Jouissive blogosphère ! Le seul monde qui permette l'ubiquité. Etre partout à la fois et chez soi. Tenir trois, quatre ou cinq duels en même temps. Se multiplier à l'infini. Avoir ses propres HORCRUXES répandues sur toute la toile. S'apercevoir que l'on nourrit des gens qui a priori n'en valent pas la peine mais dont on se dit que s'ils vous digèrent, ils feront un meilleur caca, et du coup leur être profond s'en trouvera transfiguré (tant il est vrai que ce que nous mangeons a des conséquences sur notre anus comme dans notre cerveau). Je suis une gousse d'ail, un éclair au chocolat, un steak tartare, un gâteau de riz, un piment rouge. Tous les estomacs me vont. En bon ver solitaire, l'intestinal est mon palais royal, ma chambre secrète, ma sacristie. Je donne la colique ou je constipe, c'est selon. Attention à ma diarrhée ! Même si je suis un très bon transit. Fait pour les palais délicats. Fait aussi pour exploser la gueule des autres. Qu'on pulvérise un connard (taper "forum général" et aller sur le thread "journal de la culture, septembre-octobre 05") ou qu'on cause du dernier film de Michael Haneke avec un cyborg talentueux, fort agaçant pour cette raison, entre deux mots sur le statut de la SF avec un condisciple, trois sur la grandeur de Mahler avec un vrai mahlérien et une petite disputation deleuzienne avec un vrai deleuzien, qu'on retrouve partout notre frère ennemi, notre double dégénéré (à moins qu'on soit le sien !), notre génie dégradant, qu'on aille se ressourcer dans le pays de cocagne d'une chaleureuse viandarde ou qu'on aille jouer au serpent avec une charmeuse sibylline, on fait comme nulle part ailleurs l'expérience des différences, celles des autres et des siennes. Ah tous ces organes en nous qui ne demandent qu'à vivre leur vie, quitte à dégouliner de partout. Sont-ce là ces fameuses Herrschafstegebilde dont parlait Nietzsche - ces "configurations de dominations" ? Si j'ai mal orthographié ou mal dit, qu'on me corrige ! J'apprends aussi. Qui a dit que le Net, ce n'était pas la vie ? Il est la vie la plus grouillante au contraire, celle des vers de terre, des galeries, des tripes et des intestins - d'où ces guerres gastriques où l'on se vomit et où l'on se chie dessus en permanence. Combien en apprenons-nous sur les autres - c'est-à-dire nous-mêmes ? Comme il est doux de se haïr littérairement ! de se faire mal pour de rire - parfois pour de bon. Quel délice d'être sado-maso - c'est-à-dire de n'avoir jamais mal ! Impossible de punir ou d'humilier celui qui a ce goût-là ! Par contre, comme lui peut punir et humilier quand il lui en prend l'envie ! Le sadisme inique du masochiste (dans son étude incomparable, Deleuze n'a pas vu ça). Les autres sont si purs, si facilement atteignables dans leur petite personne. Comme il est doux d'exciser dans la susceptibilité des vaniteux ! C'est ça le secret de cette perversion. Avoir le pouvoir des cuissons et des vexations. Savoir l'effet que font un gros cul violettement zébré ou une baffe glaciale. Maîtriser l'art de la couture au fil rouge. Tout cela est métaphorique, bien sûr, mais fait encore plus mal qu'une vraie baston. Retourner une métaphore contre celui qui l'a fait, lui tordre métaphoriquement le poignet. Faire surgir ses os et sa chair. Le laisser là à gigoter de rage et de douleur. Tout cela grâce aux mots. Mes mots, tes maux. Chacun son lance-flammes, son dard ou son venin. De mémoire d'internaute, il n'y en a qu'une qui possède les trois. Elle se dit morte, alors qu'elle est terriblement vivante. Je l'aime beaucoup. Je lui dédie ce post.
Commentaires
J'applaudis, tout sourire, vos pirouettes joueuses d'aujourd'hui, cher Montalte ! Et pour une fois en plus, personne ne pourra dire que vous ne savez pas écrire de manière concise...
En même temps c'est un peu crucruche d'écrire 78 lignes alors que le message tient sur une banquette de Scrabble : "Entre en scène Esther" (... wé ça fait trop de lettres finalement)
Allez c'est reparti pour un tour ! Venez visiter le grand cirque Cormary (on dirait du Driout...) avec ses monstres de foires, ses mémères obèses et sa voyante illuminé ! 80 commentaires garantis ! Et des stats en flèche !
Tout cela est métaphorique, certes, mais tout de même, beaucoup d'internautes, sur les blogs ou les forums, se vexent au plus haut point, sont touchés jusqu'à ressentir, si nous les croyons, quelque tristesse, ou une authentique colère. De la même façon, les coeurs, surtout féminins, s'enflamment pour un oui ou pour un non. Non, vraiment, je ne les comprends pas.
Il est vrai que le Transhumain, s'il n'est pas encore une pièce de la Machine-Monde, est déjà un homme-machine - un cyborg en effet, Montalte.
Newbie si vous voulez, je viens chez vous... Vous n'avez qu'à me faire une note à la hauteur de mes exigences sexuelles.
IL faut donc en conclure que le Cormary ci-logeant tire des notes à la hauteur de vos exigences sexuelles... ce qui n'est pas très flatteur pour les prétendues exigences ! Déployez-vous un peu, faites la belle, sexualisez-vous et nous en reparlerons.
IL faut donc en conclure que le Cormary ci-logeant tire des notes à la hauteur de vos exigences sexuelles... ce qui n'est pas très flatteur pour les prétendues exigences ! Déployez-vous un peu, faites la belle, sexualisez-vous et nous en reparlerons.
IL faut donc en conclure que le Cormary ci-logeant tire des notes à la hauteur de vos exigences sexuelles... ce qui n'est pas très flatteur pour les prétendues exigences ! Déployez-vous un peu, faites la belle, sexualisez-vous et nous en reparlerons.
Et bien, on est troublé par ma proposition newbie ?
Montalte fait ailleurs ce qu'il a à faire pour me satisfaire... Ici tout est trop petit.
Oups ! Pardon montrouduq, j'en ai trop dit... Si votre fiançée passe ici. Merde, ça va faire mal à sa naïveté.
En ce qui concerne mes exigences newbie, je n'en ai absolument aucune. Je suis une adaptateuse universelle. C'est là tout mon charme. Vous écrivez ce qui vous chante et vous verrez je me déploirai selon vous. Expressément. Mais vous aimez souffrir ?
Car c'est la seule chose qui compte vraiment pour moi. Le reste n'est que blabla...
M'intéresse pas non, pas le temps d'ailleurs. Je vous laisse en Montalte compagnie, SM d'après ce que j'ai cru comprendre.
Mais je me devais de vous féliciter pour avoir bouté le Stalker vers sa coquille vide.
Stalker ? C'est quoi ça "stalker" ? Une marque de steak haché ? Un nouveau produit nettoyant ?
Chère Esther, ma fiancée et moi nous nous faisons un régal de vos échanges nioubesques. Très drôle que celui-ci fiche le camp à la délicieuse proposition souffreteuse que vous lui faisiez.
Vous lui avez dit ?
Point de fuite mon ami cormoran : s'il s'agit de pic à glaces, menottes, brûlures et camisole mieux vaut être plutôt corps qu'esprit. Or, bien que solidement membré et parfaitement équilibré, je me flatte de choyer la lettre contre les coups.
Dans la survie corporelle du masochiste, il ya un état créatif majeur insensé. C'est deleuze qui m'a dit ça un jour.
ou moi qui lui ai soufflé. Je ne sais plus.
C'est comme ça qu'il est tombé ?
Ester Dead & Newbeat Oseven vous devriez vous pacser !
Cher Comary, voilà un beau portrait de la blogosphère. Mais que dire de son intrérêt autre que celle d'une rencontre improbable entre des personnalités, des sensibilités et des intelligences fort variées, mais toujours riches en force et contrastre ?
"Qui a dit que le Net, ce n'était pas la vie ? Il est la vie la plus grouillante au contraire, celle des vers de terre, des galeries, des tripes et des intestins - d'où ces guerres gastriques où l'on se vomit et où l'on se chie dessus en permanence. Combien en apprenons-nous sur les autres - c'est-à-dire nous-mêmes ?"
Oui, voilà le passage de ce texte que je préfère. C'est un miroir, un reflet de nous-même et de toute un génération. Mais au fond ce que révèle le blog c'est peut-être tout autre chose : peu importe le contrôle, le temps de l'instantané, la culture élitiste qui est mort avec l'extinction des grandes idéologies et l'apogée d'une certaine idée de la démocratie et d'une forme de nihilisme que cela entraîne : si on y regarde de plus près cette communauté de blogeurs a une existence culturelle et intellectuelle propre à elle (d'aucuns diront sans intérêt réel) : faisons face à ce que nous sommes : nous sommes peut-être une contre-culture (si ce concept à encore un sens aujourd'hui !!) underground du 21ème siècle. La blogosphère est, comme on le disait entre deux bières, le laboratoire de la pensée et de la création. Peut-être même de l'avenir de l'art. Tout s'y expériemente, tout s'y fait ! Bien sûr, les artistes ou écrivains aboutis iront "publier" leurs oeuvres dans des maisons d'édition ayant pignon sur rue ! Certes ! Là est sûrement l'aboutissement absolu ! (Encore que !)Mais les blogs ne représentent pas tous l'ère du vide ! Ta description me fait penser à un marasme ontologique dans lequel, des âmes brûlées se perdent. En tout cas, ce que je note, c'est qu'un grand nombre, dans cette micro-communauté cybernétique, font sur leur blog, un travail sérieux, esthétique pour certain(e)s, intellectuel pour d'autre. Que les commentaires (hormis quelques perles digne des meilleurs forumeurs enragés du bulbe, ou d'autres plutôt excellents en blagues) viennent contredire, nuancer, approuver ce qui est écrit ou dit. La preuve est là que les blogs prennent une importance non imaginée jusque là. Je me trompe ? C'est Duchamp qui disait que les artistes de "son" siècle n'avaient pas le sens de la révolte : voilà ce qu'est la blogosphère : la révolte des formes, le retour à l'agora, la révolte d'une génération ! Hyper-vide, ou hyper-création, les blogs dans leur souflle collectif proposent une autre façon de se poser dans le monde. En plus, en art, en philosophie, en littérature, la perfection n'existe pas. Et j'ajouterais en paraphrasant Duchamp : inutile de marcher dans les brisées de nos prédécesseurs. Il faut re-inventer ! Le blog par sa liberté de ton (pas de modérateur ou de rédacteur en chef) par sa liberté de forme (pas de format unique) par son indépendance (pas de Chiffre d'affaire) est entrain de se poser comme une vraie révolution, (il n'y a qu'à voir comment des personnalités telles Assou(p)line se sont vite emparées du blog !) ne serait-ce qu'en s'imposant comme une certaine concurrence aux autres médias, en imposant des tons désinvoltes et égotistes différents et multiples qui ne révolutionnent peut-être pas forcément le fond, reste que le souffle original du ton collectif inspirera certainement des intuitions artistiques fortes à-venir ! Wait and see ! Tu me diras !
Bon ! Désolé les deux tourtereaux, vous pouvez reprendre dans vos zébats ! Ouais ! Ouais ! Je sais ! Je suis chiant avec mes conneries !
Wé, idem. Les premiers mots de mon monde viennent d'un certain blog, "viennent" comme une histoire "arrive" parfois. Près de chez vous.
Ceci-dit, j'ai peine à croire que les dramatoques entre bloggeurs soient simulés. Et oui ça fait mal, mais sûrement davantage quand on n'y participe pas, c'est le même principe qu'au cinéma. Inhibition motrice & introversion de l'énergie psychique, donc rêve éveillé : tous les cinéspectateurs du Champo souffrent sauf les personnages.
(merde, je découvre que le café soluble ne l'est pas dans l'eau tiède, merchi les giboulées de nescaoua entre les quenottes)
marc a : Ca ne se voit pas d'ici mais il se pourrait que je sois un homme déjà marié...
Tu as encore écrit "ceci dit", ma-mawie - et rien ne vaut le café noir. "Ceci dit" tu as raison : peu nombreux, à mon sens, sont des simulateurs conscients. C'est peut-être le plus inquiétant : ils n'ont même pas conscience de simuler, incapables de discerner le vrai du faux. Dupes de leurs propres ersatz d'émotions. Le blogomphalos, en un sens, inaugure, ou plutôt consacre, la primauté de "l'affelect" dont le mème est hystériquement propagé par les médias. Ce ne sont que les prémisses du grand saut schizophrénique à venir : lorsqu'au Verbe, lorsqu'à l'écrit, lorsqu'aux processus logiques de la pensée succèdera la pure sensualité-virtualité, cette plongée dans le non-point d'un trou noir ontologique absolu où "je" ne sera plus un autre parce qu'ils seront confondus, non pas réunis mais indistincts, alors l'individu sentient disparaîtra au profit du désindividu sentant. Telle est ma prophétie.
Jolie note aux accents sphinctériens.
„Herrschaftsgebilde“
FN employait trois synonymes pour « volonté de puissance » : le psychologique – l’éternel retour, le physiologique – le sur-homme, le socio-historique – « structures de domination » (Herrschaftsgebilde).
Tout part de l’opposition : devenir – être (le titre de son ouvrage-maître, jamais réalisé) et de son premier objet – la valeur. La jouissance comme critère de valeur (opposée à la vertu). L’intensité (de toute partie défiant l’absurdité du tout ; le romantique l’emportant sur le classique, le marteleur sur le ciseleur) comme chemin de l’éternel retour ; la noblesse – « ni amour ni haine » - comme défaite-triomphe du sur-homme ; le rang des valeurs comme fond de la domination sur l’égoïsme-altruisme, l’eudémonisme, l’instinct du troupeau.
La mort de Dieu comme aboutissement naturel des crépuscules de la vérité, de la croyance, de l’intuition ; Dieu surgissant du cheminement inverse.
Le dépassement du nihilisme comme tâche de soi, comme preuve de la volonté de puissance.
Lu votre «disputation» sur Ecrits-vains - vous gaspillez votre voix sans compter, cher Montalte ! Face aux onomatopées et balbutiements ! D’autre part, c’est de la gymnastique phrastique, de l’hygiène syllogistique, du sparring-partnership avec un sac inerte – bon entraînement en vue des vrais Jeux !
Ubiquité de pacotille : être partout dans la Toile, c'est n'être strictement nulle part.
Des Highlanders de l'estomac ?
Exactement Stalker. L'individu se divise jusqu'à ne plus exister dans un monde où rien n'est vrai - contrairement aux crimes et délits des hordes de barbares aux portes de Paris -, mais qui menace pourtant de subroger le nôtre - cosmos incorporé.
Et merci Juan, vraiment, d'avoir publié le courageux texte de Francis Moury (http://stalker.hautetfort.com/archive/2005/11/05/bellum-civile-ou-civil-war-in-paris-par-francis-moury.html), auquel j'adhère en grande partie et qui a l'intelligence - rarissime - de ne jamais céder aux sirènes racistes ou islamophobes. Ma seule réserve concerne la conclusion. Je ne suis pas certain que la menace de mort - que certains méritent incontestablement - puisse vraiment juguler la violence nihiliste de ces meutes d'humanoïdes que leurs propres actes, n'en déplaise aux bobos gauchistes et à tous les Julien Dray de France et d'ailleurs, ont abaissé au rang d'animaux : il se pourrait même que cette menace radicalise encore l'affrontement et que les bêtes sauvages se mettent soudain à massacrer en masse hommes, femmes et enfants... A moins que, en parfait irresponsables, ils y soient purement indifférents : ne tuent-ils pas des êtres humains comme ils iraient faire un foot ?...
Une chose est sûre cependant : il faut en finir, en finir VRAIMENT de quelque manière que ce soit - et la peur, c'est triste à dire, paraît en effet le seul moyen envisageable -, avec ces criminels, ou le cancer s'étendra inexorablement à l'organisme complet. Ce qui ne doit évidemment pas, surtout pas, exempter l'Etat - qui a laissé naître (n'en déplaise cette fois aux béni-rigides de droite) cette monstruosité - et ses représentants décentralisés et déconcentrés, d'une profonde réflexion sur les actions à mettre en oeuvre pour éviter le pire.
Montalte, votre illustration est bien choisie. Nous sommes au théâtre, chacun à la fois sur scène à jouer son texte et dans la salle à bailler, frémir, applaudir ou huer. Il serait puéril de ne pas admettre que l'on joue, et peu sérieux de ne pas vouloir accorder à ce jeu le sérieux de l'enfance joueuse.
"Chaleureuse viandarde" me plait beaucoup. J'ai faim de bonne mort !
Ceux dont vous parlez, Transhumain, ont les ailes et l'appétit coupés, sinon ils se seraient déjà abattus sur Paris.
Ce gentil monsieur qui photographiait des lampadaires faisait parti des rg et était bien connu dans le quartier pour son activité d'indicateur. Il a eu ce qu'il méritait. Si j'avais été là, je l'aurais sans doute fini avec une pelle sur la gueule ou dans le Q selon la facilité qui m'aurait été offerte.
Oui pleurez, demain votre tour arrive. Vous n'êtes pas digne de vivre.
Vous vous pensez mais n'avez rien d'humain.
Vous vous pâmez poliment sur des auteurs qui sont morts pour leur idées, mort pour une pensée. Mort d'avoir vu ce que vous êtes incapable d'entrevoir chez l'être souffrant.
Vous ? Vous êtes Vichy messieurs dames. Dans la plus pure tradition françaises de vos pères.
Des merdes écrites "haut et fort"... vous êtes mort.
"Le courageux texte de francis moury"... Vous lire est une salissure pour mon âme transhumain.
Non. Je n'appartiens pas à votre monde. Assurément. Rien à voir. Vous vous gargarisez d'un pensée passéiste. Qui a déjà montré ses limites depuis si longtemps. Vous avez peur de l'avenir. Peur de vivre cette révolution dont tous les poètes, les vrais poètes rêvent.
Et l'autre qui s'autoproclame "basque". Mais cet homme est une imposture radicale souillée par l'alcool. Une fin de race. Cet énormité à deux jambes n'a rien du sang de son peuple. Une sous-merde. Définitive. Abjecte. Qu'on le mette au tricot et qu'on en finisse avec sa prose de dégénéré.
Des êtres finit au pipi. Voilà à quoi je parle depuis un mois. Quelle misère génétique.
Courage : fuyons !
Je sais que tu fais ça pour que je t'insulte...
Adieu le quart monde littéraire. Vous m'êtes inutile. Vous mutilez l'être. Voilà la seule chose que vos mots savent faire.
Bon suicide ma chérie.
Oh, quel dommage, tu ne t'es que taillaidée à demi : vois, je te redonne la lame, tombée par mégarde de ta main chancelante.
Tu veux de l'aide ? J'appuierai bien honnêtement sur le manche et, sur tes os affaiblis et si peu lourds qu'on dirait ceux d'un colibri, j'entendrai avec volupté la froide lame chanter sa petite comptine...
Ah !
Pauvre tâche quand on se suicide ici c'est qu'on revit ailleurs. Dans le vrai.
Faut-il être profondément con pour ne pas comprendre cela. Vas-y continue d'appuyer sur la lame triple con. Quel être limité en tout tu fais.
Abject, le papier de Moury paru dans la Zone du Stalker. Putride. Stigmatiser les discours les plus bobos-gauchos, c'est bien, salutaire même. Mais traiter les émeutiers d'animaux tout juste dignes de l'abbatoir, c'est profondément écoeurant.
Désolé de venir le dire ici, mais puisque fort courageusement le Stalker préfère aller polluer les commentaires des autres plutôt que d'oser les accueillir sur son propre terrain...
stalker n'a aucun terrain, juste un parc à crottes.
Moury ce grand homme n'a tout de même pas envie d'être de la même espèce que deux enfants morts électrocutés en fuyant la police. "On ne va pas s'en plaindre".
Sans doute pendant la révolution française stalker et Moury se seraient écrié "Mort aux animaux qui veulent du pain..."
Esther putride : je parlais de ton suicide réel, voyons, quelle lectrice inattentive tu fais... dans la vraie vie, ma chérie, si tu en as une hors de ta cellule capitonnée. Tu veux toujours que je tienne le rasoir ou la seringue, ma petite chienne gâleuse ? Pas de chance tout de même, je suis certain que, même crevée lubriquement sous le soleil, notre bon Montalte-qui-jouit posera, sur ta fente enfin sèche, un regard de concupiscence. Admirateur de Baudelaire me dira-t-il, il s'en sort toujours d'une pirouette...
Alina, un autre commentaire peut-être, les quelques mots laissés ici par vous sont d'habitude bien plus longs ? Vous faites bien : la concision vous va, je ne m'endors point au bout de deux lignes de banalités...
Vous devez être bien seule, ces derniers temps, pour oser alimenter votre blog d'autant d'inepties qui ne font réagir aucun de vos moults lecteurs, pas même les plus farouchement alinesques, id est : seuls et n'ayant rien à faire le soir venu que s'écouter ressasser ses petites insignifiances qui sont votre marque de fabrique, pas devant un miroir mais devant un écran...
Tiens mon double : j'ai failli te croiser, toi et tes deux femmes, hier soir à L'Etoile : comme le videur m'a demandé de ne point entrer sans retirer mon manteau, j'ai préféré m'éclipser.
Tu comprends, j'étais armé de deux ou trois "riot guns", on ne sait jamais, par les temps qui courent, sale manie de Basque...
Tu m'inviteras une prochaine fois, tu me dois bien ça William Wilson jouisseur.
Mes commentaires sont fermés, Juan futé. Mais on m'écrit, on m'écrit...
Et vous, vous n'avez rien de mieux à exposer chez vous que cette prose de vieux con prêt à sortir la carabine pour tirer devant son pavillon ?
Dans toutes les révoltes humaines, toutes déglingées qu'elles soient.
Dans toutes les révolutions, toutes malhabiles qu'elles soient.
Dans tous ces prémices d'un changement. Tout nécessaire qu'il soit.
Il en restera toujours pour crier, reculer, refuser de donner.
Il y en aura toujours pour vouloir du stable. De la non vie. Du non droit.
Il en restera toujours qui s'accrocheront à leur confort et refuseront l'évolution des mondes.
Qui sont ceux là ?
Ceux que l'histoire de la pensée à oublié de nommer...
Ceux qu'on évite de se rappeler tant ils font honte d'avoir existé et d'avoir tenté d'empêcher de faire naître le plus vrai le plus beau qui se cache derrière chaque révolte.
Ceux qui aujourd'hui s'appellent Stalker, Moury ou transhumain.
Esther la goule puante, si tes yeux vitreux agités par les vers étaient animés de la moindre lueur, en d'autres termes s'ils voyaient, tu aurais déjà compris que tes insultes, aussi abjectes soient-elles, ne m'atteindront jamais. Je sais reconnaître les vivants, et de vivante, je n'en connais qu'une ici - ou seulement son ombre.
Tu peux donc gesticuler, éructer, vomir, brandir tes ridicules invectives et tes pitoyables fantasmes assassins, préférer le meurtre à la pensée : je ne fais pas partie de ceux que tu impressionnes.
A te lire, chacun comprendra qui sont les enfants du Mal.
Quant à vous Alina, vous me décevez. Les casseurs, les assassins, n'ont pas les ailes plus brisées que leurs voisins. Ils ne sont même pas désespérés. Ecoutez donc ce qu'en disent les habitants des banlieues touchées ! L'école fait ce qu'elle peut, les institutions font ce qu'elles peuvent, des sommes considérables sont consacrées aux "quartiers défavorisés" et que voit-on ? Des bus calcinés, des flics et des passants agressés, des écoles et des bibliothèques incendiées ! des ECOLES ! Des BIBLIOTHEQUES ! Que devrait faire l'Etat selon vous ?...
stalker je ne vous lis pas. Je vous brûle directement. Pauvre vieux con stérile.
L'éta selon moi devrait vous fusiller.
Rangeons le Kärcher et sortons trois autres K de notre manche :
Obliger les rances partisans du rétablissement de la peine de mort à voir et à revoir en boucle le cinquième "Décalogue" de Kieslowski.
Obliger ceux qui nient tout déterminisme social à voir et à revoir en boucle "L'esquive" de Kechiche.
Obliger ceux qui considèrent les voyous comme des animaux à voir et à revoir en boucle l'"Orange mécanique" de Kubrick.
En leur maintenant les paupières ouvertes de force, s'il le faut.
Voilà qui, à défaut de rétablir l'ordre, assainira au moins un peu l'atmosphère.
Et vous avez beau préférer la pensée au meurtre, il est claire qu'elle, ne vous préfère pas.
Et qu'elle ne veut rien avoir à faire avec vous.
Pauvre petite arrière garde. Vichy n'est pas loin de vous. Tout près même.
Alors comment définir ces nouveaux barbares qui haussent la tête un peu trop ces jours-ci ? Eh bien c’est très simple : ce ne sont ni des Français, ni des hommes religieux ou non, ni des citoyens éduqués ou non. Ce sont des animaux et il faut les traiter comme tels. Ils se sont rabaissés eux-mêmes au rang animal qu’on s’évertue à leur faire abandonner en vain. Ils préfèrent vendre de la drogue, constituer des gangs que de travailler ou que de tenter de travailler. Ils préfèrent brûler des voitures que d’aller en usine en fabriquer sur les chaînes de montage. Ils préfèrent tuer que d’aider les leurs à vivre. Ils n’ont pas de raison de se révolter : ils sont mauvais. Ils font le mal en connaissance de cause, d’une manière bestiale et grégaire. Ces nouveaux barbares défigurent les cités qu’ils habitent et y propagent le mal.
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stalker transhumain... c'était bien la peine d'apprendre à lire et à penser pour en arriver à cautionner ça. C'était bien la peine de nous sortir la grande littérature, les grands artistes de cinéma et d'ailleurs pour en arriver à cautionner ça.
Regardez à quoi vous êtes réduits. Au pire de ce que l'humanité peut produire.
"Ce gentil monsieur qui photographiait des lampadaires faisait parti des rg et était bien connu dans le quartier pour son activité d'indicateur. Il a eu ce qu'il méritait. Si j'avais été là, je l'aurais sans doute fini avec une pelle sur la gueule ou dans le Q selon la facilité qui m'aurait été offerte."
Il y a longtemps queje n'avais rien lu d'aussi con! Comme Gary je salue la connerie quand elle déploie toute sa magnitude. Merci pour cet échantillon d'infini.
J-E, ce n'est pas con, c'est juste un des jets habituels de merde de cette sous-pute crevante (éternellement crevante, apparemment) jouant de son (relatif, ma jolie, je me rapproche de ta carcasse...) anonymat et qui finira bien, si elle n'y prend pas garde, par se retrouver avec une paire de ciseaux plantés dans ses yeux vides de morue. Pas de panique : les médecins consultés m'ont assuré qu'elle pourrait encore vomir, ce qui est sa principale occupation.
Pourquoi, ici, a-t-elle tout pouvoir ? Parce que Cormary le dégénéré entretient sa folie, qu'il en jouit, notre curé défroqué amateur de bonnes chaires (pas de lapsus) : c'est un tout petit bourgeois que notre William Wilson, que voulez-vous, qui, pour se donner quelque frisson, à son âge déjà andropausé, est bien obligé de s'inventer une vie de Gilles de Rais de huitième zone.
Alina, ma chère : retournez donc à vos stamboulioteries et continuez à copier/coller des extraits de vos texticules. Voulez-vous que je vous dise ? Petit Cormary meurt de vous rencontrer, cela lui procurera encore quelques nouveaux frissons, étant donné que vous semblez plus abordable que le cadavre ambulant qu'est cette crevure sous-anale. Vous lui avez dit que vous étiez affreusement timide ? Ne vous en faites pas, en maître es-jouissance(s), il appréciera votre rubescence pré-pubère...
Esther : que dirais-tu d'un sain(t) viol collectif, entre petits dégénérés du 93 s'acharnant sur tes entrailles fouaillées à coup de barre à mine ? Je dis viol parce que, vu ce que l'on te fera subir, j'ai de forts doutes sur le fait que tu acceptes, malgré ta folie évidente : tu sais quoi ?, notre cormaryen hôte aura le droit de filmer et, ensuite, de nous cracher en direct sa goutelette de méat transparent, pourquoi pas sous la forme d'un fichier Mpeg, ici-même ?
Tu sais quoi encore : je te promets que j'abrègerai tes souffrances, d'un bon coup de pied en travers de la gorge : mort instantanée par éclatement de la glotte.
Après, tu ne parleras plus et ta puanteur sera la fragrance préférée des rats et des corbeaux...
Avec un peu de chance, notre chaleureuse viandarde (déni de toute spiritualité, au passage, alors que notre alinartiste se tue à spiritualiser la chair, merde alors, cormary, tu es fort pour humilier qui tu aimes vraiment, bravo mon petit marquis...) nous rincera d'un de ses imparables lavements destinés aux turgescences des bobos en mal d'évacuation spermatique.
A part ça : des critiques intelligentes du texte de Moury ?
Non, aucune ? Cormary, le petit doigt levé ? Oui ? Vas-y mon petit, tu es mon élève préféré, celui que je récompense presque toujours d'une sucrerie.
Juan, mon bon, ne fais pas l'émeutier chez moi s'il te plaît. Ne t'esthérise pas. Et va plutôt lire le texte de Mattéi. Ca devrait te plaire.
Dommage que tu n'aies pas déposé ton manteau au vestiaire de l'Etoile. Peut-être aurais-tu pu égayer une soirée un peu tristounette à laquelle nous ne sommes restés qu'une demi-heure...
Esther, sois cruelle tout ton saoul avec les vivants mais ne sois pas immature avec les vraies victimes, morts sous les coups d'abjects assassins.
Marc, les blogs, une contre-culture ? Je vais finir par le croire. Quel dommage que les contre-cultureux se tapent dessus !
A part ça : des critiques intelligentes du texte de Moury ?
On peut rire ?
Stalker du 93.
Tu vas être content ta note est en train de circuler au bon endroit sur le net.
Oui, tu vas le découvrir le 93...
Où le texte de Mattéi, Montalte ?
Stalker du 9-3,
Et bien, là où je t'ai mis tu t'es déjà fait au moins dix copains... En à peine une heure. Si c'est pas merveilleux la toile.
Oui, tu vas avoir du mal à le croire : Mais ces "animaux" savent lire !
Et je pense que là, ils t'ont "compris" ainsi que ton copain dont tu publies la note.
A ta place je fermerais ma porte à double tour ces prochaines semaines...
Vouloir "régler" une insurrection (car c'en est une, même si elle du fait de la désaffection de tout idéal politique et de toute notion de collectif, elle s'exprime de manière idiote et désorganisée) par la seule répression, c'est comme vouloir mettre un couvercle totalement hermétique sur une cocotte-minute.
La montée de la pression qui va en résulter, d'aucuns s'occuperont de la canaliser, voire de l'instrumentaliser. L'extrême-droite d'un côté, les religieux (musulmans, surtout) de l'autre. L'avenir des banlieues – mais c'est déjà en partie son présent –, c'est la montée des communautarismes, des intégrismes, de l'incompréhension. C'est la Guerre des Civilisations à l'échelle ultralocale. Jusqu'à ce que les uns et les autres déclenchent une guerre civile qui verra l'instauration franche et nette d'une dictature en France.
Les émeutiers ne sont porteurs d'aucune utopie, d'aucun modèle. Ils brûlent des voitures, des écoles, des usines, pour réclamer le départ d'un ministre, mais personne n'est dupe : ils ne font ça que pour le plaisir de casser, c'est-à-dire de laisser s'échapper un peu de cette pression. Ce ne sont pas des insurgés romantiques, à la 68 (au moins nous épargnent-ils l'insupportable idéalisme du "Grand Soir"). Ce sont les enfants de l'abandon politique, économique et social. Ce ne sont ni des animaux (comment sans rougir oser écrire une chose pareille, au XXIème siècle ?) ni des héros, ni des victimes ni des monstres - ou alors des monstres de Frankenstein -, ni des Robin des Bois ni des Atilla. Ce sont de jeunes cons qui bousillent le peu de choses qui autour d'eux fonctionnent encore, et qui nourrissent le bûcher sur lequel de plus en plus de gens, dont le sieur Moury, rêvent de plus en plus fort de les voir brûler.
Alors, MM. Moury et Le Stalker, pourquoi ne pas réclamer carrément la mise en place d'escadrons de la mort, avec exécutions sommaires des "sauvageons" ? Pour un résultat similaire, cette simple mesure ferait réaliser de très nettes économies aux contribuables.
Il y a peut-être une autre solution, moins évidente et moins frappée au coin du "bon gros bon sens". Ce serait de repenser un peu ce qui fonde la politique. De réinstaurer une définition crédible de cette "communauté de destins" qui est à l'origine du concept-même de nation. Car on ne sait plus ce que c'est que d'être français, on ne sait pas encore (et on n'est pas prêt de le savoir...) ce que c'est que d'être européen. Il n'y a pas de modèle de société qui s'impose à tous, il n'y a pas d'autorité établie et indiscutable. La démocratie médiatique est discréditée, ne représente plus rien pour une majorité grandissante de citoyens (qui n'en sont plus, dès lors qu'ils se mettent eux-mêmes, par lassitude et écoeurement, en dehors du jeu politique) qu'un grand théâtre d'ombres. La seule logique sociale actuelle, par-delà les hypocrites atermoiements des élites politiques et médiatiques, c'est celle de la compétition capitaliste. C'est la seule idéologie que l'on propose actuellement (cf. le récent projet de Constitution Européenne). Elle est partout, insidieuse, vulgaire, conquérante, elle s'étale dans les couloirs des métros, elle triomphe dans les médias, elle a discrédité et ringardisé les notions de culture, de collectivité, pourtant essentielles à toute civilisation viable.
Le système continue de fonctionner - il est bien rôdé, il en a déjà connu, des "crises" -, et très certainement avec l'aide et le soutien de M. Moury, il va tenter de serrer les boulons pour continuer de s'imposer à tous (en "sécurisant", en rajoutant le contrôle policier au contrôle social, en répondant à la barbarie par la barbarie, peut-être jusqu'au rétablissement de la peine de mort comme certains n'ont plus honte de le préconiser), mais trop de gens ont déjà décroché. Un système qui tourne seul, sans et contre les gens, tôt ou tard s'effondre. Plutôt que de réfléchir à comment prolonger son agonie, on devrait plutôt se demander ce qui pourrait venir le remplacer.
SUITE DE LA DISCUSSION DANS LE POST SUIVANT.
L'esprit du BLOG se satisfait de la censure.
Pourquoi tant de haine dans vos rangs ?...
La Toile est sillonnée de vos rages, qu'elles visent les autres ou vous-mêmes.
Cessez ces joutes stupides d'écoles maternelles, ce machisme obscène, ces perpétuels défis et défiances !
Tout cela est proprement dégueulasse (admirez l'oxymore, en prenant garde de ne pas en devenir un) et indigne, j'aime à le croire, d'une bonne partie d'entre vous.
Nous sommes sur terre pour une si courte période que nous n'avons pas d'autre choix que de nous aimer les uns les autres.
Faut-il être con pour ne pas le voir.
Dois-je le préciser ?
Ces paroles sont très loin d'être naïves, cela va sans dire.
Encore faut-il savoir les comprendre.
Paix chez vous.
Étrange, étrange, comme ce mien message d’hier, posté ici même (le premier de ma courte vie, dois-je le préciser ?) disparut vite, happé par le grand néant internétique.
Donna-t-il suite à quelque houle qu’il me fut donné d’ignorer, n’étant point abonnée à ce fil ?...
Quoi qu’il en soit, je m’en vais souligner une ou deux choses.
Le Stalker est mon ami.
Puisse cette conjuration purger un peu la Toile des avanies à lui infligées, de zone mineure en lieu commun.
Et si, hier, un grand cri me sortit de la tête à la lecture de certains mots bien laids qui me firent rougir (de colère et d’autre chose), au point de lancer cet appel à la fraternité et à l’amitié, bref, cet appel pacificateur, parce que je sortais, oui, de quelque très sainte lecture, il reste que, sur le fond, je suis d’accord. Que mon cœur est franc, là comme ailleurs, qu’on peut le passer aux rayons X, le disséquer c'est-à-dire, et qu’on n’y trouvera pas l’ombre d’une ombre de trahison, je le jure.
Chère Méryl,
vous plaidez le calme mais vous attendez la houle ! Et si celle-ci ne vient pas en ce fil, c'est qu'il est déjà vieux et que sans doute les intervenants ont d'autres chats à fouetter.
Mais non il n'y a pas de "haine" sur le net. Il n'y a que des sincérités bellicistes, des narcissismes militants, des singularités arrogantes, des "coeurs francs" comme vous dites. Le net crève de ces coeurs francs. Chacun y va de sa franchise et de son grand coeur croyant sincèrement qu'il est le seul à en avoir et se retrouve, le (la) pauvre, dans la meute de ceux qui croient en avoir autant que lui. Ah Méryl, vous croyez parler de paix et de fraternité alors que la seule chose que vous avez dit vraiment dans vos deux messages est du bien de vous : votre coeur si pur qu'aucun rayon X ne pourra disséquer, votre serment de fidélité ! tsss. Vous-même avec votre coeur franc, parce que votre coeur franc, participez déjà à cette violence. Il n'y a pire envie d'en découdre que de se présenter le coeur en bandoulière et la franchise sur les lèvres - ou sous les doigts. Je vais vous dire un secret : que nous importe votre franchise - surtout quand celle-ci ne consiste qu'à parler d'elle-même ? L'important ce n'est pas d'être sincère, l'important c'est de dire des choses intéressantes. Et s'il y a quelque chose d'inintéressant, c'est bien l'exhibition de ses qualités.
Non, le seul intérêt des blogs, c'est précisément de dépasser son petit moi plein d'amour haineux et construire son laboratoire de réflexions. Un brouillon de son improbable (ou probable) oeuvre à venir. Mais l'épée dégainée au quart de tour, le coup de pied de l'âne, le coup de poing lancé dans le vide font aussi parti du jeu surtout quand on est aussi vulnérable que votre ami. Une boule de nerfs ce garçon.
Et qui, je regrette de vous le dire, ne récolte que ce qu'il a semé.
Bien à vous.
Inconnu, je ne vous connais pas, vous ne me connaissez pas, donc vous ne me comprenez pas et qu’importe. Du reste, mon message d’avant-hier ne vous était nullement destiné, non plus qu’à vos lecteurs ordinaires. Il fallait savoir lire entre les lignes, n’être point trop cynique et, surtout, maîtriser un alphabet que vous ne possédez pas.
Mais, allez, je veux bien reconnaître ici mon tort, celui de croire à l’impossible concorde humaine, d’être une idéaliste franche, impénitente et, pour mon malheur, impulsive, et de savoir encore m’émouvoir, comme Keats, d’un chant d’oiseau.
Les houles, comme on sait, me dépriment profondément. Aussi suis-je soulagée de n’avoir levé ici qu’une brise, laquelle conduira mon esquif, frêle et primesautier, vers la sortie de ce blog où, oui, seul un démon fataliste me conduisit l’autre jour, n’y laissant en tout et pour tout que trois infimes cargaisons qui, je l’espère sincèrement, finiront un jour par atteindre leur vrai port, dussent-elles emprunter les eaux de quelque très lent fleuve, car il n’est pas possible qu’ayant vu la lumière d’en haut, celle d’en bas se défausse et se casse si bêtement le nez, comme un sphinx ivre.
Si je ne vous comprends pas, ce n'est pas parce que nous sommes inconnus l'un à l'autre, c'est parce que vous écrivez des choses qui ne vont pas dans le sens que vous voulez qu'elles aillent. Et qui à mon avis vous révèlent d'emblée. Voyez-vous, nous sommes sur le net, dans l'incognito, la seule façon que l'on a de communiquer, et éventuellement de "plaire", passe par ce que l'on écrit. Or ce que vous écrivez est très désagréable, un rien arrogant, vaniteux, à moins que vous n'ayez pas la manière, c'est possible. Dans ce cas, c'est moi qui suis un peu dur avec vous. Au moins aurez-vous pris conscience des effets de ce que peuvent avoir vos bonnes intentions. Sachez ma chère qu'on en apprend bcp sur soi quand on se fait rembarrer. Grâce à moi, vous aurez progressé dans la connaissance de vous-même.
Quant à votre message "qui n'était destiné ni à moi ni aux lecteurs habituels" de ce blog, apprenez que lorsqu'on laisse un message public, il est destiné à tout le monde - et qu'il sera lu avant tout par le webmaster.
Apprenez aussi que je suis aussi sensible que vous au chant de l'oiseau ou à l'aurore aux doigts de roses, ou au pli d'une robe, seulement quand je me présente, je ne commence pas par dire "bonjour, je suis un type vachement sensible qui adore les plis de robe et les chants d'oiseaux", bref je n'exhibe pas ma formidable sensibilité pour montrer que je suis formidable. C'est pour ça que vous avez raté votre entrée.
Je persiste : lorsque je vois des cours grouillant de gosses bavards et ferraillant, là comme ailleurs, je ne peux m’empêcher de taper dans mes mains et de crier : "Silence !", tout en me gaussant. Que de temps perdu, vraiment, et comme c’est oublier justement qu’ici-bas tout est vanité…
Mais s’il me plaisait d’être vaniteuse, Monsieur, il y a longtemps que j’eusse créé mon "blog" et attendu les commentaires de mes plus ou moins nombreux lecteurs afin de me mesurer à eux (au sens propre et figuré…) chaque jour que Dieu fait, au point d’être collée à mon écran d'ordinateur comme ces dégoûtants et innombrables mâles à leurs illustrés pornographiques !
S’il vous amuse de penser que je suis vaniteuse, pensez, pensez, qu’en ai-je à faire, vraiment… d’autant que celui qui juge sans connaître, j’en ai peur, est encore plus vaniteux que moi.
La vie, heureusement, est plus large, et voilà bien pourquoi je tiens à réussir ma sortie aussi brillamment que j’ai raté mon entrée...
Dont acte.
(J’allais oublier : de l’humour, que diantre !
De l’humour.)
Fin du fil.
Ah ma chère, vous perdez tellement de temps ici que vous y revenez encore. De grâce, ne dites pas "fin du fil" puisque vous n'en êtes pas responsable ! D'autres pourront suivre. Décidément, votre rêve est bien de tout régenter. Autre chose : ce n'est pas à vous de dire si vous allez réussir ou rater votre sortie. Apprenez la dernière leçon : ce que vous êtes profondément correspond autant à ce que les autres pensent de vous qu'à ce que vous, vous pensez de vous.
Ne vous êtes-vous pas rendue pas compte, ma pauvre chérie, que depuis le début, vous demandez des choses que vos messages ont nié ? de l'humour alors que vous n'êtes pas drôle, de la paix alors que vous veniez tout critiquez (un comble quand même !), enfin de la probité qui était surtout une apologie fort maladroite de vous-même. Il ne faut jamais dire du bien de soi quand on veut que les autres en pensent. D'ailleurs, il ne faut pas vouloir que les autres pensent du bien de vous. Il faut laisser faire et puis c'est tout. Hélas ! Vous vous serez bien fait mal ici. Bonne année quand même.
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