Il y a des criminels, comme Himmler ou Dzerjinski, que l'on considère comme des criminels. Et puis il y a des criminels, comme Guevara, que l'on considère comme des héros. C'est drôle, les premiers me dégoûtent moins que les seconds. Satan sans fard est moins odieux que le démon qui se fait passer pour un ange. Un bourreau qui torture pour son plaisir est moins abject qu'un bourreau qui torture pour le bien de l'humanité. Le "Che", c'était totalitarisme et hémoglobine, innocence et cruauté, rêve d'un monde parfait et cadavres. Rarement un personnage historique aura autant mérité d'être méprisé et rarement celui-ci aura été autant adulé. Guevara incarnait dans toute son horreur le romantisme socialiste, la pureté révolutionnaire, l'utopie radicale - c'est-à-dire la haine de l'homme, l'extermination en masse et le sadisme en acte idéal. Conchions donc le pire des hommes.
La face cachée du Che de Jacobo Machover, Ed. Buchet-chastel.
Et pour ceux que ça intéresse, ce débat entre Jacob Machover et le salaud Jean Ziegler :