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17 bis - Florentins

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« (487)

 

-          Bonsoir, monsieur le Président… Je me permets de vous présenter mes respects, et en même temps de vous demander très sincèrement pardon… Oui, pardon parce que je n’avais pas su comprendre qui vous étiez en réalité… mais, comme à présent j’ai fini par le comprendre, je prends la liberté de vous demander d’accepter que je travaille pour vous… à un niveau spécial…

 

-          Oui, j’ai lu ce que vous venez d’écrire sur moi dans La place royale… Mais, vous ici, ce soir ? Comment, et qu’est-ce que vous faites-là ? Etes-vous venu seul ?

 

-          Il se fait que j’habite maintenant Cergy. Je m’occupe de certaines activités culturelles…

 

-          Certaines activités culturelles, dites-vous ? Allez, vous n’allez quand même pas essayer de me faire croire ça…

 

-          Et pourtant, c’est parfaitement vrai. Depuis deux ans déjà…

 

-          Monsieur Parvulesco, on le sait, vous êtes quelqu’un de très dangereux. Oui, très dangereux, insortable… Je ne vois vraiment pas ce que vous pourriez faire pour moi… Vous m’en voyez assez navré…

 

-          Je vous prie de bien vouloir me comprendre, monsieur le Président… Je me propose de ne faire que dans le souterrain, j’en ai la pratique… je n’agirai que dans l’ombre…

 

-          Bonsoir, Monsieur Parvulesco. Portez-vous bien. 

 

Et ayant dit cela, il s’éloigna brusquement, se perdant dans la foule. Pour qu’ensuite il revienne vers moi et, une main sur mon épaule, ajoute : « Un de ces jours, allez quand même voir de Grossouvre, à l’Elysée, de ma part. Il sera prévenu. »

Peu de temps après, de Grossouvre était retrouvé mort, à l’Elysée même. Par la suite je n’ai plus eu l’occasion de revoir " le beau François" ».


A SUIVRE

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