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  • Entretien avec Isabelle Kersimon - islamophobie, mythe ou réalité ?

     

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    À en croire certains « vigilants » de la sociologie officielle et certaines associations religieuses et militantes, l’islamophobie serait le fléau de notre temps, cause de tous nos maux, et à l’origine même des violences « islamistes » que nous venons de connaître en France et au Danemark. Dans un livre qui devrait faire date, Isabelle Kersimon et Jean-Christophe Moreau, sans du tout nier la réalité d’actes islamophobes aussi attestés que marginaux, démontrent comment cette notion d’islamophobie a été fabriquée puis instrumentalisée en vue de communautariser la société, en plus d’ajouter à sa culpabilisation permanente.

    Rencontre avec la co-autrice (et instigatrice) de cette étude.

     

     

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    Ces jours-ci, les médias alertent sur une nouvelle flambée de l’islamophobie en France. Ils se basent sur les nouveaux chiffres du Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF) qui viennent de tomber. Mais de quoi parle-t-on exactement ?

    Les statistiques du CCIF, entre fin 2003 et fin 2012 - les relevés ne figurent plus dans ses rapports depuis 2013 -, constituent un véritable inventaire à la Prévert. Toutes sortes d’actes y sont recensés comme islamophobes, dont une partie non négligeable ne relève en rien de délits à motif religieux. Par exemple, des fermetures administratives de mosquées clandestines ou ne respectant pas les obligations de sécurité ; des expulsions d’individus impliqués dans des entreprises terroristes ou tenant des discours antioccidentaux et antisémites virulents ; mais aussi des crimes ou délits dont il a été établi que l’intention de leurs auteurs était indépendante de la religion de leurs victimes (vols de cuivre sur des chantiers de mosquées, par exemple). Les cas sont nombreux où la stricte application de la loi est dénoncée comme acte islamophobe - ce qui pose un sérieux problème spéculatif  et idéologique : tout se mélange dangereusement.

    Par exemple ?

    Parmi les actes relevés suite aux attentats de janvier, évidemment inadmissibles et condamnables, certains sont aussi sujets à caution. Le 8 janvier, en marge de la minute de silence, un lycéen maghrébin a été roué de coups devant son établissement à Bourgoin-Jallieu, en Isère. Considérée comme l’expression de l’« islamophobie ambiante », cette agression s’est finalement révélée être un règlement de comptes entre adolescents, dont l’un a été condamné pour violences aggravées car commises à proximité d’un établissement scolaire. Autre exemple : celui de ce meurtrier ayant poignardé un père de famille musulman à Beaucet en janvier, diagnostiqué schizophrène et dont, pour l’instant, le parquet n’a pas établi qu’il y ait eu la circonstance aggravante d’islamophobie. Or, avant que l’aspect islamophobe ait été reconnu, le CCIF surfe sur cette tragédie.

    J’ajouterai enfin que s’il existe une vague de haine dirigée contre les personnes principalement, c’est l’antisémitisme : 51 % des violences racistes commises en France ciblent des juifs (moins de 1 % de la population). Malheureusement, nous assistons à une compétition victimaire indigne.

     

     

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    Peut-être pour « rassurer » le lecteur « méfiant », vous  précisez dès le début de votre essai que celui-ci ne veut aucunement nier les vrais actes islamophobes mais dénoncer une extension de ce terme à des fins abusives.

    Pour moi, il n’existe pas d’« actes islamophobes », mais des actes antimusulmans : les profanations et les agressions de personnes. Ces actes existent en France, malheureusement, et ils sont heureusement réprimés par la loi.

    Le terme d’islamophobie a été forgé par des administrateurs coloniaux français au tout début du XXe siècle pour dénoncer la diabolisation politique de l’islam, perçu comme la négation de la civilisation, et des musulmans, considérés comme ennemis naturels, ontologiques, irréconciliables, des chrétiens et des Européens. C’est la seule acception qui, d’ailleurs, me paraisse pertinente puisqu’elle désigne historiquement un rejet fondé sur une vision réductrice et essentialiste. Plus tard, les ayatollahs ont repris ce terme pour condamner ce qu’ils jugeaient être des errances non conformes à leur vision religieuse, à leur orthopraxie.

    En fait, le terme est réapparu en France, indirectement, au moment de l’affaire Rushdie, puis brutalement, lors du procès intenté à Michel Houellebecq, en 2002 et avec la publication en 2003 de La Nouvelle Islamophobie du sociologue Vincent Geisser. Il est entériné en 2005 par le Conseil de l’Europe à Varsovie, au même titre que l’antisémitisme, ainsi que par l’OCI (Organisation de la coopération islamique).

    Tout le monde peut donc être soupçonné d’islamophobie ?

    En effet. Lorsqu’on accuse par exemple Michel Onfray d’être islamophobe, on lui reproche essentiellement de poser un regard (très) critique sur l’islam. C’est son droit le plus strict et qui n’a rien à voir avec une agression de personnes ni même avec un quelconque « racisme ». Il en fait d’ailleurs usage à l’égard des deux autres monothéismes. La liberté absolue d’exprimer toute critique doctrinale est chez nous sacrée depuis Spinoza.

    Or, les promoteurs du concept d’islamophobie ont, d’une part, racialisé la question dans le but de la rendre délictuelle, et, d’autre part, s’emploient à dénoncer toute critique de l’expression publique d’un certain islam comme islamophobe et persécutrice. Enfin, ils visent à réhabiliter le délit de blasphème. Avec eux, « l’islamophobie n’est pas une opinion, c’est un délit ».

     

     

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    Peut-on dire que l’islamophobie est un anticléricalisme appliqué à l’islam et non un « racisme » comme certains bien-pensants aimeraient nous en persuader ?

    Je réfute le terme de « racisme antimusulman », justement dans la mesure où je ne considère pas l’islam comme un bloc monolithique et les musulmans comme ayant un trait commun irréfragable : leur croyance en un islam qui serait un tout indifférencié. Par ailleurs, l’islam n’est ni un peuple, ni une ethnie. Quiconque, Européen, Américain, Asiatique ou Africain peut s’y convertir. Enfin et curieusement, la notion de racisme antimusulman se substitue à celle de racisme anti-arabe. Or, tous les Arabes ne sont pas musulmans ; et tous les musulmans ne sont pas Arabes. Cette notion est donc un raccourci que les associations comme le CCIF ont réussi à faire adopter, avec, indifféremment, l’un ou l’autre concept : une confusion ethnico-religieuse où toute agression envers une personne supposée musulmane en raison de son origine ethnique serait une agression non contre la personne, mais contre sa confession supposée. Pour le CCIF, le racisme n’est plus simplement ethnique, si l’on ose dire, mais bien religieux.

    Adieu l’anticléricalisme d’antan !

    L’islamophobie strico sensu serait en  effet proche de l’anticléricalisme politique qui est notre sport national depuis toujours. On veut se moquer de l’imam comme on se moquait, et ô combien, du curé. N’oublions pas que dans notre démocratie, si la personne est sacrée, sa religion ou son idéologie, en revanche, ne le sont pas.  J’ai le droit de me moquer de vos idées et de vos croyances, pas d’appeler à la haine contre vous. Le CCIF veut confondre la personne avec ses idées – et, de fait, interdire la critique de celles-ci !  L’islamophobie n’a donc rien d’un racisme.

     

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    Le problème, comme vous le dites, c’est « la loi commune » laïque, égalitaire, républicaine qui, aujourd’hui, devient elle-même islamophobe, voire raciste, dès qu’on décide de l’appliquer.

    La dénonciation exponentielle, par le CCIF, d’actes antimusulmans se double d’un discours très construit sur un rejet national et institutionnel de l’islam et des musulmans. Il repose sur l’idée que politiques, législateurs et médias minoreraient ce type d’agressions, ce qui est évidemment une vue de l’esprit, sinon un outil de propagande. La remise en cause de la laïcité, par l’adoption fréquente de mots tels que « laïcards » ou « laïcistes », qui critique pêle-mêle les lois de 2004,  2010 et les lois de séparation notamment sur le financement des lieux de culte, vise, plus globalement, l’universalisme républicain ainsi que la notion d’égalité homme-femme telle que la France l’a connue, développée, expérimentée puis institutionnalisée dans son histoire.

    Même si l’expression a été utilisée récemment à tort et à travers, vous êtes d’accord qu’il ne faut pas faire « d’amalgame » entre l’islam, troisième religion monothéiste du livre, et l’islamisme, catégorie politique, s’il en est ? L’islam n’est pas l’islamisme comme du reste l’islamophobie n’est pas le racisme ?

    Vous avez raison d’établir un parallèle entre les amalgames : l’islam n’est pas l’islamisme (cela dit, on a longtemps employé l’un et l’autre terme sans volonté d’appuyer une péjoration pour le second, mais ce n’est plus le cas de nos jours) ; l’islamophobie n’est pas un racisme. Le terme islamisme demeure cependant flou, mais on comprend bien qu’il désigne un islam ultra rigoriste - dans lequel on évoque pêle-mêle wahhabisme takfiriste ou Frères musulmans -, voire potentiellement subversif, politiquement (islamisme) ou militairement (djihadisme).

    Dans tous les cas, il est fort de café d’entendre toujours les mêmes accusations d’islamophobie. D’une part, l’intégralité du monde politique (hormis Marine Le Pen) a soigneusement évité d’employer les mots « islamisme/islamiste » au moment des attentats et pendant quelques jours ; d’autre part, la mise en garde la plus populaire, du côté des médias comme des réseaux sociaux, a été le désormais trop célèbre « pas d’amalgame ». On ne peut donc objectivement pas, contrairement à ce que prétend le CCIF, accuser politiques et médias d’avoir encouragé l’« islamophobie » à l’occasion.

     

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    N’y a-t-il pas dans cette soi-disant explosion de « l’islamophobie » une responsabilité patente d’une certaine tendance des sciences sociales où l’on invente sans cesse de nouveaux paramètres qui vont prouver un peu plus chaque jour que nous sommes islamophobes, racistes – et d’ailleurs sexistes, homophobes, responsables et coupables de tous les maux du monde ?

    Nul besoin d’inventer de nouveaux critères. Ils ont été définis par le Runnymède Trust, un think tank britannique multiculturaliste, en 1997. Ce qui se dessine depuis cette date, c’est plutôt une nouvelle procédure taxonomique. En l’occurrence, les zélateurs du concept orientent leurs doléances dans deux directions : les institutions et les médias. Ils parlent donc d’islamophobie d’État et d’islamophobie médiatique. Et ajoutent à la confusion.

    Que pensez-vous de la déclaration d’Emmanuel Todd dans Le Figaro quand il dit que  « blasphémer l'islam, c'est humilier les faibles de la société que sont ces immigrants »[1] ?

    On pourrait comprendre ses réticences si l’on considérait l’Occident comme un grand tout dominateur, exploitant et méprisant les cultures islamiques, à tort à mon avis. J’aurais pu entendre ses doléances s’il avait analysé les responsabilités russe et américaine dans les déflagrations afghane et irakienne, voire française en Libye et les drames humains consécutifs. Il ne faudrait pas pour autant négliger les racines idéologiques du djihad et le rêve de Califat, ces crispations identitaires mondiales qui n’ont pas besoin de l’Occident pour exister. Sa prise de position est inaudible pour moi lorsqu’il évoque les immigrants, car ses présupposés sont inacceptables : 1) Tous les immigrants en provenance du Maghreb ou d’Orient ne sont pas musulmans ; 2) La classe ouvrière n’est pas exclusivement musulmane ; 3) C’est montrer une condescendance de classe que d’ignorer l’émergence d’une classe moyenne musulmane ; 4) C’est mépriser le libre-arbitre que de supposer que les ouvriers musulmans sont tous inaptes à apprécier l’humour de Charlie ou, à tout le moins, tous incapables d’y rester indifférents ; 5) Les jeunes de banlieue ne sont pas les seuls qui souffrent économiquement. Une récente étude d’envergure montre que la discrimination à l’emploi touche surtout les +55 ans, les femmes enceintes et les obèses.

     

     

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    À propos de la « victimisation des musulmans », vous parlez des « impasses du mimétisme analytique » auxquelles aboutit cette comparaison douteuse entre islamophobie et antisémitisme… car enfin, et contrairement à l’islamophobie, l’antisémitisme a tué et continue de tuer - tout comme d’ailleurs l’islamisme.

    L’antisémitisme a persécuté et assassiné ses victimes pour avoir été juives, quel que fut leur degré de religiosité. Ce n’est en effet pas le cas de l’islamophobie, même telle que définie par le CCIF et consorts. Ainsi, en France, les musulmans victimes d’agressions d’autres musulmans parce que leurs pratiques ne sont pas orthodoxes (ramadan non respecté, non-port du voile…) ne sont pas la préoccupation du CCIF. Par ailleurs, les configurations juridique et sociale ne sont absolument pas comparables : l’arsenal juridique protégeant aujourd’hui les musulmans n’existait pas pour les juifs dans les années noires, de même qu’il n’existe pas en France aujourd’hui moult ligues et journaux dont la raison d’être serait la haine des musulmans. Nul pamphlet célinien contre les musulmans !

    Ce qui est sûr, c’est que les promoteurs du « délit d’islamophobie » ont mis en place une armada de concepts  - ce « mimétisme analytique » - pour que cette comparaison finisse par s’imposer comme une évidence. Leur but, in fine, est de voir l’islamophobie érigée au rang de crime contre l’humanité. Depuis au moins 2009, le Premier ministre turc Erdogan l’a d’ailleurs déclaré plusieurs fois et devant plusieurs instances (entre autres l’ONU et l’OCI). Ekmeleddin Ihsanoglu, secrétaire général de l’OCI, a affirmé au Monde en 2010 que « nous nous dirigeons vers un paradigme ressemblant à l’antisémitisme des années 1930 ». Ce mantra connaît une belle prospérité, alors même que la moitié des actes racistes frappent les Juifs, qui représentent moins de 1 % de la population.

    Au fond, ce délit d’islamophobie qu’on veut faire reconnaître n’est rien d’autre que l’ancien délit de blasphème. Que dit exactement le droit français là-dessus ?

    Le délit de blasphème a été abrogé en France en 1789, mais il perdure en Alsace-Moselle, comme une part d’héritage du Code pénal allemand de 1871, dans le cadre du régime concordataire. Il n’a heureusement jamais été appliqué. La veille de la tuerie à Charlie Hebdo, des représentants de l’ensemble des cultes d’Alsace-Moselle ont demandé son abrogation. À ce jour, il n’y a plus d’unanimité.

    À quoi aboutirait, selon vous, une « laïcité ouverte », apparemment votre bête noire ?

    La « laïcité ouverte » correspond selon moi à l’irruption de tous les particularismes religieux dans la sphère publique et à une hyper confessionnalisation de la France, que j’estime dangereuse pour la communauté nationale.

     

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    Que vous inspire l’affaire de l’enseignant suspendu parce qu’il ne voulait pas faire cours devant une étudiante voilée ? Certes, la loi, qui interdit le voile à l’école, le permet à l’université, mais cette affaire n’est-elle pas le symptôme de quelque chose de plus grave ?

    Cet enseignant, par ailleurs avocat, savait parfaitement à quoi il s’exposait puisque les signes ostensibles d’appartenance religieuse ne sont pas interdits à l’université. Cette affaire révèle les crispations qu’engendrent l’atomisation accrue de notre société et la radicalisation identitaire : une étudiante voilée se présente à autrui d’abord comme musulmane. Ce phénomène, qui commença à Creil en 1989, nous rapproche de la vie communautaire anglo-saxonne.

    [Sur ce sujet, lire l'excellent article de Jean-Paul Brigelli : "face à la vague noir, interdisons le voile à l'université"]

     

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    « Le concept d’islamophobie, écrivez-vous, repose sur une théorie qui prétend révéler les ressorts d’un phénomène social (les différentes formes de rejet de l’islam) mais dont la véritable fonction est d’influencer l’action politique en faveur d’une seule catégorie d’acteurs sociaux (la « communauté musulmane »). Vous ne virez pas complotiste, là ?

    Le CCIF milite activement pour l’abrogation de la loi de 2004 sur les signes religieux ostentatoires à l’école ; et l’OCI souhaite étouffer toute expression critique de l’islam, ce sont des objectifs publics, or vous savez que les complots sont tenus secrets ! Ainsi, l’OCI a mené campagne à l’ONU, entre 1999 et 2011, pour instaurer le délit de « diffamation des religions », un euphémisme pour « blasphème ». La Ligue de défense judiciaire des musulmans (LDJM), association concurrente du CCIF, avait d’ailleurs assigné Charlie Hebdo pour blasphème devant le tribunal correctionnel de Strasbourg en 2013. Quoi qu’il en soit, en poussant le concept de racisme antimusulman, le CCIF voudrait voir disparaître le principe selon lequel, en France, on ne réprime pas des discours dits islamophobes, sauf s’ils visent expressément des personnes (diffamation, injure, provocation à la haine, à la discrimination et à la violence). Pour résumer, les actions du CCIF visent à instaurer une sorte de justice d’exception pour les musulmans et tout ce qui relève de l’islam. Car il n’y a pas de « communauté musulmane », mais des personnes de confession musulmane, et des lois communes, quelle que soit la confession des personnes.

     

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    Avez-vous lu Soumission, de Michel Houellebecq ?

    Je suis une grande admiratrice de Michel Houellebecq, et les procès en islamophobie qui lui sont faits à l’occasion sont dénués de fondement. Son postulat est le même que celui de nombreux sociologues : face au déclin apparemment inexorable du christianisme en France, rayonnent le dynamisme et la vitalité de l’islam. Reste à savoir quel islam l’emportera.

     

     

    Isabelle Kersimon, Jean-Christophe Moreau, Islamophobie, la contre-enquête, Editions Plein Jour, octobre 2014, 288 pages, 19 euros.

     

    PISTES A SUIVRE :

     

    Caroline Fourest analyse Islamophobie - la contre-enquête sur France Culture. A ECOUTER ABSOLUMENT.

    Quand Elsa Ray, porte-parole du CCIF, explique que la radicalisation est le produit de l'islamophobie, face à Claude Askolovitch.
     
    Quand Abd al Malick déclare que Charlie Hebdo a "fait preuve d’irresponsabilité en multipliant ces caricatures. Même si le but était de montrer du doigt les intégristes, et même s’ils en avaient le droit au sens légal" (Libération.)
     
     
     

    [1] http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/02/06/97001-20150206FILWWW00017-todd-pas-d-accord-avec-je-suis-charlie.php

     

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