Sur La Revue des deux mondes, le 28 août 2025
On en attend des livres comme ça. Qui font rendre gorge à l’époque, qui scalpent ses valeurs, sa morale, ce qu’elle imagine être son bien. Si la loi punit les méchants, la littérature corrige les gentils. Par nature, un romancier ne saurait être progressiste. Dans la lignée de Patrice Jean (qui préface l’ouvrage), Marin de Viry, Fabrice Chatelain et avant eux, un certain Michel Houellebecq, voici Gabriel Boksztejn, nouveau bourreau du bien, satiriste impitoyable hautement comique et styliste comme on croyait qu’il n’en existait plus.