seul a accès LA poule, LE coq, LE suprême âne et ses géniaux invités.
N'étant pas à un avatar près, Asensio se fait corbeau des mers. Comme on le comprend: son ramage égale la tristesse de son plumage!
Asensio, le diable? Après tout pourquoi pas? Le diable, comme son opposant bénéfique me paraissent assez cons...
Sophie, si Le Stalker s'attaque à Cormary, ça ne retire ni n'ajoute rien à ses qualités intrinsèques. Je sais que les ennemis de nos ennemis sont sensés être nos amis. Mais c'est là machiavélisme de bazar.
La sagesse apprend à ne pas se mêler des querelles de couples. Une fois rabibochés, la musique change....
Allez, les gars, faites-vous UN BISOU! S'il n'avait été supprimé, je vous conseillerais de relire mon post sur l'exemplarité de votre union. Ne vous faites pas souffrir plus longtemps...
AVEC CA JE RESTE SUR MA FAIM QUANT AU DEBAT SUR L'EXISTENCE ET LA CLAIRE DEFINITION DU PEUPLE. IL EST VRAI QU'IL S'AGIT LA D'UNE VRAIE QUESTION...
Jacques-Etienne, si vous continuez à leur demander l'impossible, je vous censure vite fait bien fait !
Un debut de réponse :
Une nation est une âme, un principe spirituel. Deux choses qui, à vrai dire, n'en font qu'une, constituent cette âme, ce principe spirituel. L'une est dans le passé, l'autre dans le présent. L'une est la possession en commun d'un riche legs de souvenirs ; l'autre est le consentement actuel, le désir de vivre ensemble, la volonté de continuer à faire valoir l'héritage qu'on a reçu indivis. L'homme, Messieurs, ne s'improvise pas. La nation, comme l'individu, est l'aboutissant d'un long passé d'efforts, de sacrifices et de dévouements. Le culte des ancêtres est de tous le plus légitime ; les ancêtres nous ont faits ce que nous sommes. Un passé héroïque, des grands hommes, de la gloire (j'entends de la véritable), voilà le capital social sur lequel on assied une idée nationale. Avoir des gloires communes dans la passé, une volonté commune dans le présent ; avoir fait de grandes choses ensemble, vouloir en faire encore, voilà les conditions essentielles pour être un peuple. On aime en proportion des sacrifices qu'on a consentis, des maux qu'on a soufferts. On aime la maison qu'on a bâtie et qu'on transmet. Le chant spartiate : "Nous sommes ce que vous fûtes ; nous serons ce que vous êtes" est dans sa simplicité l'hymne abrégé de toute patrie.
E.RENAN
M Renan se trouve à mi-chemin du parcours bi-séculaire de ces lyrismes journalistiques, salués par tout marchand de canons, et qui aboutissent à nos «valeurs républicaines, école laïque, acquis sociaux» et nous font honnir le bureaucrate bruxellois pour nous vouer à son homologue parisien cultivant l’économie la plus inégalitaire et chômogène d’Europe.
Je fuis ces patriotes des cafés de commerce ou des salles des rédactions, pour nourrir l’amour de la France universelle au pied du clocher le plus proche et en interceptant les sourires des filles des alentours, n’en déplaise aux choristes karaoké des «grandeurs éternelles», grandeurs de basse cour pour les interdits de cours d'honneur et les indigents d’imagination et de sensibilité. Pour me détourner de leur «passé héroïque» il me suffit d’avoir croisé un manchot ou un cul-de-jatte. C’est en compagnie d'un troubadour, de d’Artagnan ou de Cyrano que je ressens une fierté du terroir, non en celle d’un M Ouine quelconque (Rastignac, Sorel, F.Moreau, Guermantes - même combat), sorti tout droit des pages d’un journal.
« On aime en proportion des sacrifices qu'on a consentis, des maux qu'on a soufferts » - ce sont généralement ceux qui sacrifient allègrement les autres ou les font souffrir, qui tiennent ces propos, pour capter les suffrages et continuer à s’offrir leurs dîners en ville.
« Le chant spartiate : "Nous sommes ce que vous fûtes ; nous serons ce que vous êtes" » - c’est au moins honnête : une inscription à l’entrée d’un cimetière, légèrement modifiée – « Nous étions ce que vous êtes ; vous serez ce que nous sommes » !
Qu'il est drôle l'aut' tebê qu'est tout fiérot d'avoir pondu, dans un éclair de lucidité éclairant la polénique (sûrement le croit-il !), sa citation sans guillemets, comme s'il s'accaparait par là même un peu de cette intelligence qui semble tant lui faire défaut... Quelle mesquinerie après coup ! Quelle nullité affirmée avec panache !
Voyez-vous, un trisomique, même éructant fièrement E = mc², restera toujours comique. Dommage qu'il ne puisse le comprendre...
De citations passe-partout, sans queue ni tête, pouvant faire passer des vessies pour des lanternes, des vérités révélées pour des paroles d'Evangile (!), il y a celle-ci qui vaut également son pesant d'Or arctique : "Sortant de certaines bouches, la vérité elle même a mauvaise odeur. " (Jean Rostand)
Ce qui revient à affirmer que toute vérité n'est pas bonne à dire, soit le sophisme d'entre les sophismes.
Ce qui revient à parler pour ne rien dire.
Ce qui nous ramène - ô coïncidence ! - à Osiris - aka le Lao-Tseu des blagues Carambar.
La Bruyère Junior - excellente haleine fétide.
"Le culte des ancêtres est de tous le plus légitime."
Oui, mais à quels ancètres se vouer dans une société multiculturelle ?
Evidemment, personne ne veut comprendre que le principal mal de nos sociétés vient de cette incompatibilité notoire, auquel le "fameux" pacte républicain ne peut strictement rien. Chacun revendiquant ses origines, personne n'ayant les mêmes, le métissage devenant un dogme universel auquel nul ne peut déroger sous peine de se voir taxer d'extrémisme, l'internationale babylonienne prospère dans les frustrations partagées entre communautés qui n'osent publiquement exprimer ce qu'elles ressentent, sinon par la violence.
La gauche française vomit son passé et son histoire, qu'elle se l'avoue ou non. Normal, deux mille ans d'inégalités quand on n'a que son contraire à la bouche : l'é-ga-li-ta-risme. Nous sommes en pleine crise morale depuis la paroxisme de la connerie humaine : la seconde guerre mondiale et son ignoble corrolaire, l'holocauste. Toute l'idéologie dominante, le laisser-faire, le refus d'une Histoire et d'une filiation assimilées (trop souvent à juste titre) à la Barbarie, au lepénisme villiériste, découle de cette période. La montée de la gauche soixante-huitarde et de sa pensée tiédasse aussi.
Je n'ai vu nulle part que le non au référendum n'était rien autre qu'un vote réactionnaire (surtout, surtout aux Pays-Bas !), voire identitaire, dans la lignée du 21 avril. C'est très alarmant, car à ne pas poser les bons problèmes, on s'expose à résoudre les mauvaises questions, encore et toujours.
Cher La Bruyère junior, je ne vois pas la fierté d'avoir pondu une citation qui n'en est pas vraiment une...juste une pensée relevée dans l'Ensorcelée, oui j'aime relever des métaphores, des images, des jolies phrases qui me touchent quand je lis.
Et si je n'ai précisé l'auteur c'est un peu par espièglerie...j'attendais il est vrai un réaction de M. Cormary...ah les jeunes! un rien les amuse!
Inutilie de paraphraser quand une maxime exprime tout tellement mieux que des longs discours sans réel intérêt! sauf peut-être pour certains, pour la beauté du lyrisme!
Cher Montalte...cette pensée convient tellement au résultat du référendum...ne l'aviez-vous pas saisi? mais sucrez moi...
Truie volante! Pâté en croute! Saucisson de Serbie! Fritasse à l'huile de vidange! Gros poupon Ginger! Collier de moules pourries! Ciguatera! Vénus Hottentote! Pète-gras! Accordéon à lipides! Cornet à étrons! Contreplaqué de fiente durcie! Vermifuge!
Jabba le hutt ! Tourte aux bigorneaux ! Cornemuse éventée ! Tranche de Francis B. ! Immarcessible pauvre serbe ! Collier de nouilles bies ! Doliprane imbibé ! Hydrocéphale blet ! Bleu-bite ! Schtroumpf pontifiant ! Blob de bière bormary ! Cervelet centripète ! Centripède pédonculé ! Bataillon de levure chaotique ! Frite radioactive ! Kebab humain ! Lent féculent des abysses !
Ce n'est pas très gentil, tout ça. Et se moquer du physique des gens, c'est vraiment vilain. Je ne vous félicite pas monsieur le méchant.
(Pour une raison que j'ignore, il en veut aux Serbes, lui.)
Méchant mais drôle.
Mais si peu sérieux...
BILLET DE SERGE RIVRON QUE JE PUBLIE ICI AVEC SON ACCORD - et en espérant que les guignolos habituels ne la ramènent pas tout de suite.
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Cher Pierre Cormary,
permettez que je remercie en premier lieu Slothorp et quelques autres d’avoir finalement réussi à redresser la barre du navire Astérix que vos emportements et quelques autres aussi, menaient dangereusement vers l’abysse.
Les propos que vous échangez aujourd’hui (3/06/05) sur votre blog avec ledit Slothorp, rangés soigneusement en deux articles sous le titre “le peuple, l’opium des souverainistes” sont d’un toute autre tenue, et me paraissent appeler un certain nombre de commentaires, que vous pourrez prendre (je me méfie, maintenant) tout à loisir comme des extraits de mea culpa ou une démonstration nouvelle d’irascible poujadisme trotsko-je ne sais quoi. Ayant dû encaisser par votre faute le travestissement total de ma pensée et même de son expression, sans doute quelque peu lapidaire, mais assez précise pour n’avoir pas mérité qu’on la liquide fut-ce parfois sous des flots de talent et d’humour, je reprends cependant volontiers ce risque, et vous ne verrez pas, je l’espère, d’inconvénient majeur à m’en rendre justice en le publiant.
Slothorp et vous, dites de belles et bonnes choses sur cette notion de “peuple”, qui n’a, vous le noterez, jamais autant été employée en France depuis 20 ans qu’à l’occasion de cette campagne sur l’adoption du Traité constitutionnel européen. Le mot, sans doute en premier lieu parce qu’il est flou, paraissait avoir disparu des grammaires de la politique comme de la philosophie politique de notre époque, éperdument éprise de pragmatisme et de dichotomie sociologique, et sans doute aussi fort éloignée de toute cette mystique un peu rance que trimballe inévitablement un terme qui fait appel à des hérésies aussi condamnables que celles du Génie de la terre, de l’Election ou du simple Esprit collectif (les majuscules ne sont pas l’émanation d’une volonté de “briser mon ennui tertiaire avec de grands mots”, mais tout simplement pour indiquer que je ne parle pas ici d’élection démocratique ni de génie sans bouillir). D’ailleurs la notion de collectif aussi a du plomb dans l’aile, et il y a fort à craindre que le sens qui lui subsiste ici ou là dans le discours révolutionnaire doive plus à l’héritage discursif marxien qu’à une quelconque aspiration.
Or donc, voici que ce vocable aussi désuet, romantique, imprécis, arrogant et illusoire que l’histoire de notre pays lui a donné de force et de chair, ce vocable qui “pouvait se payer de son sang”, est ressorti des parchemins de nos mémoires.
On peut y voir, là encore, un effet du calcul de professionnels du poujadisme étriqué et frileux qui s’empare volontiers de masses toujours engluées dans leur passions mesquines, et qui leur va si bien, lorsque l’intérêt des corporatismes serviles qui les habite est menacé par l’altruisme et la nouveauté rejetés dans un illusoirement unitaire vomissement. Et dans ce cas, si en plus on a comme vous été partisan du OUI, sans mettre en doute votre déception ni votre envie de gerber à votre tour sur les seuls motifs que vous retenez à ce vote, on peut légitimement s’exaspérer de l’arrogance de ceux qui revendiquent POUR EUX le peuple - entendons son suffrage et ses raisons.
On peut y voir aussi, et c’est d’autant plus mon point de vue que j’ai pas mal contribué en quatre mois d’appel au NON à la réutilisation de ce mot, le signe, en lui-même évidemment minuscule, de cette réappropriation du politique par la seule puissance qui vaille en démocratie, parce qu’elle, et elle seule, la fonde : le peuple. Dans ce cas, l’utilisation de “peuple” ne signifie pas du tout la même chose, et si vous me faites l’honneur de relire mes textes, y compris celui qui a déclenché votre vindicte, vous pourrez vérifier que je ne l’ai jamais employé autrement... et pourquoi il m’a paru opportun de l’employer ainsi. En effet, c’est tout naturellement ce mot, ce concept, cette idée mais aussi ce qu’elle porte effectivement de chair, qui ne peut, me semble-t-il, que venir à l’esprit face au mépris parfait affiché par la “masse” au spécieux et incroyable matraquage (je suis certain que vous pourrez en convenir même si vous reprochez au camp du NON des idioties, des arrogances et nombre de clichés d’usage xénophobes et/ou phobiques qui y traînèrent aussi) auquel la “médiature” a soumis nos concitoyens, non seulement pendant quelques lourdes autant que tardives semaines, mais depuis des années. Le terme de “peuple”, de plus, ne tombe-t-il pas sous la plume, lorsque la médiature elle-même a affirmé et rabâché (et continue de le faire) son camp comme celui de l’élite, posant de fait qu’il y a bien en face de cette élite un ensemble nombreux et grouillant d’ignorance et qu’il faut mener (sans la bienveillance biiblique qui s’attache à fixer les relations d’un guide à son peuple) ? C’est la résistance par cet ensemble, non plus grouillant mais uni et enobli par sa colère, au mensonge et la manifestation éclatante de cette résistance que je n’ai cessé d’appeler pendant 4 mois (à grand tort selon vous) et que j’ai tout “bêtement” (ainsi que je le disais moi-même) voulu saluer.
Car on ne revendique pas pour soi ni en aucune de ses manifestations la volonté d’un peuple, si on a la force, l’espoir ou même l’illusion (la niaiserie, pensez-vous peut-être encore) de la pressentir. On la craint ou on l’acclame, ou les deux à la fois. A aucun moment je n’ai voulu m’exclure ni quiconque de ce peuple, rêvé peut-être, à part ceux qui n’ont eu de cesse de lui mentir et qui mentaient encore ce soir-là, qu’ils soient du bord des perdants ou des “vainqueurs” (les guillemets figurent dans mon petit billet).
Mystique ? Je veux bien assumer d’incarner à ma modeste mesure ce que Slothorp de voit plus ni en France ni nulle part. Que “la politique soit devenue introuvable”, je le constate et le regrette aussi, hélas. C’est peut-être parce que plus personne ne croit les mots capables de pousser à l’action, et qu’on fait tout ce qu’il faut pour ça ? Au moins, il en est un qui pose encore question, et qui fait encore bondir : le Peuple. Précisément parce qu’il existe et qu’il est indéfinissable, irrécupérable (au deux sens du mot), indéracinable et innombrable. Slothorp nous dit que “ce qui devait être une crise de la représentation devient une crise de la démocratie dont ne nous sortirons pas aisément”. Il croit beaucoup plus, malgré nos positions respectives sur la notion de Peuple, à la démocratie que moi : la crise de la représentation et la crise de la démocratie sont à mon sens concomitantes, s’impliquant l’une l’autre. Et pourtant... Faut-il, peut-on encore être monarchiste ? Je n’y crois pas non plus que Montalte. Sommes-nous résignés alors à voir se dissoudre, non pas le peuple, même si la provocation fait parfois sourdre certaine vérité, mais l’idée qu’il puisse être ? Sans doute, si nous considérons par pragmatisme et fatalité que chacun des membres d’une collectivité ne vaut plus que par sa capacité à consommer et à produire – c’est ce que j’ai cru trop bien lire dans le Traité qui nous était soumis, et ce pour quoi je l’ai refusé. Je préfère garder l’illusion que subsiste au fond de notre âme collective l’idée d’une colère et d’un service qui nous appellent, individuellement toujours, à d’autres missions. Ce suffrage était une occasion, dernière sans doute, à la colère de cette âme collective, toute farcie qu’elle soit de postiers, d’infirmières, de fraiseurs, de médecins, boulangers, avocats, écrivains, en un mot : d’imbéciles, de se dire PACIFIQUEMENT. C’est peut-être gnangnan d’en arriver là après tant de cette grandiloquence qu’on me reproche. Je ne suis pas de ceux qui trépignent par jubilation élocutoire d’en découdre avec du sang. Je préfère rêver – et même, n’en déplaise à Pierre Cormary qui n’arrive toujours pas à l’avaler : rêver à une autre Europe que celle de cette foutue Constitution.
Serge Rivron.
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Je reste sur ma faim. Malgré les contributions de Tlön et de Serge Rivron.
Les notions de nation et de peuple, tout en étant aussi abstraites l'une que l'autre ne sont pas synonymes.
Au sein d'une même nation, étymologiquement le peuple se définit par opposition à la classe dirigeante. D'autre part, les conceptions d'un Renan manquent d'actualité. Peut-on encore définir notre nation comme la rêve Tlön? J'en doute fort. La nation se fait de plus en plus diverse sans pour autant cesser d'exister. Et cela qu'on l'apprécie ou non.
"Au moins, il en est un qui pose encore question, et qui fait encore bondir : le Peuple. Précisément parce qu’il existe et qu’il est indéfinissable, irrécupérable (au deux sens du mot), indéracinable et innombrable." La majuscule ne change rien au manque de définition.
Si le peuple est innombrable, 55% de 70% d'un corps électoral de 42 millions d'inscrits, ça se chiffre. Environ 16.2 millions d'électeurs, soit 38,5% des inscrits. Si c'est ça le Peuple, le non-Peuple constitue la majorité de l'électorat potentiel.
Evidemment, de tels chiffres n'ont rien de lyrique. L'unanimisme est plus bandant que la statistique. Vous me permettrez de préférer la seconde. D'autre part, Le fameux Peuple est dans sa minorité si disparate qu'il y a un manque d'honnêteté, trouvant sa source dans l'unanimisme encore, à lui attribuer une "âme collective".
La démocratie n'est qu'un système de gouvernement où une majorité d'inscrits, ayant donné mandat à des représentants, l'emporte sur une fraction inférieure du corps électoral. Les représentants imposent ensuite à l'ensemble du corps social une politique qui est censée être celle souhaitée par ses mandants. Je dis sensée parce que cette majorité n'est jamais homogène et que les gouvernants sont confrontés à des nécessités qui ne sont pas nécessairement compatibles avec les souhaits de ceux qu'ils représentent.
Jusqu'ici on n'a pas trouvé mieux.
Le 29 mai, 38.5% des inscrits, du fait des règles électorales, ont pu repousser un traité constitutionnel. La belle affaire! L'Europe n'avait pas de constitution avant ce jour, elle n'en a toujours pas. Vous parlez d'un non-événement!
Que la volatilité de l'électorat français pose un problème à nos institutions, c'est un fait. Qu'il soit, à partir de ce constat, difficile de mener une politique cohérente dans ce pays, c'est une évidence.
Les déclarations lyriques n'y changeront à mon sens pas grand chose. Je ne crois même pas que ce soit souhaitable. On a vu trop souvent à quelles boucheries menaient finalement les idées les plus "nobles".
Et si on essayait d'être réaliste? Un peu?
Il est excellent quand même, le consanguinator (j'allais dire le sang de bourbe !), c'est tout ça fait ça ! En tous cas ma partie :
"Les consanguins supportent toutefois très mal d’avoir voté comme les « bolchéviques », les trotskystes et s’accommodent mal de la complexité des motivations de leurs concitoyens, puisque rappelons-le les consanguins ont des capacités intellectuelles avoisinant celles d’une enclume ou d’un banc de dorades. Alors ils nient et fantasment, et revendiquent leur « Non » flippé comme le seul vote exprimé. Chacun prône une victoire totale depuis sa niche miteuse. A l’exception notable du stéréotype du Consanguin Impérial. Ici le dilemme était fort : entre un occidentalisme galopant, et une habituelle trouille du changement, les votes allaient être contrastés. Le consanguin impérial peut donc avoir voté « Oui » parce qu’il est de tous temps fasciné par le mythe du Saint Empire, à même de le protéger du reste du monde. Le voilà qui s’emporte alors contre « l’inconséquence d’un peuple inepte » devant la Très Haute Destinée Impériale que cette variété atypique semblait déceler dans l’indigeste et calamiteux pavé juridico-technique qui était soumis à la ratification. Sorte d’occidentaliste chrétien, chevalier de fête foraine, ou simple nostalgique médiéval, celui-ci peste donc contre l’imbécillité rétrograde de ses propres frères d’armes, consanguins et souverainistes, qui le privent de son rêve d’impérialisme conquérant. Il rejoint par un biais un peu tordu les partisans du « Oui » indignés qu’on leur balance leur copie à la gueule. Bref, l’élitisme de classe a ses poussées de fièvre, et si la Noblesse consanguine est tombée bien bas, quelques pauvres ères à signes ostentatoires tentent encore d’en réanimer le cadavre rempli de vers, provoquant l’ire de leurs coreligionnaires du « Non ». La contradiction outrée n’est pas la moindre des caractéristiques de nos chers consanguins, nos chers handicapés de la plume, nos chers et dramatiques penseurs de latrines. Il faut suivre les lamentables controverses de nos amis sur la notion de « peuple » ou de « représentativité », grosse rigolade garantie."
Le consanguin impérial, excellent, vraiment, et tellement bien vu... Bravo !
Hélas, en dehors de ce morceau de choix, il passe progressivement du pastiche à la diatribe et perd en crédibilité. Quand il essaye de prouver que son "non" à lui (évident dans son texte) se distingue nettement du non consanguin, il s'enlise même consanguinement :
"Le « Non » consanguin n’est d’ailleurs que minoritaire dans le « Non » exprimé dimanche."
Sous entendu : le non consanguin n'a rien à voir avec le nôtre. Car nous, on est le non intelligent de gauche extrême, alors qu'eux, c'est le non imbécile de la réaction. M'ouais.
Et un peu plus loin,
"Le « Non » consanguin n’était pas, de toutes façons, dicté par une réflexion sur le sens et le contenu d’une constitution et l’adéquation du projet à ce qu’elle devait être, mais bien plutôt par leurs ataviques tares intellectuelles, leurs sinistres préjugés de tribalistes flippés, et leurs idéaux faisandés de fumiers réacs. Hem."
Autrement dit, notre "non" à nous était le fruit d'une super réflexion socialo-mondialiste, marxo-canal plus. Ca sent le bobo tout ça. Et le bobo qui commence aussi à utiliser le langage consanguin. De moins en moins comique, de plus en plus primaire - avec insultes basses et facilités indignes. Tant pis !
Pour lire le texte en entier : http://consanguin.hautetfort.com/
Pauvre Consanguin, il pue l'indignation gauchiste à plein nez. Oh, les meuhchants trouble-fête réacs qui viennent perturber la gentille kermesse alterno-anarcho-citoyenne ! Qu'ils sont vilains-pas-beaux !
"Les consanguins supportent toutefois très mal d’avoir voté comme les « bolchéviques »"
Je dirais même plus : les bolcheviques, trotskistes, anarchistes, citoyennistes, alter-bobos et autres gauchistes faisandés supportent très mal d'avoir voté comme les consanguins, les lepénistes, les souverainistes etc, d'où leur prurit anti-consanguin pour se laver d'une telle impureté. C'est le serpent qui se mord la queue, cette phrase.
Par ailleurs, je recommande au rédacteur de ce blog d'aller explorer les liens incestueux chez les gauchos, la consanguinité n'est pas l'apanage des réacs, à ce qu'il me semble. Mais c'est un effort de lucidité inaccessible à notre plumitif au QI de buse.
Enfin, je me découvre consanguin impérial. Pas mal comme idée. Au Moyen Âge, on les appelait les gibelins, partisans de l'empereur d'Allemagne, par opposition aux guelfes, partisans du pape. Notre ami Consanguin serait-il plus calotin qu'il ne le croit ? Il y en a qui vont tomber des nues. Je crois me souvenir que le poète Dante était gibelin, c'est une caution qui vaut bien tous les pseudo-spécialistes convoqués à débiter leur laïus sur ce blog parodique.
Continue comme ça, Consanguin, tu finiras aux guignols de l'info.
Consanguin s'essouffle, son style ne suffit plus à sauver des idées qui semblent sortir de la section versaillaise de Ras le front.
Il est l'homme d'une note, les autres sont superflues, tournent en rond et en arrivent toujours aux mêmes conclusions.
Pire, ce Michel web qui croit nous singer en imitant notre patois ancestral laisse tomber quelques perles qui en disent long sur ses blocages idéologiques.
"c’est bien cette invasion chimérique qui les tient éveillés des nuits entières, fiévreux crétins xénophobes et incultes, bigots castrés parlant de « leucophobie » et de « racisme anti-blanc » dès que l’un d’eux prend une claque"
Une claque ? Peut-on dire que les viols en série, les meurtres et les chasses à l'hommes dont parle Bouleteion ne sont qu'une claque ?
Ce même consanguin n'hésitera pas à parler de génocide si un pote se voit refuser l'entrée d'une discothèque.
Ce Michel web si prompt à défendre ce qui ne lui ressemble pas, à rechercher ailleurs les "différences et les richesses" qu'il n'est plus capable de contempler dans son esprit est un occidental honteux.
Mais qu'il ne se berce pas d'illusions, si les flippés le regardent avec amusement, les "autres" le méprisent.
Ce type n'aime pas son sang alors il le boit.
Hum, il semblerait que le con sanguin (qui hélas mélange un peu les torchons et les serviettes) ait cette fois touché quelque corde sensible... Sachez tout de même qu'il n'y a pas besoin d'être gauchiste pour deviner, chez un nombre non négligeable de blogueurs H&F et Blogspirit, des tendances très à droite, dont une partie importante à l'extrême de cette droite, jusqu'à la caricature - ceux-là n'ont pas attendu Consanguin pour se parodier involontairement, avec leur pôôôôvre France souillée par les trotskistes (qui, comme chacun sait, sont au pouvoir), par les étrangers, en fait par tout ce qui ne leur ressemble pas. Le racisme anti-blanc ? Il existe, oui, et doit être combattu. Mais ne faites pas comme si les autres racismes étaient de peu d'importance... Ne faites pas, je vous prie, comme si vos idées (parfois puantes) allaient de soi, comme si tout individu ne se pronconçant pas clairement comme défenseur du Français blanc hétérosexuel catholique, était un con.
Mais certains, visiblement, n'aiment pas contempler leur propre image... Une image qui ressemble étrangement, parfois, à ces virils "patriotes" dont Bunuel nous donne un réjouissant aperçu dans Le Journal d'une femme de chambre.
Amusant rebondissement dans votre controverse, mes petits amis consanguins. Il est toutefois regrettable qu'un raccourci de pensée, bien commode je n'en doute pas, vous fasse concevoir toute diatribe comme la nécessaire émanation d'une fraction trotskyste ou alter-chose.
Quand j'explique que le "non" consanguin, trés représenté ici, n'est que trés minoritaire dans le résultat, c'est simplement expliquer que 55 % du peuple - sur lequel vous glosez - n'épouse pas forcément les "thèses"... non, disons les "gargouillis idéologiques" des consanguins aimablement brocardés, loin de là. Il s'agit d'une réalité électorale contrastée, que seuls les plus grotesques d'entre vous pourront contester, et certainement pas du reflet d'un quelconque choix personnel.
La binarité est à l'oeuvre, mais c'est bien ici qu'elle officie. Car le 55 % n'est attribuable uniquement ni à un "non" bien consanguin et bien réac, ni à un "non" gauchiste ou post-marxiste qui serait forcément "intelligent".
Il vous faut donc meubler le vide, et classer toute diatribe dans un camp adverse - et donc le plus caricatural tant qu'à faire. "Mais le vide aspire".
Nous nous félicitons toutefois de la moisson du jour, puisque nous emportons dans nos rêts le jeune "QI du groenland", que le professeur Hans Grüber classerait manifestement chez les consanguins paranoïaques, certainement mâtiné d'un peu de consanguinité racialiste. L'expression "occidental honteux" nous aura fait beaucoup rire, à titre d'exemple. Hélas son pseudo est encore impropre, le Zéro absolu n'étant que théorique, et non géographiquement localisé.
Serge Rivron : http://stalker.hautetfort.com/archive/2005/06/07/la_forfaiture_par_serge_rivron.html
"Lundi 6 Juin 2005, la nouvelle ministre française des affaires européenne, Catherine Colonna, déclare officiellement que la France trouve souhaitable que la processus de ratification continue.
C'est apparemment ce qu'on appelle représenter son pays. En d'autres temps, on appelait ça un crime de haute trahison." (Serge Rivron)
En quoi le fait de souhaiter que le processus de ratification se poursuive est-il un crime de haute trahison ? Ce n'est pas à la France de décider si la Pologne doit adopter ou non la Constitution. Il est normal que ce processus se poursuive, indépendamment des non français et hollandais, car le traité a été signé par les gouvernements de 25 pays. C'est à eux de décider et pas nous à leur place. Pour le coup, ce serait fort peu démocratique de notre part. Je ne comprends pas cette expression de "haute trahison", la passion vous emporte M. Rivron. Réjouissez-vous plutôt, la Constitution est bel et bien morte, malgré ces spasmes post-mortem qui vous font perdre votre sang-froid. On ne refera pas voter les Français à nouveau.
Il n'y a rien de dégradant à être à droite, très à droite, à gauche ou très à gauche. Chacun voit midi à sa porte, tout le monde a sûrement ses raisons pour choisir son camp.
Mais quand le curé consanguin vient nous faire sa leçon de morale et stigmatiser les deux premières catégories avec des raccourcis, des clichés des plus éculés sur cet électorat qu'il croit saisir, nous avons le droit de répondre sans nous laisser mener là où il le désire.
Que ses amis lui emboitent le pas, c'est compréhensible mais que certains qui devraient se souvenir d'où ils viennent trouvent que ce clown parle à merveille des familles de droite et qui en viennent à reprendre ses arguments et ses formules, voilà qui est agaçant.
Il est toujours facile de voir de la caricature là où il n'y en a pas, il est toujours rassurant de s'esclaffer "quel gros con beauf d'extrême-droite", succès garanti auprès des intellos delermiens, et puis ça rassure, on se dit qu'on est pas trop dégueulasse...Voire même un peu brillant.
Consanguin ne comprend rien aux droites, il est incapable d'en cerner les courants qu'il confond tous, il ne cite jamais les penseurs qu'il n'a jamais lus. Sa composition tient dans le triptyque réducteur "Populiste-raciste-passéiste" qu'il ressasse comme un maronnier.
Et bien, et bien le Transhumain, ton commentaire est un peu surprenant venant du petit chien de Lestalkère, l'hétérobeauf du Vatican !
"C'est apparemment ce qu'on appelle représenter son pays. En d'autres temps, on appelait ça un crime de haute trahison"
Grotesque! Il semble que ce brave gamin raisonne comme un coup de marteau dans la merde (excusez la faiblesse du jeu de mot éculé, mais il faut se mettre au niveau).
"l'écrasante majorité des Français" = 38.5% des inscrits sur les listes électorales (voir plus haut). Certains compatriotes ne jugeant pas utile d'accomplir cette formalité, ce chiffre est ipso facto gonflé.
Pas étonnant que sa majesté Le Stalker, qui ne bite rien à rien, se choisisse des maîtres à penser aussi fins.
Vue l'altitude de ce débat, mes poumons ne peuvent pas suivre. Excusez-moi de prendre congé!
C'est bien pour ça que je suis fier d'appartenir au camp du "oui" de droite qui a peut-être perdu mais dans lequel tout le monde me paraît fréquentable, où il n'y a ni nazillons ni gauchistes, et je n'ai aucune gêne à me retrouver dans le même camp que certains socialistes intelligents et civilisés. Et tant pis ou plutôt tant mieux si je ne vibre pas à l'unisson avec "le peuple" !!!
Douste Blabla a lui aussi demandé que le processus de ratification se poursuive, El Chi également. Pourquoi les tenants du non prétendaient-ils pendant la campagne que ce traité devait être accepté à l'unanimité ?
Jacques, on peut en effet observer les pourcentages et constater que "peu" de Français ont voté "non". Mais ceux qui ont voté "oui" sont encore moins nombreux.
J'ai copié-collé sur mon ti forum une interprétation libérale, assez peu courante dans notre pays, de la victoire du non.
http://propos-insignifiants.forumactif.com/index.forum
Faut aller dans la partie "ailleurs".
Ce n'est pas une pub ignoble mais c'est pour montrer que tout n'est pas si simple.
A Sébastien qui ne voit pas en quoi le fait de souhaiter que le processus de ratification se poursuive est un crime de haute trahison, et qui sur sa bonne foi déclare que "Ce n'est pas à la France de décider si la Pologne doit adopter ou non la Constitution. Il est normal que ce processus se poursuive, indépendamment des non français et hollandais, car le traité a été signé par les gouvernements de 25 pays. C'est à eux de décider et pas nous à leur place. Pour le coup, ce serait fort peu démocratique de notre part". Cher ami c'est vous que la passion égare : tant que nous admettons de vivre sous le principe démocratique, il appartient aux dirigeants de tout pays ayant sollicité le vote populaire d'êre son porte-voix. Que ce ne soit pas à la France de décider pour les autres pays, c'est une banalité et une évidence. Ce qui paraît hélas l'être moins, c'est que les mandataires du suffrage français le trahissent aujourd'hui sans vergogne, et qu'il ne faudra plus jamais faire semblant de s'étonner que plus personne en France ne croit en la démocratie, plus jamais s'étonner d'aucun "vote protestataire" à qui qu'il profite, plus jamais s'étonner que "les gens votent toujours à côté de ce qu'on leur demande", quand nos gouvernants se permettent de faire le contraire de ce qu'on leur demande.
A jacques Etienne : vous avez raison de prendre congé, et je regrette seulement que vos comparses en mauvaise foi n'en fasse pas de même. Votre départ ne changera hélas rien au cours inquiétant des choses, le leur aurait peut-être une chance de sauver ce qui reste de l'idée de démocratie, et de la force d'exemple de la France. Grotesque ? ce sont vos calculs d'épiciers qui le sont ! De quelle autorité ne vous targueriez-vous pas si 95% des Français avaient choisi votre camp ! Le "brave gamin" donnent des cours d'instruction civique depuis près de 26 ans à des jeunes gens complètement déboussolés à qui il essaye d'expliquer comment fonctionnent nos institutions et de montrer que leurs clichés absurdes sur le "tous pourris" et autres "de toute manière on n'y peut rien" ne sont pas tout à fait vrais. La forfaiture de Chirac et la haute trahison de son ministre des affaires européennes va être d'un ultime secours à ce discours pédagogique, c'est sûr. N'hésitez pas à vous pointer pour m'aider, gentil vieillard ! Et ne m'en veuillez pas si vous êtes reçu comme une merde par un marteua pilon (excusez la faiblesse du jeu de mot, mais il faut se mettre au niveau).
A Montalte : je sais que vous dites vrai quand vous affirmez être d'accord avec moi "sur le fond". Malheureusement à force de jouer au con ou de vous foutre qu'on y joue, vous draînez n'importe quoi sur votre site. La bête recherche d'un peu de vérité nécessite un minimum d'exigence. Ceci dit, je reste à votre disposition.
Consanguin : blog brillant, je pèse mes pixels. Voilà un truc qui m’a bien fait marrer et qui rafraîchit l’atmosphère chez H&F, qui commençait à bien sentir le renfermé.
Mais de toute évidence je comprends pas du tout ce blog dans le même sens que certains ici (remarque faussement naïve). Il me semble qu’il a choisi de parodier ses cibles, son discours est donc censé être le reflet caricaturé de celui de ses adversaires. Un peu sur le mode Jalons (sauf que Jalons a cessé d’être drôle depuis une bonne douzaine d’années ;-)). Vu comme ça le truc est assez cohérent finalement.
Ceux qui reprochent à Consanguin de tout mélanger et de ne rien comprendre aux droites sont un peu à côté de la plaque… puisque ce sont les bloggers visés qui se mélangent eux-mêmes et qui agitent des concepts dans tous les sens… C’est ce que Consanguin appelle la « consanguinité » me semble-t-il, ou alors j'ai vraiment rien pigé à l'histoire...
En revanche j’ai jamais vu le mot « droite » sur ce blog – bien que les cibles soient, de fait, toutes plus ou moins « de droite » Pour moi l’objectif est évident, ce qui est visé de façon récurrente (voire répétitive et même lassante au bout d’un moment, là on est d’accord) c’est juste la connerie réac, celle qui est encore excusable chez nos grands-parents, voire nos parents, mais pas dans notre génération.
Mieux, le gars pointe aussi du doigt les réacs qui veulent se la jouer contemporain et généreux, ceux qui se sentent obligés de lire K. Dick, Palahniuk ou Sloterdijk « parce qu’on peut pas ignorer les effets de mode », je cite de mémoire… Là je m’incline, ça c’est du diagnostic !
Espérons que l’auteur de Consanguin s’attaquera avec la même acuité aux réacs de gauche. Ça me paraît complètement évident qu’il est pas trotsko, mais apparemment peu de bloggers de H&F semblent avoir croisé des vrais trotskos… Quelqu’un qui défend des plumes comme celles citées plus haut, contre leur récupération par des mecs pas toujours très fins (c’est le moins qu’on puisse dire), ce quelqu’un ne peut décemment pas être un clone d’extrême gauche… Sans parler des allusions intelligentes au cas Dantec (ça fait plaisir de voir qu’on est pas le seul à avoir lu l’auteur avant sa dérive...).
Donc, un Consanguin contre les réacs de gauche, ouais, ça le ferait bien. Mais j’en voudrais pas au bonhomme d’être découragé par l’embarras du choix ;-)
Waf ! Au crissant "Chris" qui fait sa crise : je ne suis le chien de personne sinon celui de l'enfer, et je ne me contente pas, comme toi - mais au fait, qui es-tu ? -, de japper - même pas d'aboyer - deux lignes baveuses avant de piquer des deux la queue entre les jambes, réfrénant à grand peine tes contractions rectales...
Surprenants, mes commentaires ? Je ne suis sans doute pas le seul à me poiler en lisant tes étronesques âneries. Je te suggère au préalable de te payer de solides cours de français, toi qui te targues, hideux petit troll canin, de nous définir en deux borborygmes trois flatulences, avant de nous lire vraiment et de te débarrasser de tes ridicules oeillères... Le Stalker, "hétérobeauf du vatican" ?... Ah ! oui, comme c'est commode, les chiens et les hétérobeaufs-du-vatican ! Mais laisse moi deviner : tu fais partie, n'est-ce pas, de cette engence nuisible prompte à soigneusement étiquetter chacun et toute chose (le côté obscur de la force, toutes ces conneries). Tu es comme ceux que tu montres de tes gros doigts gluants au fond, ces pétainistes qui ne s'assument pas, persuadés qu'éructer la déréliction de LEUR France suffit à en faire des penseurs subversifs, et pour qui toute personne un peu moins aigrie qu'eux est considéré comme un chien trotskyste. Waf !
Le mot Dieu te donne des haut-le-coeur alors que tu n'en saisis pas le quart du sens et, espèce d'emplâtre, c'est un ATHEE qui te parle, pour qui la religion est un poison, pas un apôtre mais un ATHEE parcouru cependant de frissons mystiques à la pensée de l'univers qui le contient et donc.
Le Stalker et moi ne sommes quasiment jamais d'accord. Il n'empêche que sa Zone reste encore l'une des mailles de la Toile les plus recommandables, pour qui accepte d'abandonner ses foutus a priori (comme j'en eus moi-même) sur le seuil.
Quant au congénital, il me fait parfois rire même s'il fatigue déjà, il touche souvent juste mais tout de même il ne suffit pas de quelques traits bien sentis pour cerner sa proie : ça ne vous est pas venu à l'esprit, bande de macaques, que Peter Sloterdijk et Philip K. Dick étaient lus, et de beaucoup, et par des gens très différents, hors de la sphéroïde Haut et Fort ? Mais sans doute n'avez-vous lu ni l'un ni l'autre, pour salir leurs noms de vos glaviots infâmes.
Waf ! Waf ! Waf !
""C'est apparemment ce qu'on appelle représenter son pays. En d'autres temps, on appelait ça un crime de haute trahison"
Grotesque! Il semble que ce brave gamin raisonne comme un coup de marteau dans la merde (excusez la faiblesse du jeu de mot éculé, mais il faut se mettre au niveau)."
Au-delà de cette considération sur un marteau s'agitant dans de la merde, il est tout de même étonnant de constater que ce brave gamin, comme vous dites, n'est plus assez naïf et jeune pour avoir le sérieux de ses propos et de ses envolées incontrôlées. Car, et pourtant, il l'est. Sérieux.
Et quelle drôle d'idée que d'entrevoir une "réappropriation du politique par le peuple" après ce référendum. On a tout d'abord le vague sentiment qu'un oui dans la même proportion qu'un non, n'aurait pas déclenché la même réthorique. Et, ensuite, quelle étrange idée qui fait que poser une question sur un texte que 99 français sur 100 sont incapables d'interpréter correctement serait réapproprier le politique au peuple.
Bien autrement, il s'agit plutôt de l'instrumentaliser. Et si le non a gagné, c'est parce qu'il a le mieux fait croire que celui voulait l'instrumentaliser, était le camp du oui. La politique, elle, a encore perdu.
"Et si le non a gagné, c'est parce qu'il a le mieux fait croire que celui voulait l'instrumentaliser, était le camp du oui."
Phrase qui est du pur charabia ou je ne m'y connais pas ....
Je ne crois pas que l'on puisse être aussi caricatural sans être foncièrement honnête.
« Parce que bon, quand même, hein : "on n’a rien contre les arabes, mais qu’ils restent chez eux". »
Quelle ironie virevoltante, mes aïeux ! Toute l'indigence du Consanguin se résume dans ce poncif éculé digne de Libération, tout juste propre à faire passer auprès des veaux ses messages simplistes, son manichéisme gauchiste puant la connerie et les certitudes arrogantes. La-men-table d'entendre encore cette rengaine guignolesque. Elle ne fait même plus sourire tant ses ficelles sont usées.
Allez, moi aussi je vais faire mon Consanguin ! Y'a pas de raison ! Permettez ?
... Idiots racistes et illettrés de banlieue, racaille malsaine à casquette Lacoste et survêtement Tacchini, imams polygames beuglant entre deux prêches haineux contre l'Occident à « l'islamophobie » et au « racisme anti-arabe » dès que l'un d'eux se fait rabrouer publiquement ou qu'une loi fascisante l'oblige à ravaler sa morale coranique moisie.
Délinquants maghrébins conchiant comme de juste la Justice, mais la sommant de secourir LEUR "communauté" d'abrutis congénitaux lorsque de braves gitans, installés paisiblement à Perpignan depuis des siècles et parfaitement intégrés à la nation française, s'amusent à passer à tabac (si peu, vraiment... quelle mesquinerie ces journaleux !) un Arabe innocent tel l'agneau égorgé à l'Aïd el-Kebir... et caetera, et caetera.
Eh oui, Consanguin, vous pensez être à la pointe de la dissidence, quand vous n'êtes que des combats d'arrière-garde. Cent ans après la loi de séparation de l'Eglise et de l'Etat, vous en êtes encore à bouffer du cureton et de la Boutin (Boutin, j'ai dit, pas boudin). Eternel petit joueur, vous suivez les sentiers de la sédition balisés par Jean-François Kahn, votre maître en subversion. Rebelle adepte du consensus mou, vous refusez obstinément de reconnaître que vos opinions sont ultramajoritaires dans les médias et qu'elles composent l'essentiel de la doxa officielle ; alors vous faites semblant de gueuler sur la Toile où quelques illuminés, souvent lumineux derrière leurs propos outranciers, osent encore s'exprimer librement, en attendant la prochaine rafle du Saint-Office idéologique.
Vous n'avez de cesse de chercher de nouveaux chevaux de bataille politiquement incorrect, alors que vous transpirez de toute part la bien-pensance lénifiante. Profondément anticlérical et viscéralement islamophile, écologiste chassant la palombe et roulant en 4x4, vous aimez concilier les contraires au nom d'un humanisme boiteux empli d'incohérences, faisant le désespoir de vos lecteurs tant soit peu intelligent (moi). Une nouvelle espèce de mou-salaud mutant, donc plus résistant. Seul, vous êtes inoffensif ; en nombre, vous êtes extrêmement nuisibles à la démocratie et à la liberté d'expression dont vous êtes, évidemment, les seuls et uniques garants. L'odre moral, c'est encore vous. Vous ne tirez pas à côté : vous vous trompez carrément de cible. Par lâcheté ? hypocrisie ? suivisme ? Peu importe. Vous en êtes là.
Vous ne devriez pas vous commettre et compromettre en hurlant avec les loups. Vous ne devriez pas vous désaltérer à l'auge où les porcs vont s'abreuver. C'est un procédé indigne de votre talent de parodiste, apparemment nourri de feu Hara-Kiri et de Fluide Glacial. Faire endêver les réactionnaires de droite, O.K., passe cinq minutes, c'est souvent bien vu comme il est dit, mais pousser la monomanie jusqu'à leur dénier la moindre parcelle de raison et de vérité au dehors de leur langage fleuri, c'est simplement de la bêtise ou de la mauvaise foi carectérisée...
Quel dommage que vous ne vous rangiez pas, de temps à autre, au service de causes plus difficiles ! Quel dommage que vous ne tacliez pas les Tartuffes "progressistes" tels que Tarik ben Ramadan, les révolutionnaires littéralement à la masse tels qu'Olivier Bezancenowitch... Quel dommage. Et quelle perte de temps.
Fin de la digression.
Bon, voilà, juste je débarque, mais ça tacle dur sur le web... Z'avez pas un décodeur ? Allez, à plus tard, quand j'aurai fait le tour de la toile...
Bon voilà, j’ai pas tout à fait terminé le tour de la toile, vrai foutu labyrinthe impressionnant… Ariane me manque et je n’ai pas son fil… Mais qu’importe, je me vois, si tu permets, en régulatrice de vos échanges hystériques où la recherche de la vérité chère à ce vieux malebranche disparaît sous des suscpetibilités humaines trop humaines qui navreraient sans doute le grand friedrich. D’autant que s’étriper d’aussi bon cœur et d’aussi mauvais caractère pour, par exemple, quelques définitions hésitantes du mot « peuple » me fait doucement me marrer. Car enfin, c’est quoi le peuple, avec ou sans majuscule, le peuple mythique qui n’existe nulle part sinon dans les discours officiels des votations démocratiques, les épopées à la michelet ou, rebaptisé prolétariat, dans les tonitruantes déclamations du vieux marx… Moi, Lou, j’affirme que le peuple n’existe pas comme n’existe d’ailleurs aucune entité totalisante et majusculaire, sinon Dieu mais c’est une autre affaire dont nous reparlerons le moment venu. Où l’a-t-on vu le peuple de France se lever comme un seul homme pour défendre la patrie en danger ou se coucher pour la trahir ? Le peuple ne se lève ni ne se couche jamais comme un seul homme. Car le peuple, je me tue à vous le redire, n’existe pas. Il existe des individus, des groupes, des appartenances même à des groupes multiples, et tout ce joyeux bordel loin de fonctionner, comme voudraient nous le faire croire ceux qui en vivent en le manipulant, à l’éternelle loi morale qui brille là au-dessus de nos têtes, à l’héroïsme, à la sainteté, à l’idéalisme parkinso-malrucien des soirées panthéoniques ou autres fleurs bleues éthiques et conceptuelles, le peuple fonctionne tout simplement, salut jean-paul, à la "situation", aux mille fils du réel familial, professionnel, physiologique, spatio-temporel, avec même de temps en temps une poussée d’acné idéologique, c’est à dire que le peuple dont je suis et dont tu es, mon cher montalte, ne fonctionne jamais comme un seul homme ni comme une seule âme, sauf, sauf lorsqu’il est encaserné, totalitarisé, hitlerjugendisé, komsomolisé, polpotisé, propagandisé et qu’il ne peut pas faire autrement à cause de la baïonnette qui lui rentre dans le cul ou de francinter qui lui sature les oreilles de politiquement correct.
Donc, donc, arrêtez, asensio and you, stop please de nous les briser (enfin… ce que j’en dis… moi…) et de vous les briser pour des billevesées qui ne valent pas un clou. Relisez plutôt, car c’est toujours là qu’il faut revenir, Bande à part de Jacques Perret, relisons ne serait-ce que la première phrase et comprenons, mes frères, ce qu’il en est réellement des glorieuses épopées et des djihad pré-islamiques : "La première image qui me vient régulièrement à l’esprit quand j’évoque le maquis, c’est une chambre paysanne blanche et ensoleillée avec un lit tout propre où j’attends mon petit déjeuner". Et comme votre chère Lou n’est pas chiche, allez, c’est cadeau, toujours du même, Le caporal épinglé, p 7 du livre de poche : "Le drame, ça ne se détaille pas et pour l’instant je ne peux vraiment m’intéresser qu’au filet de boue qui vient de me rentrer dans l’oreille."
Salut mes jolis. Je m’en vais butiner. Lou.
Pioché sur le site de l'Acrimed, ce glossaire pour temps de référendum :
I. RÉFÉRENDUM
« Oui »/ « Non » : Le « Oui » est positif, le « Non » est négatif. Surtout ne pas demander au peuple (voir ce mot) : « Voulez-vous refuser le Traité constitutionnel européen ? ». Il pourrait répondre « oui » et ce serait, la langue étant ce qu’elle est, positif. C’est pourquoi nombre de journalistes de l’élite (voir ce mot) hésitent encore : faut-il changer la langue ou faut-il changer de peuple ?
Europe : déesse périmée, territoire indéterminé, entité sacrée. Peut être économique, sociale et/ou politique, réelle ou rêvée. On est prié de ne pas préciser. L’Europe est le Beau, le Bien, le Bon. En deux mots : le Souverain Bien. Le Traité constitutionnel européen en est l’incarnation. La mission des « élites » (voir ce mot) est de préserver ce Souverain Bien contre les basses passions du peuple (nationalisme, xénophobie, égoïsme social, médiocrité intellectuelle, culturelle et morale).
Social : Adjectif chargé d’atténuer, la connotation désagréable de « libéral » quand il est question de l’Europe telle qu’elle est.
Libéral : Adjectif controversé. Trop ouvertement brutal pour quelques uns (voir : « social »), est strictement synonyme de social pour les meilleurs. C’est pourquoi BHL trouve « fétide » la critique de l’ultralibéralisme par le peuple égoïste et envieux.
Economie sociale de marché : Synonyme de Chimère. Très difficile à représenter. Savoir gré au photographe qui a réussi à la saisir sur la pellicule : quand Sarkozy et Hollande se sont dit « oui » sur la couverture de Paris-Match.
Économie : Savoir ésotérique (réservé à l’élite des élites) que des journalistes spécialisés prétendent vulgariser dans des chroniques matinales ou des journaux chics remplis de publicité. Cette Economie-là ayant découvert la loi naturelle de la concurrence libre et non faussée entend, à juste titre, soustraire ce savoir absolu au droit de suffrage et démocratiquement retirer les choix économiques du champ électoral.
Public : Adjectif élogieux quand il est associé à la concurrence libre et non faussée. Dans tous les autres cas, qualifie des « Services » coûteux, bureaucratiques, inefficaces et archaïques, une « opinion » versatile et réfractaire à la « pédagogie », un « Argent » mal dépensé puisqu’il est synonyme de gaspillages.
Référendum : Survivance du suffrage universel que les élites envisagent de ranger au musée des horreurs populistes.
Élections : Simulacres de sondages d’intention de vote. Pourraient être avantageusement remplacées par ceux-ci. Mais pas de sondages sans scrutins. Le dilemme semble sans solution.
Syndicat : Se mentionne en deux circonstances opposées. Le sens du mot varie donc en fonction du contexte. Dans les circonstances médiatiques ordinaires, « syndicat » doit être associé à « corporatisme ». Dans les circonstances médiatiques extraordinaires, « syndicat » est exclusivement associé à l’approbation du Traité constitutionnel européen.
Démocratie : Anciennement, pouvoir du peuple. Aujourd’hui modernisée : pouvoir des élites d’éclairer le peuple pour qu’il laisse librement la Bourse voter chaque jour à la corbeille. Le référendum du 29 mai marque donc une alarmante régression démocratique.
Citoyen : Terme dont l’usage doit être réservé, de préférence, aux rappels à l’ordre des sauvageons qui ravagent les banlieues et les établissements scolaires. Pourrait être avantageusement remplacé par « consommateur », puisque celui-ci vote chaque jour en fonction des achats qu’il effectue (ou non), alors que le citoyen ne se rend paresseusement aux urnes qu’une fois tous les deux ou trois ans.
II. DÉBATS ET DÉBATTEURS
Pédagogie : Art d’enseigner aux ignorants non ce qu’ils ne savent pas, mais ce qu’ils doivent savoir : toute la vérité sur les bienfaits du Traité constitutionnel européen. Sous sa forme la plus parfaite, la pédagogie est l’art d’enseigner aux mécréants ce qu’ils doivent croire : la pédagogie est alors une technique du Salut. Sous sa forme profane, elle apprend comment atteindre le Paradis par la vertu d’un seul Traité. Ne pas confondre, même s’ils sont identiques, avec la publicité et la propagande. La première, compagne du commerce libre et non faussé, relève du travail des marchands. La seconde, compagne du pluralisme politique entre partis de gouvernement, relève de leurs chargés de communication. La pédagogie est l’affaire exclusive du chœur des éditorialistes monocolores et multimédias. La mise en œuvre convergente et simultanée de la publicité, de la propagande et de la pédagogie est la meilleure garantie du pluralisme.
Démagogie : Vocable réservé aux tentatives de flatter les passions (forcément basses) et les opinions (forcément fausses) désavouées par les « élites » (voir ce mot). Celles-ci ne flattent pas, mais enseignent. Elles ne s’adressent qu’à des passions nobles et ne délivrent que des opinions droites. Alexandre Adler n’est pas un démagogue.
Raison (au singulier) : Voix de l’Europe. Attribut réservé à ceux qui se l’attribuent et prétendent en détenir le monopole. Le peuple n’entend pas la Raison. Mais, avec persévérance, la Raison s’efforce d’éclairer le peuple. A cette fin, la Raison épouse docilement les exigences de la main invisible du marché et soumet les contraintes de la logique à celles de la libre concurrence.
Raisons (au pluriel) : Ressorts des foules. Mobiles inavoués et souvent inavouables de ceux qui prétendent lire et discuter le texte du Traité constitutionnel que la Raison lui commande de ratifier sans barguigner.
Élite : Nom commun réservé à des personnages au-dessus du commun ; quelques journalistes prétendent faire partie de la confrérie. L’élite, comme il arrive que le fassent les boy-scouts, se rassemblent au sein d’un cercle : le cercle de la Raison. Préférer le terme d’élite à tous ceux qui pourraient suggérer une forme quelconque de domination ou, plus simplement, de privilèges. L’élite vit en état d’apesanteur sociale ou, ce qui revient au même, en état de grâce permanente. Excepté lorsque le peuple (voir ce mot) la prend à partie, faute d’avoir compris tous les bienfaits qu’il doit à ceux qui ont en charge de le guider. Dans ces moments douloureux, l’élite ne peut, pour parler d’elle-même, que se désigner par le titre qu’elle s’attribue. Spécialiste du sujet : Jacques Julliard.
Marchés : Se disent des entités évaluées en Bourse. Souvent imprévisibles, ils « réagissent », notamment aux sondages et aux scrutins (ainsi qu’à d’autre incidents météorologiques). Il arrive fréquemment qu’ils « pensent ». En tout cas, à peine moins bien que les « élites ».
Peuple : Nom commun qui peut avoir deux usages exclusifs. Le peuple qui s’oppose à l’élite est un vrai peuple mais qui souvent s’égare. Le peuple qui s’oppose aux dominants est un faux peuple. On pourrait alors parler plus justement de « populace », comme il arrive qu’on le fasse, mais ce serait avouer le mépris qu’on lui voue. Le vrai peuple confond ses aspirations et ses intérêts avec ceux de ses guides éclairés (voir : « Elite »).
Ouvriers : Entre deux élections, leur disparition confirme celle de la lutte des classes et la chute du mur de Berlin. Pendant les campagnes électorales, doivent rendre leurs cerveaux disponibles aux sondeurs d’opinion. Après les scrutins ces mal-votants, réapparaissent fugitivement à l’occasion d’ « enquêtes » et de micro-trottoir de circonstance. Employés, chômeurs, précaires bénéficient de ces mêmes modalités d’existence à éclipse. Ne jamais dire « prolétariat », sauf pour rire de l’usage de ce vocable obsolète.
Intellectuel : Nom commun réservé, dans les médias dominants, à des personnages hors du commun qui ont en commun de penser dans le même sens : celui des médias dominants. L’intellectuel pense dans les médias et pour les médias. Sinon, il se tait : parler alors du « silence des intellectuels ». Ou il est réduit au silence : dans ce cas, ce n’est pas un intellectuel. Les non-intellectuels s’expriment dans les meetings. L’intellectuel est pédagogue, le non-intellectuel est démagogue.
Expert : Titre attribué aux intellectuels pour médias que les médias interrogent pour qu’ils accréditent ce que pensent les médias. L’expert ne se reconnaît pas à la qualité de ses recherches ou de ses travaux, mais à sa fréquentation assidue des plateaux et des studios. Une fréquentation qui lui vaut d’être interrogé dans la presse écrite ou de la pourvoir en tribunes libres. Le véritable expert complexe est un aboutissement de l’intellectuel simple dont la présence dans les médias est parfois plus fugace. Exemple : Dominique Reynié est un expert complexe.
Éditorialiste : Journaliste en charge des éditoriaux. Pour ne pas se laisser enfermer dans cette lapalissade sortie du dictionnaire, l’éditorialiste est condamné à changer de titre pour se répandre simultanément dans plusieurs médias. Dans certain d’entre eux, il devient « chroniqueur ». Dans d’autres, il est « interviewer ». Dans tous, il est « invité ». Exemple : Alain Duhamel.
Interviewer : Journaliste en charge des entretiens. Les meilleurs d’entre eux sont des éditorialistes modestes puisqu’ils ne livrent leurs précieuses opinions que dans la formulation des questions qu’ils posent. L’interviewer est un éditorialiste condamné aux points d’interrogation. Ou presque : Christine Ockrent est une intervieweuse, Jean-Pierre Ellkabash aussi.
Médiateur : Journaliste chargé d’expliquer pourquoi le média dont il est l’employé ne saurait faillir.
Pluralisme : Se dit désormais presque exclusivement de la pluralité des egos qui s’affrontent au sein du microcosme médiatique. Pour ne pas fausser la concurrence qui, au sein du journalisme de marché, est forcément libre, il a semblé démocratique de rétablir un quasi-monopole du commentaire autorisé, excluant la concurrence, forcément sauvage, des exclus du microcosme.
Liberté d’expression : Vocable réservé, dans les médias, au chœur des éditorialistes et chroniqueurs qui chantent, à plusieurs voix, l’Hymne à la joie européenne, mais dans la version titrée : « Traité constitutionnel européen ». Pour les autres, voir « Tribune libre » et « micro-trottoir ».
Tribunes libres : Souvent invoquées pour répondre à ceux qui s’inquiètent de l’état du pluralisme dans les médias. Ces espaces réservés à l’expression des « experts » dominants, peuvent être occasionnellement décorés par la présence de contestataires, pour peu qu’ils se rendent respectables en s’abstenant de tout critique des médias.
Courrier des lecteurs : Dans la presse écrite, se dit de la sous-rubrique où sont relégués les propos, soigneusement triés, des non-experts.<
Micro-trottoir : Equivalent audiovisuel du courrier des lecteurs, cette forme avancée de la démocratie directe, concurrencée par les SMS, permet de connaître et de faire connaître l’opinion des « gens ». Technique recommandée pour faire dire en quinze seconde à chaque exemplaire d’un échantillon soigneusement sélectionné ce que l’on attend qu’il dise. Ne pas confondre avec « entretien » : trop long.
Complexe : adjectif à utiliser systématiquement pour perturber le lecteur, l’auditeur ou le téléspectateur qui commence à percevoir la vacuité intellectuelle sous la rhétorique boursouflée des différentes variétés de célébration de la mondialisation libérale. Les élites sont « complexes » ; le peuple est primaire, xénophobe et crispé.
III. DIAGNOSTICS
Protestataire : Se dit indifféremment des mouvements sociaux et des votes politiques contre lesquels protestent des esprits éclairés qui ne sont pas protestataires mais lucides. Pourtant, Robert Solé, du Monde, n’a pas « protesté » contre « l’abondant courrier des lecteurs protestataires » : il leur a répondu.
Crispation : Un mot parmi d’autres mots pour désigner les attitudes des salariés qui se battent contre les délocalisations, le chômage, le dumping social, la destruction du droit de travail, du système de santé et des retraites par répartition. La France « crispée » est rigide et s’oppose à la France moderne et flexible. Ne plus dire : « Les travailleurs combattent les politiques libérales qui favorisent chaque jour davantage les revenus du capital et dissolvent l’Etat social ». Ecrire : « Une autre chose dont on peut être sûr - et qui nourrit l’antienne d’un pays impossible à réformer -, c’est la nature difficile des rapports sociaux en France. La conflictualité l’emporte sur le consensus. Vieil héritage de la culture ouvrière revendicative du XIXe siècle du côté des organisations syndicales, crispées sur la défense des droits acquis [...]. » (Le Monde Economie, mardi 7 juin 2005, page I).
Repli : Penchant naturel du peuple. Notion technique d’une rigoureuse précision destinée à diagnostiquer le sens des votes hostiles au Traité constitutionnel européen.
Égoïsme : Frappe les chômeurs, les travailleurs précaires, les classes populaires en général. Exemple : le refus du dumping social est un symptôme évident d’égoïsme (voir « Bolkestein »). Vice dont sont dépourvus les bénéficiaires de stock-options.
Individualisme : Peut être vice ou vertu. Vice quand il entame la solidarité des dominés avec les dominants, vertu quand il détruit les défenses immunitaires des mouvements sociaux. En parler beaucoup, pour ne rien dire des conditions collectives de l’émancipation des individus.
Bolkestein : Gentil européen qui fut l’auteur d’un projet de directive qui ne présentait aucun risque, mais a rempli opportunément la fonction bénéfique de révélateur de la xénophobie de la populace. Rien d’autre.
Populisme : Ne désigne plus seulement les tentatives de flatter les passions du peuple, mais toute tentative de reconnaître la dignité des peuples, de faire droit à leurs légitimes résistances et de défendre, avec eux, leurs intérêts. L’élite ne flatte qu’elle-même et défend le peuple contre lui-même : l’élite, par conséquent, n’est jamais élitiste.
Socialiste : Qualificatif désuet qui ne désigne plus, du moins en langue médiatique, qu’un immeuble situé rue de Solférino et le Parti dont il est le siège.
Nationalisme : Se dit indistinctement de tout ce qui conteste le règne du marché. Les élites savent que la concurrence libre et non faussée fait automatiquement tomber les frontières. Toute volonté de réguler la libre circulation des capitaux, des marchandises et des services est donc la forme contemporaine dissimulée du nationalisme. A noter : cette volonté s’appelait antérieurement « socialisme » (voir ce mot) et pouvait être réformiste ou révolutionnaire.
Xénophobie : Ce terme hier réservé au refus ou à la haine de l’étranger doit être étendu désormais à tout refus de la concurrence libre et non faussée entre les salariés des pays européens.
Racisme : se dit ou se suggère pour tenter de disqualifier les partisans du Non de gauche. L’affirmation ou l’insinuation n’a besoin d’aucun fondement objectif : tout bon éditorialiste a le devoir d’y recourir.
Antisémitisme : variété extrême du « racisme » (voir ce mot). L’usage de ce terme contre les partisans du « non » est réservé aux formes raffinées de l’expertise.
Internationalisme : Se dit désormais de l’alliance entre des peuples obéissant à l’autorité de « leurs » gouvernements, de « leurs » partis et de « leurs » médias. Les « sommets européens » et les journalistes accrédités à Bruxelles sont, par essence, internationalistes. Les forums sociaux européens sont, sans doute, nationalistes, voire xénophobes. Mais il faudra encore attendre un peu pour qu’un éditorialiste affirme que l’internationalisme atteint sa perfection avec le CAC 40.
Oui bon, un lien vers le site mentioné aurait sans doute été suffisant.
Pas mal, vous avez quand même réussi à nous inventer une bonne partie du bouquin de Pierre Rosanvallon, Le peuple introuvable, sans le citer une seule fois donc peut-être sans l'avoir lu...
http://durhumetdesfemmes.hautetfort.com/archive/2005/06/03/6-_pierre_rosanvallon_le_peuple_introuvable.html
Cher M, je n'ai pas du tout lu ce livre de Pierre Rosanvallon (et peut-être, grâce à vous, comblerai-je cette lacune) mais comme monsieur Jourdain faisait de la prose etc....
Moi, à votre place, j'irai rendre visite au blog d'haut et fort : dies irae. C'est parce que l'on est incapable de se fâcher que l'ignominie progresse, disait Boutang.
Et avec qui doit-on se fâcher mon dieu ?