Eh bien ils sont en pleine forme nos réactionnaires ! Normal, ils n'imaginaient pas qu'ils étaient si nombreux, qu'ils allaient enfin pouvoir pleinement vivre leur sale petite vengeance d'hommes du ressentiment ! Car c'est bien de cet esprit de vengeance - ce que Serge Rivron appelait "la revanche du peuple"- dont est fait leurs infectieuses réjouissances. Bah, on peut les comprendre. Ils ont gagné et comme disait Patrick Besson (qui a voté non), "le non, c'est con, mais c'est bon." Tant pis s'ils ont bloqué le seul projet qui pouvait nous rendre la fierté d'être français, nous redonner une place internationale, retrouver notre force perdue, exister enfin. L'essentiel pour notre gaulois est de s'être cloîtré dans son village. Il emmerde toute l'Europe, il met en péril tous ceux qui comptaient sur lui pour s'imposer économiquement, militairement et juridiquement sur la planète - car c'était avant tout ça l'enjeu de ce traité : faire de l'Europe une entité juridique. Mais ils ne l'ont pas voulu nos Abraracourcix et nos Agecanonix (dont certains ont quand même la trentaine.) Aujourd'hui, nos concurrents se réjouissent, nos adversaires boivent du champagne et le comble nous aussi. Quelle pitié ! on s'est levé, on a voté, on a tout cassé, on s'est rendormi pour dix ans et on a le culot de dire qu'on s'est réveillé et qu'on va aller de l'avant. Ah quand on se réveillera tout seul et qu'il faudra faire la manche... Car à l'étranger, il est clair que les Français sont depuis peu les gens qui ont élu Le Pen au premier tour et qui ont refusé l'Europe au second - ce qui symboliquement est la même chose. Pitoyables gaulois. Ploucs infâmes. Peuple de m....
Non ! Non ! Non ! Quand même pas.... Il faut quand même que je fasse amende honorable. Mon utilisation du mot "peuple" était par trop maladroite, j'avoue, j'avoue. Car le peuple, j'y ai réfléchi aujourd'hui, j'en fais aussi partie finalement. Et cette partie a voté oui. Il y a peuple et peuple en fait. Ceux qui n'ont pas peur de l'avenir et qui auraient pu croire en leur drapeau. Et ceux qui ont déjà peur de leur présent et qui font semblant de croire en leur coq. Euréka !
Donc, reprenons, ce n'est pas tant le peuple qu'il faut dissoudre, comment ai-je pu dire ça moi - la colère sans doute, que ces imbéciles nihilistes extrémistes qui partouzent dans mes commentaires. Ah quelle meute ! Ils n'ont pas le triomphe serein, les bouseux ! on finit même par se demander si certains d'entre eux n'ont pas honte d'avoir gagné. Quelle violence quand même ! Je ne sais si j'y arriverais à bout. Le rebiffage cocardier, ça vous excite un autochtone ! Au moins, je les aurais senti de près les boulangistes priapiques, les pétainistes effervescents, les pro du 21 avril. Quand on pense que la plupart d'entre eux avaient voté contre Le Pen le 28 avril et qu'ils ont voté avec lui ce 29 mai... Mais voilà encore un argument qui ne fera ici aucun effet puisque ce sont surtout les péquenots du non de droite qui envahissent mon forum. Il faut trouver autre chose.
Je relis... Tiens, on me demande où je prends mes hosties. On veut mettre en contradiction mon oui avec mon catholicisme. Que je manquerais de charité et tout et tout. Et juste après (ou juste avant), on me dit que ce traité allait nous bouffer. Ah bon ? Autrement dit, les oui manquent de charité chrétienne car ils ont voté pour un traité qui précisément allait les obliger à partager leurs richesses ? Le letton contre le frenchie ? Le polonais contre l'allemand ? Diable ! on s'y perd.
Ce qui est certain, c'est que l'Europe, c'est la chance des pays pauvres de l'Union - et d'ailleurs eux le réclament à corps et à cri ce traité "trop libéral" et ne comprennent pas pourquoi nous disons qu'il n'est pas assez social. Heu... Pas assez social pour qui ? Pour nous ou pour eux ?
Tsss... il était évident que le oui, à condition qu'on se batte un peu, allait dans le sens de nos intérêts (ce qui n'a rien d'infamant, je le dis aux mystiques de passage) mais allait aussi dans le sens de ceux des autres pays qui n'ont pas peur d'en vouloir. Le voilà, le courage, la charité, l'altruisme. Votre non infect est précisément celui du petit ego qui n'ose plus bouger, plus agir et qui ne trouve rien moins que de se fermer à l'autre. Et vous appelez ça "destin", "renaissance", pourquoi pas "résurrection" tant que vous y êtes, pauvres nuls... LE OUI ETAIT UNE TENTATIVE D'UN NOUVEAU "VIVRE ENSEMBLE" ENTRE PEUPLES QUI NE SE FONT PLUS LA GUERRE. Mais la guerre, ça vous manque visiblement mes petits frères décérébrés... Et lorsque vous dites que vous rêvez d'une Europe plus idéale, plus humaniste, je me dis que vous êtes comme dans cette histoire juive où un juif dit à un autre qu'il serait prêt à lui donner une voiture s'il en avait quinze, un palais s'il en avait quatre, et même un million s'il en avait dix, mais qui refuse de lui donner une paire de chaussettes car précisément il en a réellement trois paires.
(Et je t'en prie Juan, ne va pas chercher là-dedans je ne sais quel antisémitisme larvé de "haine exsudée" ou je ne sais trop quoi. Patiente, je finis ma partie de booling et je m'occupe de tes hallucinations.)
Ainsi sont donc les "non". Des gens ultra généreux, top-idéalistes, super sympas en rêve, mais de sacrés égoïstes, nombrilistes et superindividualistes en réalité.
(J'avoue que je tape un peu au hasard, m'adressant à la fois au non de droite et au non de gauche. Ben oui, comprenez-moi, vous êtes nombreux, mais chacun reconnaîtra sa part, j'en suis sûr.)
Bon vous êtes toujours là ?
Non ! Non ! Non ! Quand même pas.... Il faut quand même que je fasse amende honorable. Mon utilisation du mot "peuple" était par trop maladroite, j'avoue, j'avoue. Car le peuple, j'y ai réfléchi aujourd'hui, j'en fais aussi partie finalement. Et cette partie a voté oui. Il y a peuple et peuple en fait. Ceux qui n'ont pas peur de l'avenir et qui auraient pu croire en leur drapeau. Et ceux qui ont déjà peur de leur présent et qui font semblant de croire en leur coq. Euréka !
Donc, reprenons, ce n'est pas tant le peuple qu'il faut dissoudre, comment ai-je pu dire ça moi - la colère sans doute, que ces imbéciles nihilistes extrémistes qui partouzent dans mes commentaires. Ah quelle meute ! Ils n'ont pas le triomphe serein, les bouseux ! on finit même par se demander si certains d'entre eux n'ont pas honte d'avoir gagné. Quelle violence quand même ! Je ne sais si j'y arriverais à bout. Le rebiffage cocardier, ça vous excite un autochtone ! Au moins, je les aurais senti de près les boulangistes priapiques, les pétainistes effervescents, les pro du 21 avril. Quand on pense que la plupart d'entre eux avaient voté contre Le Pen le 28 avril et qu'ils ont voté avec lui ce 29 mai... Mais voilà encore un argument qui ne fera ici aucun effet puisque ce sont surtout les péquenots du non de droite qui envahissent mon forum. Il faut trouver autre chose.
Je relis... Tiens, on me demande où je prends mes hosties. On veut mettre en contradiction mon oui avec mon catholicisme. Que je manquerais de charité et tout et tout. Et juste après (ou juste avant), on me dit que ce traité allait nous bouffer. Ah bon ? Autrement dit, les oui manquent de charité chrétienne car ils ont voté pour un traité qui précisément allait les obliger à partager leurs richesses ? Le letton contre le frenchie ? Le polonais contre l'allemand ? Diable ! on s'y perd.
Ce qui est certain, c'est que l'Europe, c'est la chance des pays pauvres de l'Union - et d'ailleurs eux le réclament à corps et à cri ce traité "trop libéral" et ne comprennent pas pourquoi nous disons qu'il n'est pas assez social. Heu... Pas assez social pour qui ? Pour nous ou pour eux ?
Tsss... il était évident que le oui, à condition qu'on se batte un peu, allait dans le sens de nos intérêts (ce qui n'a rien d'infamant, je le dis aux mystiques de passage) mais allait aussi dans le sens de ceux des autres pays qui n'ont pas peur d'en vouloir. Le voilà, le courage, la charité, l'altruisme. Votre non infect est précisément celui du petit ego qui n'ose plus bouger, plus agir et qui ne trouve rien moins que de se fermer à l'autre. Et vous appelez ça "destin", "renaissance", pourquoi pas "résurrection" tant que vous y êtes, pauvres nuls... LE OUI ETAIT UNE TENTATIVE D'UN NOUVEAU "VIVRE ENSEMBLE" ENTRE PEUPLES QUI NE SE FONT PLUS LA GUERRE. Mais la guerre, ça vous manque visiblement mes petits frères décérébrés... Et lorsque vous dites que vous rêvez d'une Europe plus idéale, plus humaniste, je me dis que vous êtes comme dans cette histoire juive où un juif dit à un autre qu'il serait prêt à lui donner une voiture s'il en avait quinze, un palais s'il en avait quatre, et même un million s'il en avait dix, mais qui refuse de lui donner une paire de chaussettes car précisément il en a réellement trois paires.
(Et je t'en prie Juan, ne va pas chercher là-dedans je ne sais quel antisémitisme larvé de "haine exsudée" ou je ne sais trop quoi. Patiente, je finis ma partie de booling et je m'occupe de tes hallucinations.)
Ainsi sont donc les "non". Des gens ultra généreux, top-idéalistes, super sympas en rêve, mais de sacrés égoïstes, nombrilistes et superindividualistes en réalité.
(J'avoue que je tape un peu au hasard, m'adressant à la fois au non de droite et au non de gauche. Ben oui, comprenez-moi, vous êtes nombreux, mais chacun reconnaîtra sa part, j'en suis sûr.)
Bon vous êtes toujours là ?
Ils sont toujours là. Je continue.
Donc, mon cher Juan, tu me fais l'honneur d'une longue réponse dans ta zone où j'apparais comme une sorte de collabo antisémite qui par haine refoulée pour la France fait tout pour la vendre à l'ennemi (l'Europe confondue à l'Allemagne nazie, tu n'es décidément pas sorti de la peur du boche, mon vieux...). Ah la rhétorique ! ce soir, elle perdra l'un de nous, je crois. Qui se pétainisera le plus ? Qui traitera le plus fort l'autre de nazi ? Qui aura le plus de Godwin ?
D'autant que, sans vouloir retourner ta parole comme un gant, je te ferai remarquer que le collabo, c'est bien celui qui se replie dans son fief envahi mais qu'un chef providentiel lui dit qu'il n'est pas si envahi que ça. Le collabo, c'est celui qui se persuade que sa nation a encore la côte - alors qu'elle ne vaut plus rien depuis longtemps, que ses bonnes vieilles valeurs le préservent de tout, qu'il va d'ailleurs se faire une crise mystique pour s'aider, et que son ennemi n'est pas celui qui l'a mis plus bas que terre mais ceux qui veulent s'associer avec lui pour s'en sortir. En revanche, le résistant, c'est celui qui va à Londres, qui n'a pas peur de traiter avec des gens qui fondamentalement font partie de sa famille et qui réussit le tour de force de faire que la France, au final, soit du côté des vainqueurs.
Vois-tu, pour moi, l'Europe, c'était le seul projet d'envergure de notre génération. Le seul qui pouvait me donner une certaine idée de mon pays, le seul qui pouvait refaire de nous des vainqueurs. On commençait à la faire, cette Europe, et ce qui était bien, c'est que c'était nous les patrons - avec les Allemands. Ce non absurde a changé la donne. Pour nos voisins, il ne signifie rien d'autre qu'on n'y croit plus. Et c'est vrai, on n'y croit plus. On est accablé. On se croit foutu. Le trouillomerde à zéro. Et toi aussi, Juan, tu pourras utiliser toute ta verve et tes injures, faire toutes tes habituelles crises d'épilepsie verbale, tu ne pourras jamais prouver que ce non n'était pas un réflexe protectionniste, conservateur et sécuritaire. D'ailleurs, pourquoi t'en cacher ? tu pourrais le dire tel : "nous les Français, nous n'avons pour l'instant plus de force vitale, nous risquons de nous faire avoir par tout le monde tellement nous sommes faibles, donc pour le bien de notre nation, nous préférons ne pas entrer tout de suite dans cette Europe trop puissante pour nous, et peut-être même jamais car on ne sera jamais plus à la hauteur mais heureusement comme disait Léon Bloy....." Là, ça aurait pu être acceptable. Mais sombrer dans le "sale collabo, moi l'résistant !" c'est un peu court, c'est même débile, et c'est typique de l'homme du ressentiment qui ne peut pas supporter la force chez les autres et à qui il ne reste plus que de faire passer sa violence à lui pour de la force. Ce qu'il ne peut physiquement supporter, c'est qu'un autre décide d'aller au charbon, se retrousse les manches, prenne des risques (car le oui, c'était un risque), ... Là, ça lui cuit trop à l'impotent.
Il doit s'en prendre à quelqu'un. Les élites. Les politiques. Le pouvoir. Ah comme il vomit tout ça ! Comme il se persuade qu'on lui cache tout et qu'on ne lui dit rien. Non Juan, je trouve ça nul, écoute. Ton ami Serge et toi sombrez dans le plus parfait poujadisme et dans lequel ont sombré tant d'intellos de droite. A cause de vous, on ne peut même prendre la pose de l'antimoderne. On ne peut même plus être "inactuel" tant vos sueurs froides d'hexagonaux en danger ont mouillé toute position intempestive.
A chacun ses ennemis pratiques, c'est vrai. On vomit les patrons à gauche, on défèque sur les élites à droite - dans les deux cas, on sanctifie le peuple forcément sublime. Quelle bêtise ! Ne vous êtes jamais vous dits que ces élites qui vous révulsent tant ne sont que le miroir de votre peuple chéri ? Qu'il n'y a strictement aucune différence entre Chirac, Sarko et Fabius et les chirac, sarko et fabius que l'on rencontre partout tout le temps ? Vous vous gargarisez en disant que votre vote n'a rien à voir avec les leurs, alors que c'est le même. La pauvre Sophie B pourra se poser la question de toutes les manières qu'elle voudra, elle a pensé, réfléchi et voté comme De Villiers et Le Pen. Et moi comme Sarkozy - mais dans son esprit, c'est moi le mec fascisant.
Bien entendu, comme dirait de Savy, l'électeur lambda n'intellectualise pas tout ça, il vote oui ou non sans se poser toutes ces questions. Il n'empêche qu'il fonctionne pareil. S'en prendre aux élites, c'est faire du refoulement pur et dur. C'est combler l'honneur qu'on a perdu par une bonne conscience lâchement gagnée. Au fait pour qui votes-tu d'habitude ? Avant de poster quoi que ce soit, on devrait d'abord dire pour qui on vote - ça clarifierait tout de suite les choses.
En quels termes tu parles de l'Europe, ça on le sait ! "Médecin légiste", "veilleuse de morts" "monstre invisible", etc. Oui, l'Europe, pour toi, c'est bien ce qui va nous engloutir. Tu as peur Juan. Tu as peur et tu n'aimes pas la France. C'est toi et tous ceux qui votent non qui profondément désespèrent de notre pays. Si vous aimiez la France, vous l'auriez affirmée, vous l'auriez mise à la tête du continent, vous lui auriez redonné la possibilité d'être la locomotive des vingt-cinq pays dont on aurait pu être en plus les éducateurs, on aurait même pu retrouver cet instinct impérialiste qui nous manque tant, mais non, rien, rien, rien...
Bonne nuit quand même.
Donc, mon cher Juan, tu me fais l'honneur d'une longue réponse dans ta zone où j'apparais comme une sorte de collabo antisémite qui par haine refoulée pour la France fait tout pour la vendre à l'ennemi (l'Europe confondue à l'Allemagne nazie, tu n'es décidément pas sorti de la peur du boche, mon vieux...). Ah la rhétorique ! ce soir, elle perdra l'un de nous, je crois. Qui se pétainisera le plus ? Qui traitera le plus fort l'autre de nazi ? Qui aura le plus de Godwin ?
D'autant que, sans vouloir retourner ta parole comme un gant, je te ferai remarquer que le collabo, c'est bien celui qui se replie dans son fief envahi mais qu'un chef providentiel lui dit qu'il n'est pas si envahi que ça. Le collabo, c'est celui qui se persuade que sa nation a encore la côte - alors qu'elle ne vaut plus rien depuis longtemps, que ses bonnes vieilles valeurs le préservent de tout, qu'il va d'ailleurs se faire une crise mystique pour s'aider, et que son ennemi n'est pas celui qui l'a mis plus bas que terre mais ceux qui veulent s'associer avec lui pour s'en sortir. En revanche, le résistant, c'est celui qui va à Londres, qui n'a pas peur de traiter avec des gens qui fondamentalement font partie de sa famille et qui réussit le tour de force de faire que la France, au final, soit du côté des vainqueurs.
Vois-tu, pour moi, l'Europe, c'était le seul projet d'envergure de notre génération. Le seul qui pouvait me donner une certaine idée de mon pays, le seul qui pouvait refaire de nous des vainqueurs. On commençait à la faire, cette Europe, et ce qui était bien, c'est que c'était nous les patrons - avec les Allemands. Ce non absurde a changé la donne. Pour nos voisins, il ne signifie rien d'autre qu'on n'y croit plus. Et c'est vrai, on n'y croit plus. On est accablé. On se croit foutu. Le trouillomerde à zéro. Et toi aussi, Juan, tu pourras utiliser toute ta verve et tes injures, faire toutes tes habituelles crises d'épilepsie verbale, tu ne pourras jamais prouver que ce non n'était pas un réflexe protectionniste, conservateur et sécuritaire. D'ailleurs, pourquoi t'en cacher ? tu pourrais le dire tel : "nous les Français, nous n'avons pour l'instant plus de force vitale, nous risquons de nous faire avoir par tout le monde tellement nous sommes faibles, donc pour le bien de notre nation, nous préférons ne pas entrer tout de suite dans cette Europe trop puissante pour nous, et peut-être même jamais car on ne sera jamais plus à la hauteur mais heureusement comme disait Léon Bloy....." Là, ça aurait pu être acceptable. Mais sombrer dans le "sale collabo, moi l'résistant !" c'est un peu court, c'est même débile, et c'est typique de l'homme du ressentiment qui ne peut pas supporter la force chez les autres et à qui il ne reste plus que de faire passer sa violence à lui pour de la force. Ce qu'il ne peut physiquement supporter, c'est qu'un autre décide d'aller au charbon, se retrousse les manches, prenne des risques (car le oui, c'était un risque), ... Là, ça lui cuit trop à l'impotent.
Il doit s'en prendre à quelqu'un. Les élites. Les politiques. Le pouvoir. Ah comme il vomit tout ça ! Comme il se persuade qu'on lui cache tout et qu'on ne lui dit rien. Non Juan, je trouve ça nul, écoute. Ton ami Serge et toi sombrez dans le plus parfait poujadisme et dans lequel ont sombré tant d'intellos de droite. A cause de vous, on ne peut même prendre la pose de l'antimoderne. On ne peut même plus être "inactuel" tant vos sueurs froides d'hexagonaux en danger ont mouillé toute position intempestive.
A chacun ses ennemis pratiques, c'est vrai. On vomit les patrons à gauche, on défèque sur les élites à droite - dans les deux cas, on sanctifie le peuple forcément sublime. Quelle bêtise ! Ne vous êtes jamais vous dits que ces élites qui vous révulsent tant ne sont que le miroir de votre peuple chéri ? Qu'il n'y a strictement aucune différence entre Chirac, Sarko et Fabius et les chirac, sarko et fabius que l'on rencontre partout tout le temps ? Vous vous gargarisez en disant que votre vote n'a rien à voir avec les leurs, alors que c'est le même. La pauvre Sophie B pourra se poser la question de toutes les manières qu'elle voudra, elle a pensé, réfléchi et voté comme De Villiers et Le Pen. Et moi comme Sarkozy - mais dans son esprit, c'est moi le mec fascisant.
Bien entendu, comme dirait de Savy, l'électeur lambda n'intellectualise pas tout ça, il vote oui ou non sans se poser toutes ces questions. Il n'empêche qu'il fonctionne pareil. S'en prendre aux élites, c'est faire du refoulement pur et dur. C'est combler l'honneur qu'on a perdu par une bonne conscience lâchement gagnée. Au fait pour qui votes-tu d'habitude ? Avant de poster quoi que ce soit, on devrait d'abord dire pour qui on vote - ça clarifierait tout de suite les choses.
En quels termes tu parles de l'Europe, ça on le sait ! "Médecin légiste", "veilleuse de morts" "monstre invisible", etc. Oui, l'Europe, pour toi, c'est bien ce qui va nous engloutir. Tu as peur Juan. Tu as peur et tu n'aimes pas la France. C'est toi et tous ceux qui votent non qui profondément désespèrent de notre pays. Si vous aimiez la France, vous l'auriez affirmée, vous l'auriez mise à la tête du continent, vous lui auriez redonné la possibilité d'être la locomotive des vingt-cinq pays dont on aurait pu être en plus les éducateurs, on aurait même pu retrouver cet instinct impérialiste qui nous manque tant, mais non, rien, rien, rien...
Bonne nuit quand même.
Commentaires
"des vingt-cinq pays dont on aurait pu être en plus les éducateurs, on aurait même pu retrouver cet instinct impérialiste qui nous manque tant"
Vous voyez, là c'est vous qui incarnez le Français "arrogant, coq, donneur de leçon".
Soit vous pensiez vraiment que les Français auraient pu être "les éducateurs de l'Europe", soit c'est une flatterie avec laquelle vous espériez les convaincre d'accepter cette constitution (et les faire tomber dans le piège de leur propre suffisance : en croyant exercer un ascendant sur les autres pays, ils auraient été obligés de s'ouvrir davantage à leur influence). Dans les deux cas, vous vous gourrez.
Lorsqu'on a perdu, il faut le reconnaître. Cette constitution ne représentait pas un triomphe de la France (n'en déplaise à Giscard). La vraie humilité c'est d'accepter le constat que cette constitution ne traduisait pas un rapport de forces qui nous était favorable. Alors tant pis, nous ne serons pas "les éducateurs de l'Europe". D'autres pays n'ont pas autant d'ambition et ne s'en tirent pas si mal. Le Royaume Uni n'a jamais voulu rentrer dans l'Euro et on ne lui reproche pas je ne sais quel "repli sur soi". Nul doute que si la France avait malgré tout voté "oui", la petite musique sur "la France qui tombe", "les Français qui feraient mieux de s'inspirer de ce qui se passe ailleurs" n'en aurait pas moins continué, et que, si le Royaume Uni avait eu le mauvais goût de voter "non", personne ne lui aurait reproché son "provincialisme" ou son "immobilisme"...
Puisque j'ai été aimablement invité à continuer de réagir sur ce site, je ne vais pas me priver de ce petit plaisir...
Contradictions, amalgames et contrevérités, acte 2
Dans cette « mise au point », Monsieur Cormary, vous rajoutez une louche d’insultes et d’injures, d’arrogance et de mépris. Je n’aurais pas cru cela possible – vous aviez quand même passé la barre très haut –, eh bien, vous l’avez fait. J'applaudis.
Florilège : « réactionnaires » ; « sale petite vengeance d'hommes du ressentiment » ; « con » ; « Pitoyables gaulois. Ploucs infâmes. Peuple de m.... » ; « imbéciles nihilistes extrémistes » ; « les boulangistes priapiques, les pétainistes effervescents, les pro du 21 avril » ; « péquenots » ; « pauvres nuls »…
J’ai dû en passer. Qu’importe : votre sens de la mesure et la puissance de vos arguments parlent déjà d’eux-mêmes.
Bon, si on laisse de côté la forme, qui ferait passer un papier du Stalker rédigé dans un de ses mauvais jours pour du Enid Blyton, et qu’on se penche sur vos arguments, on réalise, Monsieur Cormary, que vous frisez la schizophrénie. Non, en fait, vous êtes en plein dedans. Je vous suggérerais d’aller immédiatement consulter un psychologue, si j’avais une chance d’être entendu. Vous conchiez le peuple et la France, cette nation de tarés et de gueux, et en même temps vous développez un discours typiquement nationaliste : faire de la France la locomotive de l’Europe, la mettre à la tête du continent, lui redonner sa grandeur perdue, habituel argumentaire du déclin de notre beau pays, etc.
Plutôt que d’essayer de comprendre les raisons du vote non (raisons multiples, parfois discutables), vous caricaturez, faites des amalgames stupides qui sont autant d’insultes au plus élémentaire bon sens (55 % des Français ont voté comme Le Pen, donc 55 % des Français sont lepénistes – oui, et Socrate est mortel, les chats sont mortels donc Socrate est un chat).
Les Français sont majoritairement pro-européens. Les Français ne souhaitent pas aller faire la guerre à l’Allemagne ou à l'Andorre, mais vivre en paix avec leurs voisins. Les Français ne se sont pas exprimés contre le noble et séculaire idéal européen, ils ont rejetés CE texte constitutionnel sur la pertinence duquel ils étaient appelés à s’exprimer (j’ai écrit "ce" en majuscules, puisque visiblement ça a du mal à rentrer). Un texte censé régir tout le fonctionnement de l’Union, mais figé, lourd, long de 448 articles quand les constitutions française et américaine en totalisent respectivement 89 et 27. Un texte rédigé par une assemblée non mandatée par le peuple (un comble, quand on y pense) – je parle bien sûr ici du peuple européen, pour ne pas prêter le flanc aux accusations de "provincialisme". Un texte impossible à réviser après adoption. Un texte limitant les pouvoirs du Parlement et des représentants élus du peuple, au profit d’une Commission réunissant tous les pouvoirs (judiciaire, exécutif et législatif – relire Montesquieu). Un texte posant comme indépassables les dogmes ultralibéraux (relire l’ahurissant article III-31, qui précise que même en cas de guerre les états doivent s’assurer du bon « fonctionnement du marché intérieur »…) Un texte dont la partie la plus fondamentale, c’est-à-dire la Charte des Droits Fondamentaux, est la seule à se poser comme non contraignante et inférieure aux juridictions nationales. Un texte qui soumet la politique militaire de l’Europe aux intérêts de l’OTAN, c’est-à-dire, faut-il le préciser, aux États-Unis. Un putain de mauvais texte, si vous voulez bien me passer l'expression.
Ce texte a été disséqué, analysé, présenté, discuté, comme rarement auparavant, témoignage d’une véritable vitalité démocratique - cf. le nombre de blogs qui se sont emparés du sujet. Rien que cela, c’était une bonne nouvelle : les citoyens de notre pays ne sont pas encore totalement dégoûtés des questions politiques. Le pays s’est passionné. Les médias n’ont plus parlé que de ça. Le taux de participation a battu tous les records.
Alors vous pourrez caricaturez autant qu’il vous plaira, vous pourrez poser des équations stupides, amalgamer comme tant d’autres le font le refus de ce texte et le rejet de l’idéal européen, prédire avec un ton d’imprécateur la fin de l’Europe, la fin de la France ou la fin du Monde – alors que les institutions européennes fonctionnent toujours très bien, merci pour elles – et ce SANS JAMAIS ÉVOQUER UNE SEULE FOIS LE CONTENU DE CETTE CONSTITUTION. Vous n’empêcherez pas Serge Rivron et ceux qui pensent comme lui de se sentir légitimement « fiers » d’appartenir au peuple qui a voté non au projet de CETTE Europe-là. Leur message n’est pas « non à l’Europe », mais « revoyez votre copie ».
En réalité, vous suintez le mépris bourgeois du peuple. Ça n’a rien de nouveau, cette haine du populo – ça date au moins de la Révolution Française – mais ça resurgit en ce moment. « L'électeur lambda n'intellectualise pas tout ça, il vote oui ou non sans se poser toutes ces questions ». Non, l’électeur lambda ne se pose aucune question. L’électeur lambda est un crétin. Le peuple vote mal, jamais comme on lui dit. On ne devrait pas donner le moindre pouvoir de décision à ce ramassis d’irresponsables.
Eh bien le peuple a voté « non ». Et il emmerde les donneurs de leçons.
Bubastis - scarpentier2005@yahoo.fr
"Un texte limitant les pouvoirs du Parlement et des représentants élus du peuple, au profit d’une Commission réunissant tous les pouvoirs (judiciaire, exécutif et législatif – relire Montesquieu)." dites-vous cher Scarpentier (enfin moins de lâcheté ! bravo ! félicitations !)
EXACTEMENT ! TOUT LE PROBLEME EST LA ! Ce traité est un texte qui limite notre parlement français au profit d'une commission européenne... MAIS C'EST CA L'EUROPE ! UNE CONSTITUTION QUI DEPASSE, dans certains cas, NOTRE SOUVERAINETE ! On peut ensuite dire que le traité était illisible (c'est vrai, mais c'est une question secondaire ça. On ne dit pas non à un idéal parce que la méthode est mauvaise...), on peut dire qu'il est trop libéral comme vous le dites ou pas assez comme le disent les conservateurs anglais, on peut dire tout ce qu'on veut, mais on ne peut pas dire que ce texte était mauvais pour cette raison qu'il nous fait renoncer à une partie de notre pouvoir, puisque vouloir l'Europe, c'est justement vouloir entrer dans un ensemble plus vaste et plus fort et dans lequel, oui, il faudra faire des compromis. Dans tous les cas, la preuve en est faite, aucun texte ne vous conviendra, vous les soit-disant européens, car jamais vous ne renoncerez à ce qu'une commission déborde sur notre parlement. Vous ne serez donc jamais européen.
Toute l'argumentation de Rivron allait dans ce sens : je suis pour l'Europe mais pas pour ce traité qui je le vois bien m'oblige à me défaire de certaines de mes responsabilités si je veux y entrer. Mais je veux quand même y entrer sans renoncer à rien. Non justement !
Vous citez Montesquieu comme le modèle insurpassable - mais c'est précisément Montesquieu qu'il faut lâcher si l'on veut rentrer dans l'Europe. Ne pas avoir peur de lâcher nos anciens modèles - caduques dans le cas d'une adhésion totale à l'Union. Que vous ne soyez pas d'accord là-dessus, pas de problème, mais que vous veniez dire en même temps que CE texte-là ne va pas, c'est que vous n'avez pas compris, que constitutionnellement parlant, il n'y a que CE texte là qui vaille - et qui, quoi qu'on change (lisibilité, morale, économie) contiendra ce point essentiel.
Je vous remercie de l'avoir soulevé. Car elle est là la différence irréconciliable entre les oui et les non.
Vous m'avez mal compris, ou je me suis mal exprimé : je parlais du parlement EUROPÉEN, aux pouvoirs bridés par la Commission – et non du parlement français, dont il est tout à fait normal de mon point de vue que les prérogatives se voient réduites.
Chouette, il y a une suite !
Deux petites remarques. C'est assez drôle d'idéaliser un traité qui n'était tout de même qu'un traité. On ne voit pas trop dedans ce qui aurait pu donner un rôle glorieux et majeur à notre beau pays. Et puis, il est toujours préférable, dans une élection, de faire la campagne avant.
>>> La pauvre Sophie B pourra se poser la question de toutes les manières qu'elle voudra, elle a pensé, réfléchi et voté comme De Villiers et Le Pen.
Parfaitement, mais excusez, on m'a déjà fait le coup, comme à d'autres, et ce genre de manoeuvre culpabilisatrice ne déshonore que vous. Ce NON aura aussi eu la grande vertu de révéler plus clairement votre vrai visage.
>>> Et moi comme Sarkozy - mais dans son esprit, c'est moi le mec fascisant.
Bien entendu. Mais ce n'est pas ça l'important — des fascisants, il y en a d'autres et vous n'en êtes qu'un petit. Non, ce qui vous rend répugnant, c'est que vous n'êtes même pas chrétien, quoi que vous affichiez pour en mettre plein la vue aux gogos. Vous êtes la négation du christianisme. Vous en bafouez l'essence même. Vous êtes le plus parfait des Tartuffes.
"Vous m'avez mal compris, ou je me suis mal exprimé : je parlais du parlement EUROPÉEN, aux pouvoirs bridés par la Commission – et non du parlement français, dont il est tout à fait normal de mon point de vue que les prérogatives se voient réduites."
Dans tous les cas, il s'agira toujours pour la France de renoncer à une partie de sa volonté particulière pour une volonté générale plus grande. Dans tous les cas, nous perdrons en souveraineté ce que nous gagnerons en union européenne. Dans tous les cas, il faudra bien faire un sacrifice. Les gens du oui qui voyaient un peu plus loin que le bout de leur monocle ou de leur bérêt étaient prêt à le faire, et les gens du non se sont trouvés mille raisons, morales dans le cas du "grand public" (dont je fais partie, tiens !), ultra-techniques dans le cas des professionnels, de ne pas le faire.
Ma chère Sophie, quel plaisir de vous voir en ces lieux ! Et votre petit chantage au christianisme est tellement dans votre manière. "Si on est chrétien, faut savoir partager !" Mais il me semble que ceux qui ont voté non ne le voulaient pas justement.
Voilà, vous pouvez repartir. Suivant !
Pourquoi j'ai voté "oui" sans avoir 1 ligne du traité, mais en ayant suivi bcp de débats TV ?
1) parce que je suis d'accord le plus possible avec ma famille politique
2) et surtout - parce que qd des personnalités de l'opposition disent sans haine (ce qui est rare) que ce traité est MEILLEUR que le précédent, je me dis que les Delors, Jospin, Holland, Troskan (?), Voynet, Royal, Lang, Kouchner, etc... ne le font pas pour faire plaisir à tel ou tel politique de droite - je me dis que ces gens-là, qui s'y connaissent un peu qd même - en tout cas bcp plus que moi - ont de sérieuses et objectives raisons de le penser.
A partir de ce moment-là, je n'ai plus hésité une seule seconde.
Un texte qui rassemble des leaders ennemis depuis toujours ne pouvait pas être mauvais.
3) je continuais malgré tout à écouter les débats et ce qui me frappait c'est pourquoi tant de "jeunes" semblaient opter pour le "non" ?
C'est vrai que Besancenot est plus sexy que Delanoé, que Clementine (de la mairie de Paris) plus Simone Veil, que Dupont-Aigan plus que Delors, ...
L'idée de penser que voter "non" c'était faire une petite révolution leur plaisait-il ? sans doute ?
être d'accord avec tous ces grands dirigeants politiques "poussièreux" n'est pas trés flatteur... peut-être ?
"Je suis jeune et je m'oppose ! je ne peux pas être d'accord avec "les vieux" même si c'est pour faire avancer l'Europe ! tant pis ! "
4) que les souverainnistes, nationalistes, le restent : normal
mais ceux qui habituellement votent pour le PS, VERTS, UMP et UDF aient préféré joué les apprentis-sorciers en lançant un ultimatum à la politique intétieure ... se sont trompé de vote ... et comment les gens de ce forum si instruits, si "intelligents", si "réflêchis" peuvent-ils, à ce point, ne pas comprendre la question qui était posée ? ne pas voir ce que les les chefs de leur parti ont vu et surtout ne pas leur faire confiance et les écouter ?
questions :
- pourquoi élisez-vous des hommesz-femmes politiques si c'est pour être à ce point "fantasques" et "infidèles" ?
- êtes-vous sûr de savoir mieux qu'eux (les dirigeants de votre couleur politique) ce qu'il faut faire ?
Giscard disait ds France Europe Express : " gardons un peu de bon sens "
Marion ... bon sens breton !
En fait il faudrait à droite un "Besancenot" - cool ds le look, passionné ds la parole, motivé ds les idées.
*Montalte, on a déjà donné une partie de notre souveraineté à l'Europe, c'est pas nouveau, et avec ce traité on n'en donnait pas incommensurablement davantage. Et rassure-toi là encore, cet état des choses ne va pas changer, Constitution ou pas Constitution.
Toutefois, quand on voit ta réponse à Bubastis (qui m'a l'air d'une personne charmante qui tente d'expliquer et de convaincre plutôt que d'engueuler, bravo à lui), on se demande si tu sais comment ça fonctionne, l'Union Européenne, si tu as le bagage vital en termes de connaissance des instituitions pour pouvoir parler de la Constitution. Parce que c'est bien beau de défendre crins au vent et plume à la main l' "idéal", mais il faut voir comment il s'incarne dans les faits - j'allais dire dans le réel - ton idéal. Car avec ton argumentaire sur l'idéal auquel il faut nécessairement dire oui, le texte aurait pu contenir n'importe quoi, il aurait de toute façon fallu voter pour, au nom de l'idéal. Ca me paraît un peu n'importe quoi...
Enfin, doucement effectivement sur l'argument "vous avez voté comme Le Pen, flagellez-vous avec des orties fraîches". Déjà parce que ça me fait vraiment rigoler venant de toi quand je repense à nos discussions d'il y a trois ans. Ensuite parce que il va bien falloir finir par te rentrer dans la tête que la consultation était un référendum, soit quelque chose qui concerne l'intérêt national (et européen, pour le coup) et qui transcende les clivages des partis (et justement je rappelle que beaucoup de gens du PS étaient pour le non, et même certains à l'UMP). ALors Le Pen aurait pu être pour n'importe quoi, ça n'aurait pas changé le texte sur lequel on avait à se prononcer.
*Celeborn
http://stalker.hautetfort.com/archive/2005/06/01/cormary_ou_la_legende_du_petit_inquisiteur.html
Marion, s'il nous faut voter comme nos représentants, pourquoi alors nous poser la question ?
Un texte de Juan sur son blog, et bien entendu, sans aucun droit de réponse.
et bien que de blablas... pour êtes apparemment un petit cercle mégalos qui aime particulièrement se masturber l'esprit!
Je n'ai pas voté. Je ne tenais pas à m'associer à une certaine catégorie de votants pour le non, et je je voulais pas non plus voter oui. Je ne signe pas un papier définitif, sans possibilité d'évolution!
Cher monsieur Cormary vous vous vantez de votre altruisme en votant oui, tendre la main aux pays les plus pauvres en sachant que votre pays se démunira quelque peu. Belle charité chrétienne...mais vous arguez le fait que si la France avait voté oui votre pays serait un Patron! déjà ça se gâte! plus d'égalité des peuples!
. Combien de français ont réellement voté non pour toutes les raisons que vous clamez?
les français ont voté à 70%, pas toute la population! combien ça fait au juste? pas le courage de compter!
55% ont voté non! combien ça fait?
26% ont voté non car le contenu du traité ne convenait pas à leurs espérances d'une belle Europe. combien ça fait?
3O% ont voté non appartenant à des mouvements extrémistes. combien ça fait? Eux l'Europe ils n'en veulent pas! L'extrême droite par nationalisme exacerbé, antisémitisme, xénophobie! l'extrême gauche, les alter mondialistes, les communistes, par anticapitalisme, antisémitisme etc...mais pas par xénophobie, puisque beaucoup sont d'origines étrangères...bref ça fait pas beaucoup de monde réellement anti européen...
Les Pays Bas aujourd'hui voteront non, quelques pays suivront, et le traité sera renégocié, c'est tout! pas de quoi en faire un drame historique.
Celeborn, Tu quoque fili.
Elle est précisément là la fameuse lepénisation des esprits, celle dont on nous rabat les oreilles depuis tellement longtemps et que jusqu'avant hier soir, je ne prenais pas au sérieux. Le Pen, c'était un symptôme amusant pour ameuter les imbéciles, de gauche particulièrement, alors qu'aujourd'hui, ce sont les imbéciles qui votent avec lui. L'Europe a fait éclater les clivages traditionnels et mis au centre de l'opinion les gens que cette même opinion vomissait jusqu'alors. Psychanalitiquement, ça s'explique, on déteste ceux à qui on ressemble secrètement, on déteste à mort ceux qui disent tout haut etc... Au moins, le 29 mai, la France se sera enfin dévoilée. Pour le coup, Nabe avait raison.
Juan, je ne sais que dire de ton second portrait sinon qu'il répète le premier, toujours cette manie de te citer toi-même, mon cher Robinson Crusoé de la pensée, que tu ne réponds pas plus à mes questions que je ne réponds aux tiennes (mais y en avait-il ?), qu'on se perd toujours un peu dans ta flore tellement riche qu'on ne sait plus où on en est, et que finalement on en sort apaisé plutôt qu'excité. Pour le reste, que dire ? Tu n'aimes pas l'Europe, tu ne crois pas en la France (quand tu dis qu'en effet "la France ne vaut plus rien", au moins ça c'est très clair et un aveu qui me suffit), tu serais de toutes façons très malheureux si quelque chose sortait de de bon de ce pays et qui mettrait à mal tes imprécations, tu as choisi cette posture mi-grandiose mi-grotesque, tu continueras à écrire de belles envolées, et quelques-uns te liront jusqu'au bout. Bon vent !
de Savy:
Faut-il pour autant, pour montrer qu'on existe, voter à l'encontre de nos représentants ?
Que c'est étrange ! !
Qd il y a un choix simplissime ds la réponse : oui ou non
il est intéressant et même important de savoir comment ceux qui "savent", ceux que l'on choisit pour représenter nos opignions, ceux qui travaillent (pour nous) sur le sujet depuis des années, ceux dont c'est le métier (la politique) et qui viennent d'horizons différents, se positionnent ! non ?
et qd la majorité de nos représentants (gauche et droite non extrêmistes) penche du même côté, ne peut-on pas avoir l'humilité de penser qu'ils ont raison ?
Mais je me trompe... sûrement !
Marion
Savy, tu te fous de moi ? Tu sais ce que j'en fais de ton droit de réponse ? Répondre à quoi ? Je me fous de ta réponse, si tu ne l'avais pas encore remarqué. Tu crois que la Zone est un forum ? Tu en as ouvert un, bien peu achalandé du reste : restes-y si le concept C'est mon choix te passionne ou écris-moi ta si impérieuse "réponse"...
Je ne réponds pas vraiment, il est vrai, à Montalte, qui n'a pas franchement bien compris la charge du premier de ces deux textes (je doute qu'il y en ait trois)..., je creuse ce qui me paraît être une drôle de cécité et répète, oui, ce que j'ai déjà dit puisque apparemment tu as l'air, Montalte, de découvrir ce que je raconte.
De belles envolées ? Quelle blague cela, tu dois te contempler dans une glace l'ami parce que, pour l'instant, les envolées (pas si belles que cela) se trouvent plutôt sous ta plume et elles ne font que touiller le même vent : plus d'Europe, moins de France puisque la France est haïssable. Après, quoi ? Ah oui, j'oublie la chute : la FRance ainsi diluée sera bien plus grande, ouverte et généreuse, Amen...
J'aime la France, tu te trompes mais je n'ai point ton mépris, toi, Français de souche, à l'égard de son peuple parce que, finalement, je ne suis qu'un immigré ; j'essaie simplement, aussi immodestement que possible (ou modestement, c'est selon), de tenter de provoquer un sursaut, au moins quant à l'indigence de ses lettres. Peine perdue ? Je sais. Tâche impossible ? Evidemment, d'où cette nostalgie, cette tristesse ou même, pour te plaire, ce désespoir à la Anders qui n'est pas bien secret tout de même. Mais j'agis bordel, je ferraille et je dis quand il faut le dire : ça, c'est de la merde, toujours en pointant du doigt, respectueusement, ce qui n'en est pas.
Toi, mon bon guichetier ? Tu es le rhéteur de la première pensée, la bonne, celle qui, toujours, nous avertit d'un danger : tu l'écris, tu l'exposes, nous montrant justement le bon sens de cet avis primesautier (ex : les livres de Bernanos sont mal écrits, tu l'as dit dans le JdC) et puis rien d'autre, tu en restes là, tu te forces parfois, certes, encore dans le cas de Bernanos, à dire tout de même qu'on se fiche du fait que ses bouquins sont mal écrits, façon de faire passer, avec un horrible clignement de l'oeil, ton profond mépris, latent, souverain, altier, d'une morgue qui finalement, au bout de quelques secondes de lecture de tes textes, est visible comme le nez de Pinochio. Mon gentil Spider-man, tu es et tu resteras le plumitif de la pensée inchoative, de bon sens, moyennement vraie, moyennement fausse mais exposée avec une verve de fonctionnaire sans laquelle elle ne serait rien de plus que la phrase et toute la pensée de ceci : un beauf.
Bon vent Montalte.
Vous m'avez déçu, Montalte : je vous maraboute !
http://www.virtualsined.com/marabouts/mmm/mmm.php?url=http%3A%2F%2Fpierrecormary.blogspirit.com%2F&image.x=36&image.y=10
"L'esprit de vengence, tel est ô mes frères la forme suppérieure de la réflexion de l'homme à ce jour ; et où il y avait souffrance, là il devait toujours y avoir châtiment" (Nietzsche)
L'homme du ressentiment a voté. Qu'on ne me parle pas de ceux qui avaient de bonnes raisons de voter non, que je ne partage pas mais que je peux estimer. Ceux là qu'ils aillent en paix. En tous cas, je ne leur jetterai pas la pierre.
Parlons plutôt de l'homme du ressentiment, qui a pris le pouvoir encore une fois ce dimanche dernier et s'assume très bien comme tel, qui a confisqué le pouvoir à l'élite parce qu'il hait toute idée que qui que ce soit puisse lui être suppérieur. Parlons de ceux là qui savaient pertinemment qu'ils votaient contre quelqu'un et pas pour quelque chose ( ni pour quelqu'idéal. N'allons pas trop loin, l'homme du ressentiment n'a que faire d'idéaux, il se conserve, c'est déjà bien, et surtout il coupe toute les têtes qui le dépassent dès qu'on lui en donne l'occasion).
Parlons de tous ces handicapés de la réflexion qui se pâment de plaisir à l'idée que la démocratie leur donne à chacun une jolie occasion d'exercer le juste châtiment. Parlons d'eux et regardons les, du haut de leur citadelle citoyenne, parler de justice et d'autre Europe, quand ils ne sont qu'une bande de miteux, incapable d'aucun sacrifice, c'est à dire d'aucune oeuvre ni d'aucune rupture.
Rompre c'est sacrifier, oeuvrer c'est sacrifier. Sacrifier non sa vie ni son idéal, mais ce qui précisément doit être sacrifié, abandonné car illusion plombante : l'illusion de notre claustration frileuse comme bonne. Souhaiter une Europe comme une grande France et refuser tout compromis, refuser le consensus qu'on nous a présenté, c'est vouloir rompre sans sacrifier ce qui doit l'être, c'est discourir en charentaise et au final, ce n'est rien, c'est du vent, et certainement pas de l'Histoire.
L'histoire ne s'accomplit que par la rupture, la rupture que par le sacrifice de ce qui doit être abandonné malgré qu'on s'y raccroche toujours d'abord par facilité et ignorance.
Mais l'homme du ressentiment a dit non, le seul sacrifice qu'il vénère est celui païen du bouc émissaire. L'homme de la rue a dit non, et porte haut et fort les valeurs de la société sacrificielle, de ses boucs émissaires de son paganisme festif. Il vénère la loi du Surmoi, "haine de Dieu, reproche à Dieu d'avoir si mal fait les choses" ; mais comme Dieu, l'homme de la rue s'essuie les pieds dessus, il l'a remplacé très aisément par tout ce qui peut être au dessus de lui : l'homme politique en premier lieu.
Qu'importe la vraie rupture et le vrai sacrifice, il préfère crier vengence et cogner bien dur sur ceux d'en haut, au fond, c'est ce qu'il a toujours voulu, et il ne cherche rien d'autre.
"Savy, tu te fous de moi ? Tu sais ce que j'en fais de ton droit de réponse ? Répondre à quoi ? Je me fous de ta réponse, si tu ne l'avais pas encore remarqué. Tu crois que la Zone est un forum ? Tu en as ouvert un, bien peu achalandé du reste : restes-y si le concept C'est mon choix te passionne ou écris-moi ta si impérieuse "réponse"... "
Je n'oserai jamais me foutre de toi, astre de l'Univers, remarqué par l'hebdomadaire de la branchouille bobo ouiouiste. Je ne réclamais pas ce droit de réponse pour moi, mais pour montrer qui tu es à tes nouveaux courtisans potentiels. Pourquoi je t'écrirai ? Alors que c'est toi qui m'envoie au moins un courriel tous les jours. Lorsque j'ai commencé à te lire sur différents forums depuis très longtemps, tu me paraissais un peu intéressant, plus compréhensible que maintenant, mais depuis que tu t'es associé à la meute des loups contre Matzneff et maintenant contre Montalte, tu n'as plus aucun intérêt à mes yeux. Merci d'avoir daigné me répondre.
Juan, garde ton sang froid par pitié. Et cesse d'inverser les positions et les vérités, cesse de m'habiller de tes propres habits d'inquisiteur (c'est moi qui disais ça de toi dans mon excellent papier te concernant dans le JDC), cette manière de penser si tordue, si perverse, si typique de ton signe poissonneux finit par fatiguer. Oui, en effet, "envolées", quand tu te compares à Savonarole, rêvant d'être brûlé en place publique. Au cas où tu ne l'aurais pas remarqué, c'est moi que la "vindicte" a brûlé ces derniers temps - et tu en fais largement partie de cette vindicte. Tu parles du prophète isolé ! Tu devrais te reconvertir en bon chef de meute, mon ami. Au fait, je ne m'en plains pas du tout du bûcher, c'est moi qui ai cherché la bagarre, et même si j'avais tort sur toute la ligne, j'assume tout ce que j'ai dit, mais je trouve comique, tragicomique, que cela soit toi qui veuilles absolument passer pour le martyr de service, toi qui a fait partie de ce peuple qui n'est bon qu'à lyncher. On devrait se retaper les films de Fritz Lang.
Mon bon Savy, c'est sans doute là un de tes légendaires propos insignifiants, n'est-ce pas ?
Précisions : je me fiche de possibles courtisans, répondant à toutes les lettres censées que je reçois du mieux que je le puis.
Les courriels dont tu parles : tu es dans une liste d'envoi et j'ai mille fois demandé que celui qui voulait ne pas être tenu au courant des publications de la Zone se manifeste. A toi de le faire, un petit nom comme le tien ne changera pas grand-chose.
La presse oui-ouiste : qui a dit le contraire ? On m'a interrogé, j'ai répondu, point final. Pauvre ami sans doute, qui n'a pas eu droit à une courte mention chez les oui-ouistes, allez, retourne nourrir ton petit blog mon Hannibal.
La meute des loups contre Matzneff, contre Montalte ? Ces deux-là sont sur le même plan sans doute ? Belle blague...
Je n'ai eu besoin de personne, sur le forum et dans la Zone, pour dire ce que je pensais de Matzneff et, ici, ce que j'ai pensé de l'immonde texte (le premier, le deuxième est du même tonneau aigre) de Montalte... Du reste, une fois de plus, c'est vraiment se foutre de la gueule des différents intervenants, ici, qui ont dit, avec d'autres arguments que les miens et pas moins de force, ce qu'il pensaient du faux curé Montalte... Mépris, encore une fois, venu de quelle plume insigne je vous prie, ah !
Vois-tu mon noiraud : quelque chose ne me plaît pas, je le dis, quitte à gêner un forum entier (feu celui de Vebret) ou à indisposer ta digestion de punaise suceuse.
Prends de la haute petit Hannibal et cesse de suivre papa-fouetteur même si, chez les cormariens, la tradition semble solide qui nous fait reluquer les maîtresses et autres saïdiques dominantes de toutous apprivoisés.
Savy, tu es un petit toutou, un caniche, tu en as d'ailleurs le physique si mes souvenirs sont bons. Dès que j'ose dire que Montalte est méprisable dans ces deux textes, tu ne peux t'empêcher d'uriner ta petite flaque de peur. Apprends donc à aboyer.
Montalte, après le caniche, son maître, qui n'est peut-être lui-même que le toutou d'une maîtresse ? Oups, que n'ai-je pas dit...
Voyons, je n'ai rameuté, ici personne. Tu as répondu à un texte que j'avais publié de Rivron et j'ai réagi, non pour le défendre mais parce que ton texte puait la trouille, la haine... J'ai écrit un texte contre le tien, qui a plu, en tous les cas qui a pulvérisé ta petite cotte de porcelaine, derrière laquelle, je le répète, un singulier, un immense mépris s'est déclaré, aux yeux de beaucoup je crois.
Martyr ? Encore une fois, je souris. Ai-je l'ai d'un martyr ? Ai-je pleuré ? Geint ? Me suis plaint en me gargarisant, je te cite, de faire péter les stats et d'en recevoir plein la tronche ? Garde ton calme mon patelin jésuite, ton masque de cire est en train de dégouliner et, si tu n'y prends garde, seuls Hanni-la-Balle et le lémure risquent de venir encore flairer tes petites joutes pseudo-paradoxales.
Rien à dire de plus que ce que j'ai amplement développé dans mes deux textes te concernant et qui, si tu prenais la mesure de ce qu'ils avancent, t'auraient probablement aidé dans une réponse moins hors-sujet et méprisante...
Je te l'ai dit : bon vent.
Il est rigolo votre concours de martyrs :)
Ah oui, aussi, c'est fou tout ce ressentiment que vous avez contre l'homme du ressentiment.
Quant à la vindicte, *Montalte, en commençant ton message par "Salauds de pauvres" et en terminant par "et c'est le peuple qu'il faut dissoudre" (l'originale est de Brecht, mais je crois qu'il employait l'expression de manière plus humoristique), tu t'y attendais quand même un petit peu à recevoir davantage de tomates que de fleurs, non ? C'était même presque un peu l'idée de départ, on peut dire, non ?
Juste un petit mot à Juan pour terminer : tu écris "J'aime la France, tu te trompes mais je n'ai point ton mépris, toi, Français de souche, à l'égard de son peuple parce que, finalement, je ne suis qu'un immigré. J'imagine que ça doit se développer, mais en tant que Français de souche qui aime la France et ne la méprise pas, je trouve ton opposition pas particulièrement éclairée ni éclairante, pour le coup.
*Celeborn
Marrant de voir le Stalker prendre la défense du peuple. Un de ses billets s’intitulait « Odi profanum vulgus et arceo » (je hais la foule profane et m’en tiens à l’écart). Tu es maso, Asensio, tu devrais tourner dans des snuff movies ou demander à Saïda de te fouetter.
Puis-je poser une question sans pour autant me faire descendre en flamme ?
A quel moment vous bossez les uns et les autres ? Sont-ce les 35 H qui vous laissent tout loisir de noircir des pages et de répondre à la réponse de la réponse de la réponse de la réponse ? Donnez-moi le secret, Oh ! oui...
Ho ! les singes hurleurs, si vous arrêtiez ces imbitables conneries, à la fin ? Pour des individus qui vous réclamez du peuple avec un grand P, de la démôcrââââtie ou des élites, selon les cas, vous faites preuve d'une étroitesse d'esprit affligeante, d'une suffisance obèse, et je ne sais si, confronté à cette vision binaire débile, je dois rire ou pleurer... Je suis d'accord avec vous, Montalte, quand vous défendez le Oui, mais il faut bien admettre que ce Non n'est pas seulement celui du ressentiment, même si en effet, pour moi, il arbore surtout le visage et l'âme corrompue de Le Pen et de Villiers - mais je sais n'être pas neutre. Pourquoi ne pas reconnaître, béni-oui-oui bouffi d'orgueil, que tout ceci n'est que pure spéculation, et que, peut-être, ces poupées qui ont fait non-non-non n'ont pas eu tort ? J'en doute moi aussi - que les hystériques aillent simuler leurs orgasmes ailleurs - mais quelle certitude pouvez-vous prétendre avoir ?
Quant aux autres, ridicules de jubilation adolescente, imbus de votre petite opinion au point de l'exhiber comme Catherine Millet étale sa vie sexuelle, amoureux de votre courage de rongeurs, comment pouvez-vous, médiocres imbéciles, ne pas reconnaître que peut-être nous-autres, vaincus du Oui, avions raison - peut-être, ai-je écrit - ? A quoi sert de bomber le torse comme des chimpanzés en grognant hon-hon-non ? Le Oui, si j'ai bien suivi vos joutes diarrhéiques, serait donc celui du troupeau, des faibles, des lâches ? Ah ! ne vous indigniez-vous justement point contre ces grossiers amalgames, ces raccourcis démagos qui ont fait dire à certains que votre Non était celui de la haine ?
Mais jusqu'à preuve du contraire, le plus gros troupeau, dimanche, a voté Non ! Mais je sais pourquoi vous frétillez de la queue, mes agneaux : vous en avez tellement marre de voter pour des loosers que pour une fois, ayant gagné, vous ne pouvez vous empêcher de parader comme des paons !
Admirez donc, je vous prie, le puant opportunisme avec lequel cette meute de hyènes, humant certaine odeur de charogne, s'est mise à ricaner avec force et, apparemment, avec fierté - vous devriez vous trémousser dans une yes-pride ou une no-pride -, après que le Non l'a emporté ! Pâmons-nous devant les timides plaidoyers nonistes (onanistes) éjaculés sur tel ou tel blog, ou ailleurs, après que les sondages ont confirmé l'avantage du Non !
Mais je ne crois pas me tromper en écrivant que ce sont souvent les mêmes qui, d'une complaisance sans borne, pleurnichent à tout bout de champ qu'être de droite est mal vu, qu'ils sont bien courageux d'assumer leurs idées impopulaires... Mais il me semble, bande de lamentins, que ce sont les gauchistes, aujourd'hui, les plus mal considérés ! Se dire de gauche, c'est un peu comme avouer aimer Lara Fabian (cette oie) : on passe pour de gentils gars, mais on a l'air franchement con ! Être de droite, en revanche, c'est plutôt bien vu, c'est être réaliste, c'est même branché, c'est "in" ! "Chic", vous dites-vous, vous prenant pour Dantec !
Et vous osez nous refaire le coup du Non de résistance - à grand renfort de Bernanos et tutti quanti - alors que moi, entouré d'amis gauchistes, je passe pour un réac, voire pire, un monstre, parceque j'ai voté Oui - ce qui me fait plutôt marrer d'ailleurs : nous avons de l'humour - ?!?...
Non, mes amis du Non ! Vous n'avez pas plus de raison que moi (ou Montalte !) de vous prétendre dépositaires d'une Vérité Divine !
"Au plus qu'on est moins grand, au moins qu'on est plus petit", disait Desproges. Prenez-vous ça dans la face.
Ce n'est pas la victoire du non qui pose problème mais les raisons de cette victoire. Cette victoire n'est pas celle d'un non souverainiste, position tout à fait respectable (Cf un probable Non anglais) mais celle d'un non anti-libéral, celle de la défense du modèle français (10% chomeurs depuis 20 ans). Voir de Villiers, Buffet, Besancenot, Le Pen, Fabius, Chirac, certains partisans du oui défendre ce modèle; voir l'hystérie qui s'empare de ce pays dès que l'on parle de marché (mais que veulent ils : Le Gosplan) ne peut que susciter la colère. Colère du rédacteur de ce blog que je partage.
Mon cher Tackler, comme je suis peureux, je m'attaque à Ta Majesté. C'est amusant cet argument, le plus prudent aurait été de ne rien te dire. Non ? Je constate que tu n'a pas pu t'empêcher de t'expliquer au sujet de l'hebdo ouiouiste bobo : on t'a interrogé. Un de mes amis disait : "Mazette voit échec, Mazette fait échec". Tackler voit journaleux, Tackler parle à journaleux.
"Noireau", que veux-tu dire par là rigolo Juan ? Ce n'est pas une attaque raciste j'espère ?
Juan, je me suis permis de te citer sur mon ti forum.
ps. Méfie toi tout de même de ta nouvelle amie.
Votre haine, monsieur Ascensio finit par prendre une dimension jupiterienne !!
Vous profitez des colonnes de Montalte pour lui balancer toute la haine refoulée que vous aviez contre lui ..
Les autres intervenants donnent leur point de vue, avec fougue.. Mais le Français est un peuple latin n'est-ce pas.
Vous, vous ennuyez chez vous dans votre zone, alors vous venez polluer les welblogs des autres.. Un jour vous aurez une attaque cardiaque.. Qui êtes vous pour prendre tant au sérieux le web ? une fois votre ordinateur fermé, vous n'existez plus.. Tenez, en vous lisant (parce que oui je vous lis, comme vous me lisez).. j'ai eu le sentiment que vous aviez une érection (je suis polie chez les autres) à chaque fois que vous vous relisez (devant une glace peut-être).. Vous vous aimez à la folie, et vous detestez le reste de l'humanité.. à tel point qu'on n'arrive pas à vous prendre au sérieux..
Vous savez ce qu'on dit, que celui qui veut la puissance veut surtout cicatriser une blessure narcissique, ou une insatisfaction (sexuelle sans doute chez vous ? n'avez-vous pas évoqué certaines pratiques sexuelles ?)
La vulgarité, monsieur Asencio ne se niche pas dans les mots, mais dans les attitudes.. Vous êtes d'une vulgarité repoussante.
Autre chose.. Vous m'avez citée... ne vous servez pas de moi pour assouvir vos fantasmes ! vous n'en êtes pas digne..
Un chien oui.. mais je ne veux pas d'un chien de cirque !!
(longs éclats de rire)
Jolie cour des miracles, sincèrement.
Et Desensio au milieu, le "gèneur de forums entiers", qui se fait chahuter par ses groupies. Quel tableau...
Pour l'intervention du Slothorp et des commentaires qui ont suivi, voir la nouvelle note.