1998 - 2018 - Décennie Deschamps.
Jusqu'en 98, le merdeux que j'étais méprisais le foot. Mais je ne sais comment, c'est à cette époque que je me pris au jeu et me mis à suivre cette fabuleuse équipe et son valeureux capitaine qui depuis est devenu maître du monde.
Santé.
Hodgkin derrière moi (juin 2016 - janvier 2017).
Vue d'une chambre sur le service hématologique à Necker
Dernière chimio (Marion). J'adorais ces matinées ou ces après-midi de perfusion dont je sortais corticoïdé au possible, dans un bien être indescriptible. Les nausées, les remontées acides, les coups de bambou, c'était quelques jours après. Je sais que ça peut paraître fanfaron de le dire comme ça mais pour moi ces huit mois furent une sorte de parenthèse enchantée... toute rilkéenne.
Pour le reste, pas encore diabétique et toujours pas cardiaque. Seulement des angoisses qui me font croire que. Et une non-chair de 124 kilos décidément persistante.
Amours.
Imaginaires, platoniques et iconiques, comme il se doit. Cette année, j'ai flashé sur :
Amitié iconique réelle, sixième année.
31 décembre 2017.
Boulot.
Vingt ans que je suis dans les musées, dix-sept à Orsay. Et prêt à faire encore vingt ans en cet établissement qui m'aura sauvé la donne.
Un collègue et moi pris à notre insu dans la nef par un visiteur taquin.
Pour l'inauguration de l'expo "Ames sauvages", notre jeune et beau roi accueille les monarques baltiques, avril 2018.
A propos de politique, mon grain de sel sur l'affaire Benalla sur Causeur (900 commentaires, 1000 partages à ce jour. Faire chier la droite antimacronienne, ma nouvelle perversion.)
Mes publications d'importance de ces derniers temps :
Janvier 2017
Au cocktail de l'Herne, le 19 janvier 2017 (photo Emilie P.)
Novembre 2017
Juin 2017
La petite conférence qui s'en est suivie au Marché du livre, dirigée par Hugues Moreau, avec plein d'amis et autres, le 17 juin dernier :
Sans oublier Edouard Louis grâce à qui j'aurais pu signer deux articles dans La Revue des deux mondes, l'un sur papier en avril 2016 :
l'autre, en ligne, en juin 2018, ici
Enfin, début octobre 2018, sort chez P.O.L. un collectif consacré à Emmanuel Carrère intitulé Emmanuel Carrère - faire effraction dans le réel et qui est déjà annoncé sur Amazon.
J'aurais pu donc écrire officiellement sur mes trois écrivains français préférés.
Quant à mon roman, son écriture (commencée en avril 2013) devrait s'achever autour du 15 août prochain. Et être publié dans un an, deux ans ou jamais. Mektoub my book.
En sortant de la SGDL, le 30 avril dernier (c'est le premier tome que l'on voit sur la table. Il y en a deux comme ça.)
En attendant, j'irai me reposer dix jours dans ma nouvelle ville matricielle depuis 2013...
(Séjour août 2017)
...continuer à y lire mes trois nouveaux écrivains préférés...
... en écoutant ces deux-là...
...sans oublier celle grâce à laquelle je reste tant bien que mal encore catholique et qui a sa manière plaide pour l'apocatastase, cette hérésie suprême, et pourtant la seule qui rend le christianisme vivable...
...même si mon esprit balance de plus en plus entre eux :
... et en me rappelant ce que me disait mon oncle bruxellois, Jean-Paul, mort en avril dernier, à l'âge de 88 ans :
"il ne faut pas oublier Spinoza".