Persécutions à venir. Exclusions. Sang. Couteau. Lapidation. Bûchers. Et avec cette idée très forte que le fanatisme relève toujours d'un culte de Dieu.
« ... ceux qui vous tueront
penseront rendre un culte à Dieu ! »
Tuer au nom de Dieu, ou au nom du bien ou du juste ou du soi-disant vrai.
Je me suis toujours demandé si ce n'était pas ça le péché irrémissible.
Communiste. Islamiste.
Religieux par excellence – alors que, comme l'on dit dans mon Oratoire bien-aimé, mieux vaut l'hérésie que le bûcher.
Celui qui brûle au nom de la vérité la perd immédiatement et c'est lui qui sera brûlé.
Si l'enfer existe, c'est pour les droits dans leurs bottes, les purs et durs, les fanatiques, les inquisiteurs. Et aussi les révolutionnaires (et non les réformés), les assoifés de justice (et non les justes).
De même, aimer Dieu pour Dieu, pas bon du tout.
L'autre tentation chrétienne, d'ailleurs idolâtre.
Alors que Dieu, il ne faut jamais l'oublier, ne nous demande pas de l'aimer.
Ou une seule fois, la première, histoire qu'on le reconnaisse. Après quoi, on passe à autre chose – à savoir nous aimer les uns les autres et ça c'est une autre paire de manches.
Et pourtant la seule chose que Dieu que nous demande vraiment.
Ieschoua ne cesse de le dire. Si l'on veut L'aimer, Lui, alors il faut aimer son prochain.
Mais le croyant moyen répugne à cette idée.
Aimer les autres, que c’est chiant ! Dégueu, même.
Le croyant moyen tient trop à l'objet divin de sa foi pour s'intéresser à autrui.
Et subséquemment, fait de Dieu son objet. Son idole. Son truc pour se faire mousser. Son orgueil. Son diable !