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juan asensio - Page 3

  • Les fantasmes obsessionnels de Juan Asensio selon Juan Asensio (textes : Juan Asensio, d'après une idée de Juan Asensio, soumise à Juan Asensio et acceptée par Juan Asensio - copirailleteuh Juan Asensio)

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    Extraits du dernier post rageur commis à mon endroit par Juan Asensio sur son blog Stalker à propos du procès qui lui est fait par Jean-Yves Pranchère, Valérie Scigala et Emmanuel Régniez et auquel je participe en ayant porté un témoignage contre lui, et à la suite de la mise au point de Jean-Yves Pranchère (dit Pierre Boyer) faite sur le propre blog d'Emmanuel Régniez (dit Simon Melmoth). Comme Juan Asensio a changé son texte au fur et à mesure qu'il le faisait, se rendant certainement compte des énormités qu'il contenait, la version définitive que l'on lit maintenant sur son blog n'est plus celle de ce matin. Qu'importe puisque d'une part les pires morceaux sont tout de même restés en ligne au vu de tous, et notamment de moi, au moins une demie journée (et plus de 24 h pour le fameux morceau de bravoure que j'ai copié-collé en rouge), d'autre part il est très intéressant de constater que dans ces rajouts, et notamment dans celui où il introduit ce qu'il appelle une "phénoménologie" de moi-même, il ne fait que recopier ce que moi-même disait de lui - répéter jusqu'à la lie ce que vous avez  dit de manière à confondre votre parole avec la sienne et de brouiller la distinction, surtout auprès de ceux qui lisent cet échange (même si je crois que la plupart fatigue, du moins sur son blog où tout est toujours confus, interminable et illisible, alors qu'il me semble que l'on s'amuse assez bien sur le mien) est l'un de ses grands classiques.

    Toute cette partie que je mets en minuscule a donc été, sans doute sous le conseil de son avocat, supprimée mais est restée suffisamment en ligne pour que des lecteurs puissent tomber dessus, la lisent, la diffusent, la copient-collent,  ou en fassent une copie d'écran.

    « Débattre avec des personnes, dont Pierre-Antoine Rey signant Cormary, qui a cru bon de manifester son soutien aux plaignants par le biais d'une attestion sur l'honneur envoyée à Maître Gitton, alors qu'il n'était, de près ou de loin, aucunement concerné par cette affaire ? Au fait, quel peut bien être l'honneur d'une personne telle que Pierre-Antoine Rey, petit blogueur et scribouilleur de rien du tout, critique pas du tout littéraire d'une vulgarité sans bornes, commentateur poussif, monomaniaque, dégénéré, sans l'ombre d'un talent de pensée ou d'écriture, soi-mêmiste boursouflé de haine et de prétention, croyant sans religion autre que bricolée de macérations honteuses, d'expositions jouissives et répétitives de ses déveines sexuelles les plus intimes, pornographe patenté dont la méthode herméneutique tient à l'exposition des tribulations d'un porc qui aurait eu le génie de contempler son groin dans une glace et de prétendre que son reflet traduirait fidèlement la condition même de l'humanité*, Pierre-Antoine Rey, sieur faraud se disant écrivant et n'étant rien de plus qu'un monstre de foire voulant nous faire croire que sa monstruosité est un don du Seigneur alors qu'elle n'est sans doute que la transcription charnelle, l'inscription, dans un corps n'en pouvant plus de vide et de mépris prodigalement répandu, d'une vilenie intellectuelle, morale et spirtuelle comme le montre l'exemple du maire de Fenouille rongé par un cancer de l'âme, la haine et l'invincible nostalgie de la pureté perdue, Pierre-Antoine Rey n'étant rien qu'un peu de ce filet de bave qui, depuis Job et sa tragique incarnation dostoïevskienne puis camusienne (Camus, le vrai, pas Renaud), nous donne quelque convaincant échantillon de la fragrance provenant d'une cave jamais aérée, Pierre-Antoine Rey, sans doute l'un des êtres qui me paraît, alors même que ma dernière rencontre avec lui remonte à deux ou trois années, le plus intellectuellement, moralement et physiquement hideux qu'il m'a été donné de rencontrer ? (…) »

    Le début de la  version définitive (espérons-le !) constitue dans ce paragraphe plus modeste où l'on peut simplement lire :

    "Débattre avec des personnes, dont Pierre-Antoine Rey signant Cormary, qui a cru bon de manifester son soutien aux plaignants par le biais d'une attestion sur l'honneur envoyée à Maître Gitton, alors qu'il n'était, de près ou de loin, aucunement concerné par cette affaire ? Au fait, que peut bien être l'honneur d'une personne telle que Pierre-Antoine Rey ?"

    Le reste qui était une note à la première version (et dans laquelle il se trouvait très malin de citer mes textes les plus intimes comme si j'en étais coupable) a elle aussi été supprimée, d'où ma mise en minuscule :

     « Note


    * Parmi une multitude de notes lamentables, vulgaires, faussement paradoxales, insultantes, maladivement obsédées par sa propre petite personne, calomniatrices (je songe à tel billet honteux où Pierre-Antoine Rey n'eut pas honte de traiter Georges Bernanos de lâche !), pornographiques et surtout ridicules signées par l'intéressé, j'ai relevé ces deux passages, pour le moins éloquents : «L'éjac facial (sic). C'est fou comme la pornographie m'ennuie. Sorti de mes petites histoires séguro-lambercières, je suis minéralement indifférent aux seins, aux fesses et aux chattes des femmes. C'est pourquoi il y a de bonnes gens qui me prennent encore pour un homosexuel refoulé. Mais on peut aimer les femmes sans pouvoir les prendre, je vous le promets. Et si l'impuissance est la pire des perversions, je me débrouille oralement pas trop mal. A moins que la malheureuse qui soit avec moi décide de me violer. Alors, là, oui, ça peut marcher. Mon problème, c'est l'actif. De tout mon être, je hais l'actif. Je préfère crever plutôt qu'être actif. C'est passif que je suis comme un Turc. Passif et jaillissant / actif et morne - mon chiasme à moi. Car l'impuissance, l'impuissance... J'ai beau en parler tout le temps en prétentieux qui veut se faire mousser, l'écarquillement qui va du gland au cerveau pendant qu'on envoie la purée, je connais très bien. L'orgasme masculin comme une montée qui recule, aussi. Je ne sais pas pour vous, mais je me suis toujours figuré l'éjaculation comme le célèbre plan de vertige de Sueurs froides : un zoom avant combiné avec un travelling arrière. Ca (sic) se dilate et ça se rétracte en même temps. Une sorte de présent antérieur ou de futur en arrière. Bizarre qu'on appelle ça petite mort, car c'est vraiment l'instant où l'on nie le plus le suicide. Mais le suicide, c'est cela la vraie luxure.»


    Pierre-Antoine Rey se disant Pierre Cormary/Montalte, génie en devenir de la littérature française (l'intéressé lui-même «se demande s'il passera un jour le cap du littérateur pour celui d'écrivain»), sur son blog, dans une note intitulée Mes sept péchés capitaux.


    Et puis encore : «Vous êtes un chat, je suis un rat, avait l’habitude de dire Stendhal pour clore une discussion qui allait à son désavantage – chose qui m’arrive assez peu, heureusement. Ce principe de contradiction appliqué à soi-même est une nécessité autant morale que littéraire. En tant qu’homme, il faut maîtriser ses faiblesses, en tant qu’écrivain, il faut chercher à tout dire, tout laisser dire. Il faut se faire perspectiviste. Un écrivain qui n’intègre pas tous les points de vue dans son écriture, c’est-à-dire tous ses ennemis intérieurs, les démons, les salauds, les connards, les juifs, les arabes, les Jacques Etienne, ne fait rien de bon. Il faut savoir écrire contre soi-même. Il faut savoir donner la parole à ceux qui vous tuent.»


    Du même dans Mon mentir-vrai (Égographies, 2). »

     

    Outre que je n'ai jamais très bien compris la propension de Juan Asensio à me jeter mes propres textes à la gueule (ce qui au fond est la moindre des choses puisque je les ai écrits) comme s'il voulait me "confondre" (mais de quoi, grands dieux ?),  cet  acharnement  moral et physique contre ma personne (et qui a commencé il y a six ans, en  juin 2006 à propos d'une malheureuse dispute autour du "non européen" qui a tout de suite dégénéré dans les commentaires en insultes sexuelles de sa part) ne laisse pas de m'étonner et d'une certaine façon de me passionner, autant d'ailleurs que la candeur hypnotisée de celles et ceux qui continuent de le suivre en ne se rendant pas réellement compte de la violence symbolique dont il s'est rendu coupable envers moi comme envers d'autres (en général, ils s'en rendent compte quand ils se retrouvent eux-mêmes victimes de la hargne de leur gourou, ou quand ils décident de le lire vraiment - ce qui à mon avis n'arrive pas si souvent que ça.) 

    Personnellement, c'est à la suite de mails privés, datant d'octobre 2010, dans lesquels notre ami estimait que je pourrais "crever", "personne ne me pleurerait hormis ma soeur peut-être", que d'ailleurs, je devrais "avoir la cohérence (pardon le courage) de me suicider", parce "qu'une vie sans amour ne vaut rien, or, moi, Montalte, personne ne m'aime", et que je devrais le faire, me suicider, donc, "en faisant comme Mouchette, c'est-à-dire, me connaissant, en me branlant devant la glace" (????), à moins que "la gangrène [ne finisse] bien par [me] bouffer, puisque [je] l'exsude par tous tes pores, femmelin, immonde détraqué (...), demi-homme, (...) demi cadavre" (...) "un impuissant,  [a-t-il dit et il] pèse ses mots, un Monsieur Ouine suintant la trouille, la lâcheté, la morbidité, le beaufisme intégral", (...) dont "le seul talent critique est de ne parler que de moi, mon nombril, ma verge minuscule et du mal que j'ai à la faire saillir", sans oublier "ma vilenie et mon abjection dans lesquelles je me roule comme le porc que je suis depuis des années", et qui a fait "qu' il m'a toujours trouvé aussi répugnant que malade (...) et que je ne lui ai jamais inspiré autre chose que de la pitié, dans les premiers temps, puis le plus franc dégoût, lorsqu'il comprit que j'aimais mon avilissement, que je crevais de trouille, que j'étais un homme bousillé, un amant inexistant, un écrivain de pacotille, un bretteur du vendredi après-midi, un lecteur de troisième zone", et que pour cela je devais rester à l'écart de lui, moi, "ordure de Rey, baudruche gonflée de mots dont la pathétique misère sexuelle et morale se retournera un jour contre moi, dont l'ordure intellectuelle est du reste déjà affichée par un corps qui n'en peut plus et qui explose déjà"  - bref, une dizaine de mails de cet acabit (et que l'on retrouve d'ailleurs dans sa dernière missive, son inspiration à mon égard tournant en rond et se tarissant quelque peu, ce qui serait presque vexant !), envoyés d'ailleurs autant à moi qu'à David Kersan, le chef du Ring,  sans doute afin de lui prouver ma répugnance ontomystique (ce qui évidemment ne marcha pas et alla dans l'autre sens, David étant encore plus horrifié que moi de ce qu'il lisait !) et dans lesquels il me menaçait en outre de me faire mille procès si j'osais lui répondre,  qui ont fini par user ma patience et ont constitué le témoignage (en fait moins le mien que le sien !) que j'ai effectivement envoyé à Maître Gitton, l'avocat des plaignants.

    Pour le reste, on peut se demander si la fameuse phrase de Joseph de Maistre  : "on n'a rien fait contre les opinions tant qu'on n'a pas attaqué les personnes", dont tous les gougnafiers d'extrême droite ont fait leur beurre, n'a pas surtout servi à ceux qui n'avaient strictement rien à dire ni à penser et que l'attaque ad hominem n'était qu'une façon pour eux de se protéger de leur propre vide. On peut même se demander si cette phrase tellement prisée par nos bouillonnants pamphlétaires n'est peut-être la plus conne que l'on n'ait jamais écrite.

     

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    UN WORK IN PROGRESS "LIVE" DE JUAN ASENSIO (12 et 13 aviril 2011)

     

    Dans la nouvelle version, tout recommence avec ce petit paragraphe agréable et prometteur :

    "Enfin, j'esquisse une phénoménologie de la façon de lire et d'écrire de Pierre-Antoine Rey/Cormary, en évitant d'avoir recours aux erreurs flagrantes, mensonges éhontés, propos diffamatoires et insultes que me prodigue ce triste sire non pas depuis des semaines voire des mois, mais des années."

    On notera que le lien "des années", outre qu'il reprend le sens de ma phrase écrite ce matin : "cet  acharnement  moral et physique contre ma personne (et qui a commencé il y a six ans)", prouvant que Juan Asensio a bien du mal à se dépêtrer de ce mimétisme dans lequel il tend d'enfermer chacun de ses interlocuteurs, conduit en effet à ma critique nuancée quoiqu' élogieuse de son livre, La littérature à contre-nuit et que j'avais intitulée comme il se doit "Lorenzasensio", hommage donc à la pièce de Musset qui raconte comme on sait l'histoire d'un idéaliste qui s'est perdu dans le mal qu'il voulait corriger. Comme propos diffamatoire et insultant, on fait mieux !

    D'ailleurs, à propos d'insulte, il est remarquable de constater que quelques pages plus bas, dans le paragraphe qui ouvre véritablement à sa "phénoménologie" de moi-même, il me désigne comme un "personnage repoussant", alors qu'il venait de dire qu'il éviterait les insultes quelques pages plus haut. Sacré Asensio !

    "J'aimerais que nous nous attardions pour conclure sur le cas de Pierre-Antoine Rey, inventeur d'un personnage repoussant que nous nommerons Pierre Cormary. L'homme ne m'intéresse nullement, encore moins sa vie publique, intime ou privée (qu'il nous livre pourtant sans fard sur son propre blog), seulement sa façon de lire ou de mélire, qui est une manière, je le suppose, de réfléchir. Cette digression est utile puisque Pierre-Antoine Rey, que ce soit sur sa page Facebook ou dans tel commentaire laissé sur le blog d'Emmanuel Régniez, m'insulte et me diffame sans la plus petite vergogne depuis bien trop longtemps."

    Le reste, ma foi, c'est donc ce que j'ai appelé son "Work in progress", interminable exégèse de mon blog publié en fragments et en direct sur son blog cet après-midi. Je suppose qu'il y a encore des changements, retraits, ajouts, éructations, que je n'ai pas vus, mais il me semble que la démonstration de ce dont est capable ce pauvre hère est établie. En définitive, à moins d'être de ses fans ou des miens, je ne pense pas que cette affaire passionne quiconque ni sur son blog ni sur le mien, mais au moins contre sa traque, j'aurais laissé ma trace. Et comme je l'ai dit en toute fin de ce post, je m'arrête définitivement là avec lui. Tant pis s'il continue à se bouffer tout seul... (note de 20 h 29)

     

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    L'ajout, bien malgré ma volonté, de 15 h 45

    Au risque de paraître à mon tour ennuyeux et de donner à ce post une dimension interminable, mais par souci d'exhaustivité (et puis il faut bien suivre le cours de le spectacle asensien qui ne connaît pas de relâche) voici donc notre Ftalker en train de péter les plombs en direct, puisque non content de m'avoir fait déjà bénéficier de deux paragraphes intensément amoureux, le voilà qui récidive, cet après-midi, sans doute après avoir lu ce post, et se lance maintenant dans une exégèse quasi complète de mon blog, répértoriant entre deux nausées (car je fais vomir le lascar visiblement, mais dans ce cas, pourquoi me lire ? "c'est lui qui est maso, et c'est toi qui est sado", me disait hier la plus chère de mes amies) la plupart de mes textes. Grand bien lui fasse de me faire une telle publicité qui surtout risque d'ennuyer ses propres lecteurs. Peu importe au demeurant, me voilà donc obligé de copier-coller cette extraordinaire logorrhée (son chef-d'oeuvre je crois) qui à l'heure qu'il est a la particularité notable de s'arrêter... au milieu d'une phrase. Comme s'il ne s'était pas relu. Comme s'il était tombé. Comme si des infirmiers l'avaient finalement rattrapé.

    Bien entendu, on peut penser qu'une fois réveillé, ou détaché de sa camisole de forces, notre Grand Inénarrable relira son texte et se rendra compte de l'outrance fort peu ragoûtante de celui-ci. Tant pis. On aura déjà copier-coller et mis en copie d'écran. Et on l'aura reproduit ici malgré son illisibilité terroriste :

    "Ici, j'aimerais que nous nous attardions sur le cas de Pierre-Antoine Rey. Le personnage ne m'intéresse nullement, encore moins sa vie publique, intime ou privée (qu'il nous livre sans fard sur son propre blog), seulement sa façon de lire ou de mélire, qui est une manière, je le suppose, de réfléchir.

    Si vous avez quelque temps à perdre, allez donc lire, tout de même pas comme je l'ai fait, c'est-à-dire jusqu'à l'écœurement, les indigestes et amphigouriques tartines de beurre rance que Pierre-Antoine Rey agite sous nos nez en y ayant déposé de gros morceaux malodorants de Sade, Sacher-Masoch, Joyce ou Stendhal (ces quatre noms importent peu et peuvent être remplacés par n'importe quels autres, comme Nabe, Chesterton ou René Girard, ayant eu la malchance d'être commentés par notre boulimique lecteur) et des plumitifs aussi lamentables qu'Amélie Nothomb. Parfois, il nous offre, utilement, un résumé de son activité annuelle sur Facebook. Cela donne telle note, où le grotesque le dispute au vulgaire, au sale, à la pornographie verbale.
    C'est bien simple, quel que soit l'auteur ou le sujet évoqués par notre auteur, comme lorsqu'il s'agit de défendre l'ignoble navet de Mel Gibson ayant pour titre La Passion du Christ ou tel prodige d'intelligence, selon notre si fin critique cinématographique (les preuves : sur Kill BillBatman Begins, etc.), appartenant à la série des Harry Potter, bref, quel que soit le sujet sur lequel Cormary/Rey n'hésite jamais à déverser sa fausse science et sa maladive logorrhée, la même aigre ritournelle nous est jouée, dont le refrain si peu original qu'il en devient touchant et même obsédant est un long, unique et douloureux Moi ! Moi ! Moi !, selon le procédé fort commun dit de l'identification priapistique pré-pubère qui consiste à se choisir une figure de grotesque, de préférence fantasmatique, pour décharger sur ses épaules déjà courbées ses plus insignes tares.
    C'est ainsi que Rey/Cormary/Montalte a pris soin de n'aimer que des égotistes indécrottables qui, signe invariable de la petite mécanique perverse à laquelle il obéit comme un éléphant à son cornac, lui ressemblent (puisque tout le monde ressemble, en fin de compte, au plus misérable d'entre nous et qui se considère comme tel) comme Gabriel Matzneff, et, bien sûr, Marc-Édouard Nabe, qu'il aime et hait tout à la fois.

    Celui par qui le scandale n'arrive jamais

    Confusion mentale ? Nous pouvons la soupçonner dans une bonne centaine de notes de Rey/Cormary/Montalte même si quelque lecture inattentive, superficielle des écrits de notre blogueur peut laisser penser qu'une redoutable mécanique dialectique est à l'œuvre dans l'esprit et donc les textes de l'intéressé.
    Qu'avons-nous, en guise d'intelligence et de style ? Quelques pitoyables procédés, dont je n'évoque que les plus intéressants. Ainsi, en guise de captatio benevolentiae, ce que nous pourrions appeler l'insinuation galopante ou bien la suspicion salopante, dont le contresigne pourrait être appelé le blanchiment infamant. Illustration, par ce monologue entièrement imaginaire que pourrait nous tenir Pierre-Antoine Rey :
    «Allez, mon cher lecteur, mon semblable, mon frère, nous susurre Pierre-Antoine Cormary, crois-tu réellement que le pur parmi les purs, le Christ voyons, soit aussi pur que cela ? Tiens, saint Paul lui-même, «hystérique, fanatique, misogyne, homophobe, pré-inquisiteur», n'est jamais qu'un Saul repenti ! Pareillement, es-tu assez stupide pour penser que le plus abject salopard, un Sade ou tout autre pestiféré de ton choix, est aussi abject que cela ? Non mon cher, il l'est encore bien plus que jamais tu ne l'imagineras et, a contrario, le Christ est au-delà de toute idée lamentable que tu pourras te faire de la pureté, et, je vais te le dire, c'est bien pour cela que l'un et l'autre, le Christ et Sade ou le plus insigne salaud qu'il te plaira de peindre en termes outranciers, sont au-delà du bien et du mal parce que, moi, je te le dis : rien n'est pur, tout est déjà sali, même le plus innocent bambin encore relié à sa mère (cette probable mégère peu reluisante...) par son cordon ombilical.
    De fait, juger le plus pur ou le plus impur ne fait que nous juger, je te conseille de relire La Chute de Camus si tu veux tout comprendre à cette mécanique vieille comme le monde, et que René Girard a merveilleusement démontée. Deuxième temps de notre petite démonstration cormarienne puisque nous juger, c'est nous condamner parce que, cher lecteur, au cas où tu en douterais, je te confirme que nous sommes, toi et moi, moi surtout mais tu n'es pas en reste, deux beaux salopards. Pourquoi, me demandes-tu ? Comme tu es touchant, à la fin, un véritable petit ange tombé du ciel sur la terre et tout désorienté de se trouver entouré de visages grimaçants. Tu es un salaud parce que, retournement de l'identification priapistique vue plus haut qui me concerne, moi, lorsque j'évoque un auteur, tu ne me lirais pas si tu étais si pur que cela. Si, donc, tu me lis, c'est sans doute, allez, à coup sûr même, que tu patauges dans la boue, comme moi, mais que, tout comme moi je le sais bien, tu adores t'y vautrer, selon le mouvement bien décrit par Honoré Biffard lorsqu'il parle de rivalité porcinétique : tu me lis et désespère d'égaler ma vilenie, ma saleté repoussante mais tu sais bien que jamais tu ne parviendras à m'égaler car, vois-tu, si tu étais comme moi, éh bien, tu serais moi, je veux dire que tu écrirais à ma place et donc que je n'aurais plus de raison de le faire, ni même de vivre puisque mon unique raison de vivre, n'est-ce pas, c'est l'écriture ! Tu me suis ? C'est pourtant facile de me comprendre, non ? Garde en mémoire que je ne m'aime pas et que je n'aime pas que les autres m'aiment, c'est le fil directeur de ma sophistique.
    Quatrième mouvement de notre opéra de quatre sous, il me faut donc, immédiatement, défaire ce que j'ai lié et te faire comprendre, pauvre âne de lecteur, que jamais tu ne seras aussi sale et repoussant que je le suis, j'appelle cela le bannissement par l'abjection, je me couvre de merde comme David Nebreda, sous une telle quantité que je disparais de ta vue. Ainsi me suis-je retiré de la communauté avouable des vivants et des lecteurs pour m'emprisonner et me retraire dans l'inavouable, la communauté des damnés, impossible bien sûr puisque le damné est l'être le plus solitaire que tu pourrais concevoir dans ta petite cervelle friande de réjouissances festives et sociales. Crois-tu, même, que l'auteur que je commente, pour lequel j'ai déroulé le tapis crasseux de ces quatre procédés herméneutiques, crois-tu même que cet auteur me soit d'un quelconque secours ? Bien sûr que non car l'ultime ruse de celui qui hait est de se débarrasser de la main tendue du dernier bon Samaritain, de cracher même sur cette main offensante qui est le signe et le symbole de la bénédiction du partage et moi, je ne veux rien, rien d'autre que d'être mon propre bourreau, j'ai mieux lu Baudelaire que toi, va, et ainsi, dans un tête-à-tête infernal, je désire dissoudre à petit jets de haine en espérant bien faire taire celles et ceux qui pourraient vouloir m'aider, toi le premier peut-être

    Je vois l'écrivant tomber sans mystère

    Jugez-en donc, de cette intelligence devenue légendaire, par cet extrait de ce brouet sans saveur : «Au bout du compte, ça veut dire quoi être chrétien ? Ca (sic) veut dire reconnaître la saloperie de son être (NDLR ([sic !] : le péché originel). Ca veut dire avoir une certaine conscience de soi en même temps qu’une conscience du négatif. Ca veut dire apprendre à retourner le négatif en positif, le mal en bien, la faute en châtiment et le châtiment en rédemption.» En somme, ce magnifique condensé de la réversibilité des mérites pour lecteurs de Oui-Oui indique suffisamment que, au travers du regard de notre catholique de la Contre-Réforme (sic, extrait des informations fournies par l'intéressé sur son profil public Facebook), rien ne peut vraiment l'ébranler puisque tout, finalement, se vaut, une tragédie de Shakespeare comme un des surnuméraires navets de Nothomb, une page de Nietzsche comme une page de Laurence Zordan. Être catholique, du moins selon Pierre Cormary, cela signifie... absolument tout ce que l'on voudra, sauf, probablement, être catholique, c'est-à-dire appartenir à la communauté visible et invisible de celles et ceux qui non seulement suivent les commandements du Christ mais tentent de lui ressembler.
    Affirmer que Pierre-Antoine Rey n'est autre chose que le signe d'une pathétique et ridicule obsession de soi-même, entraîne quelques conséquences et provoque, chez l'intéressé, de nouveaux dysfonvtionnements herméneutiques comme une vulgarité indéfectible (tous ces ah !, tous ces oh ! ponctuant ses commentaires et ses notes de blogueur, tous les petits procédés si peu originaux qui lui font imiter une gouaille populaire aussi peu naturelle qu'une greffe de palme d'ornithorynque sur un ventre d'hippopotame), une sexualité aussi tortueuse que torturée comme il nous l'exposer dans la majorité de ses notes impuissantes à parvenir à se saisir et peut-être même à s'aimer, y compris lorsqu'elles évoquent la position de l'Église sur les animaux génétiquement modifiées, mais aussi une incapacité totale à évoquer un grand texte pour des raisons purement littéraires, nous offrant au contraire, en lieu et place d'une grande critique dont la première grandeur est de s'oublier, une soupe peu alléchante où surnagent quelques gros croutons frottés à l'ail de moi-mêmisme démultiplié à l'infini, nous offrant encore, contemplée sous une bonne centaine d'angles et autant de miroirs, la face de notre navrant et si profondément incompétent lecteur, ne faire que cela donc, aligner les uns après les autres ces jugements qui feraient taire, à vie, tout autre que Pierre-Antoine Rey qui n'a jamais douté de son talent, c'est s'arrêter trop vite et rater lamentablement la vérité splendide et lamentable, en ce qu'elle est d'essence théologique, de cet intarissable bavard, l'un des plus infâmes littérateurs sévissant sur la Toile.
    Vais-je aller jusqu'à affirmer qu'il déshonore la blogosphère ?
    Non, bien sûr que non, quelle stupidité ce serait ! Il ne déshonore que l'idée que je me fais de la littérature et de la parole critique. Il déshonore aussi l'idée que je me fais de la vertu et de la pudeur, avouons que c'est là placer la barre plus haut qu'une niaise et pitoyable stigmatisation d'un blogueur qui, vite perdu dans les plus minuscules flaches virtuelles, se rêvant grand squale blanc alors qu'il n'est, au mieux, qu'éponge de mer, frétille toutefois d'aise.
    Cette vérité cormarienne, comble d'ironie (et quelle ironie, aussi socratique que kierkegaardienne, voilà qui devrait plai   "

     

     

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    Le rajout de 16 h 10 : comme prévu, notre ami s'est réveillé et s'est rendu compte de l'état assez informel de sa copie (l'italique improbable, l'écrivaillerie sans fin...) et dans la mesure de ses moyens a tenté de corriger  celle-ci. Voici donc la nouvelle version de mon hagiographie stalkérienne telle qu'il vient de l'achever - et que je ne mets en ligne, je le répète, que par souci d'exhaustivité, personne n'ayant le temps ni l'envie de lire ce qui ne fait que confirmer définitivement le titre que j'ai donné à ce présent post. Même si le seul intérêt de ces deux textes peut constituer en une sorte de Work in progress comme "délire du monde", ou dans le cas qui nous occupe : "délire d'une personne sur une autre", de Juan Asensio.

    "Ici, j'aimerais que nous nous attardions pour conclure sur le cas de Pierre-Antoine Rey, inventeur d'un personnage repoussant que nous nommerons Pierre Cormary. L'homme ne m'intéresse nullement, encore moins sa vie publique, intime ou privée (qu'il nous livre sans fard sur son propre blog), seulement sa façon de lire ou de mélire, qui est une manière, je le suppose, de réfléchir. Cette digression est utile puisque Pierre-Antoine Rey, que ce soit sur sa page Facebook ou dans tel commentaire laissé sur le blog d'Emmanuel Régniez, m'insulte et me diffame sans la plus petite vergogne depuis des semaines.

    D'un monologue au fond d'une cave

    Si vous avez quelque temps à perdre, allez donc lire, tout de même pas comme je l'ai fait, c'est-à-dire jusqu'à l'écœurement, les indigestes et amphigouriques tartines de beurre rance que Pierre-Antoine Rey agite sous nos nez en y ayant déposé de gros morceaux malodorants de Sade, Sacher-Masoch, Joyce ou Stendhal (ces quatre noms importent peu et peuvent être remplacés par n'importe quels autres, comme Nabe, Chesterton ou René Girard, ayant eu la malchance d'être commentés par notre boulimique lecteur) et des plumitifs aussi lamentables qu'Amélie Nothomb. Parfois, il nous offre, utilement, un résumé de son activité annuelle sur Facebook. Cela donne telle note, où le grotesque le dispute au vulgaire, au sale, à la pornographie verbale.
    C'est bien simple, quel que soit l'auteur ou le sujet évoqués par notre auteur, comme lorsqu'il s'agit de défendre l'ignoble navet de Mel Gibson ayant pour titre La Passion du Christ ou tel prodige d'intelligence, selon notre si fin critique cinématographique (les preuves : sur Kill Bill, Batman Begins, etc.), appartenant à la série des Harry Potter, bref, quel que soit le sujet sur lequel Cormary/Rey n'hésite jamais à déverser sa fausse science et sa maladive logorrhée, la même aigre ritournelle nous est jouée, dont le refrain si peu original qu'il en devient touchant et même obsédant est un long, unique et douloureux Moi ! Moi ! Moi !, selon le procédé fort commun dit de l'identification priapistique pré-pubère qui consiste à se choisir une figure de grotesque, de préférence fantasmatique, pour décharger sur ses épaules déjà courbées ses plus insignes tares.
    C'est ainsi que Rey/Cormary/Montalte a pris soin de n'aimer que des égotistes indécrottables qui, signe invariable de la petite mécanique perverse à laquelle il obéit comme un éléphant à son cornac, lui ressemblent (puisque tout le monde ressemble, en fin de compte, au plus misérable d'entre nous et qui se considère comme tel) comme Gabriel Matzneff, et, bien sûr, Marc-Édouard Nabe, qu'il aime et hait tout à la fois.

    Celui par qui le scandale n'arrive jamais

    Confusion mentale ? Nous pouvons la soupçonner dans une bonne centaine de notes de Rey/Cormary/Montalte même si quelque lecture inattentive, superficielle des écrits de notre blogueur peut laisser penser qu'une redoutable mécanique dialectique est à l'œuvre dans l'esprit et donc les textes de l'intéressé.
    Qu'avons-nous, en guise d'intelligence et de style ? Quelques pitoyables procédés, dont je n'évoque que les plus intéressants. Ainsi, en guise de captatio benevolentiae, ce que nous pourrions appeler l'insinuation galopante ou bien la suspicion salopante, dont le contresigne pourrait être appelé le blanchiment infamant. Illustration, par ce monologue entièrement imaginaire que pourrait nous tenir Pierre-Antoine Rey :
    «Allez, mon cher lecteur, mon semblable, mon frère, nous susurre Pierre-Antoine Cormary, crois-tu réellement que le pur parmi les purs, le Christ voyons, soit aussi pur que cela ? Tiens, saint Paul lui-même, «hystérique, fanatique, misogyne, homophobe, pré-inquisiteur», n'est jamais qu'un Saul repenti ! Pareillement, es-tu assez stupide pour penser que le plus abject salopard, un Sade ou tout autre pestiféré de ton choix, est aussi abject que cela ? Non mon cher, il l'est encore bien plus que jamais tu ne l'imagineras et, a contrario, le Christ est au-delà de toute idée lamentable que tu pourras te faire de la pureté, et, je vais te le dire, c'est bien pour cela que l'un et l'autre, le Christ et Sade ou le plus insigne salaud qu'il te plaira de peindre en termes outranciers, sont au-delà du bien et du mal parce que, moi, je te le dis : rien n'est pur, tout est déjà sali, même le plus innocent bambin encore relié à sa mère (cette probable mégère peu reluisante...) par son cordon ombilical.
    De fait, juger le plus pur ou le plus impur ne fait que nous juger, je te conseille de relire La Chute de Camus si tu veux tout comprendre à cette mécanique vieille comme le monde, et que René Girard a merveilleusement démontée. Deuxième temps de notre petite démonstration cormarienne puisque nous juger, c'est nous condamner parce que, cher lecteur, au cas où tu en douterais, je te confirme que nous sommes, toi et moi, moi surtout mais tu n'es pas en reste, deux beaux salopards. Pourquoi, me demandes-tu ? Comme tu es touchant, à la fin, un véritable petit ange tombé du ciel sur la terre et tout désorienté de se trouver entouré de visages grimaçants. Tu es un salaud parce que, retournement de l'identification priapistique vue plus haut qui me concerne, moi, lorsque j'évoque un auteur, tu ne me lirais pas si tu étais si pur que cela. Si, donc, tu me lis, c'est sans doute, allez, à coup sûr même, que tu patauges dans la boue, comme moi, mais que, tout comme moi je le sais bien, tu adores t'y vautrer, selon le mouvement bien décrit par Honoré Biffard lorsqu'il parle de rivalité porcinétique : tu me lis et désespère d'égaler ma vilenie, ma saleté repoussante mais tu sais bien que jamais tu ne parviendras à m'égaler car, vois-tu, si tu étais comme moi, éh bien, tu serais moi, je veux dire que tu écrirais à ma place et donc que je n'aurais plus de raison de le faire, ni même de vivre puisque mon unique raison de vivre, n'est-ce pas, c'est l'écriture ! Tu me suis ? C'est pourtant facile de me comprendre, non ? Garde en mémoire que je ne m'aime pas et que je n'aime pas que les autres m'aiment, c'est le fil directeur de ma sophistique.
    Quatrième mouvement de notre opéra de quatre sous, il me faut donc, immédiatement, défaire ce que j'ai lié et te faire comprendre, pauvre âne de lecteur, que jamais tu ne seras aussi sale et repoussant que je le suis, j'appelle cela le bannissement par l'abjection, je me couvre de merde comme David Nebreda, sous une telle quantité que je disparais de ta vue. Ainsi me suis-je retiré de la communauté avouable des vivants et des lecteurs pour m'emprisonner et me retraire dans l'inavouable, la communauté des damnés, impossible bien sûr puisque le damné est l'être le plus solitaire que tu pourrais concevoir dans ta petite cervelle friande de réjouissances festives et sociales. Crois-tu, même, que l'auteur que je commente, pour lequel j'ai déroulé le tapis crasseux de ces quatre procédés herméneutiques, crois-tu même que cet auteur me soit d'un quelconque secours ? Bien sûr que non car l'ultime ruse de celui qui hait est de se débarrasser de la main tendue du dernier bon Samaritain, de cracher même sur cette main offensante qui est le signe et le symbole de la bénédiction du partage et moi, je ne veux rien, rien d'autre que d'être mon propre bourreau, j'ai mieux lu Baudelaire que toi, va, et ainsi, dans un tête-à-tête infernal, je désire dissoudre à petit jets de haine en espérant bien faire taire celles et ceux qui pourraient vouloir m'aider, toi le premier peut-être

    Je vois l'écrivant tomber sans mystère

    Jugez-en donc, de cette intelligence devenue légendaire, par cet extrait de ce brouet sans saveur : «Au bout du compte, ça veut dire quoi être chrétien ? Ca (sic) veut dire reconnaître la saloperie de son être (NDLR ([sic !] : le péché originel). Ca veut dire avoir une certaine conscience de soi en même temps qu’une conscience du négatif. Ca veut dire apprendre à retourner le négatif en positif, le mal en bien, la faute en châtiment et le châtiment en rédemption.» En somme, ce magnifique condensé de la réversibilité des mérites pour lecteurs de Oui-Oui indique suffisamment que, au travers du regard de notre catholique de la Contre-Réforme (sic, extrait des informations fournies par l'intéressé sur son profil public Facebook), rien ne peut vraiment l'ébranler puisque tout, finalement, se vaut, une tragédie de Shakespeare comme un des surnuméraires navets de Nothomb, une page de Nietzsche comme une page de Laurence Zordan. Être catholique, du moins selon Pierre Cormary, cela signifie... absolument tout ce que l'on voudra, sauf, probablement, être catholique, c'est-à-dire appartenir à la communauté visible et invisible de celles et ceux qui non seulement suivent les commandements du Christ mais tentent de lui ressembler.
    Affirmer que le personnage inventé par Rey n'est autre chose que le signe d'une pathétique et ridicule obsession de soi-même, entraîne quelques conséquences et provoque, chez l'intéressé, de nouveaux dysfonctionnements herméneutiques comme une vulgarité indéfectible (tous ces ah !, tous ces oh ! ponctuant ses commentaires et ses notes de blogueur, tous les petits procédés si peu originaux qui lui font imiter une gouaille populaire aussi peu naturelle qu'une greffe de palme d'ornithorynque sur un ventre d'hippopotame), une sexualité aussi tortueuse que torturée comme il nous l'expose dans la majorité de ses notes impuissantes à parvenir à se saisir et peut-être même à s'aimer, y compris lorsqu'elles évoquent la position de l'Église sur les animaux génétiquement modifiées, mais aussi une incapacité totale à évoquer un grand texte pour des raisons purement littéraires, nous offrant au contraire, en lieu et place d'une grande critique dont la première grandeur est de s'oublier, une soupe peu alléchante où surnagent quelques gros croutons frottés à l'ail de moi-mêmisme démultiplié à l'infini, nous offrant encore, contemplée sous une bonne centaine d'angles et autant de miroirs, la face de notre navrant et si profondément incompétent lecteur, ne faire que cela donc, aligner les uns après les autres ces jugements qui feraient taire, à vie, tout autre que Pierre-Antoine Rey qui n'a jamais douté de son talent, c'est s'arrêter trop vite et rater lamentablement la vérité splendide et lamentable, en ce qu'elle est d'essence théologique, de cet intarissable bavard, l'un des plus infâmes littérateurs sévissant sur la Toile.
    Vais-je aller jusqu'à affirmer qu'il déshonore la blogosphère ?"

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    L'ajout de 16 h 18 et encore une phrase qui s'arrête en plein mot :

    "Cette vérité cormarienne, comble d'ironie (et quelle ironie, aussi socratique que kierkegaardienne, voilà qui devrait plaire à l'intéressé) qui, toutes les fois que je lis une ligne de notre littérateur, me fait partir d'un grand éclat de rire, est tellement visible que je m'étonne que personne n'ait songé à la jeter en travers de notre poussif jouisseur et invétéré obsédé de sa petite personne : car Pierre Cormary, comme telle créature de papier qu'il rêve d'égaler par son impuissance même et la misère, nous dit-il, nous répète-t-il, nous fatigue-t-il de note en note, en évidences ou allusions à peine voilées (Rey n'aime pas le voile, c'est un fait; il le déteste même, comme le montre cette note répugnante, qui aurait pu valoir fatwa à celui qui en est l'auteur)*, de sa sexualité, qu'il rêve même de surpasser en en inversant les hauts-faits, est un Don Juan parodique, un démon de toute petite envergure, je veux dire qu'il est, comme le Peredonov de Sologoub, un de ces pauvres torturés qui paraissent perpétuellement agités par une danse de Saint Guy, la danse des érotomanes et des démoniaques, la danse de celles et ceux qui ne savent pas danser sans que pénètre dans leurs veines le suc d'une présence étrangère, qui les anime un temps puis les abandonne à leur navrante insignifiance."

     

    [*A propos d'islam et de fatwa, incroyable qu'Asensio ose m'attaquer là-dessus et dire que mon "texte répugnant" (Islam facial, pour ne pas le nommer) aurait pu me valoir une fatwa, lui qui avait naguère accusé d'irresponsable et de criminel un journaliste des Inrocks ayant dit que Maurice Dantec mériterait une fatwa à cause de ses écrits - cherchez la cohérence intellectuelle...]

     


    "Ne surtout pas achever le piètre critique

    Ces deux termes, érotomanie et démoniaque, ne représentent rien d'autre que la difformité d'une seule créature, malh   "

     

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    L'ajout de 16 h 29 : me voilà désormais comparé au personnage du père incestueux et sans doute pédophile de Saraband, le dernier  film de Ingmar Bergman (extrait que je mets en rouge, parce que cette comparaison, même faite avec un personnage de fiction, est quand même un peu glauque, même pour moi - y compris d'ailleurs s'il se trompe de prénom car ce n'est pas Johan (Erland Josephson) qui couche avec son ado de fille Karin  (Julia Dufvenius) mais bien le fils de celui-ci, Henrik (Börje Ahlstedt) dont on voit un moment qu'il dort avec celle-ci. Et toujours avec la phrase qui s'arrête dans le vide...

    "Ne surtout pas achever le piètre critique

    Ces deux termes, érotomanie et démoniaque, ne représentent rien d'autre que la difformité d'une seule créature, malheureux bifrons enfermé dans ce que le génial penseur danois a nommé l'hermétisme.
    Je ne puis que renvoyer les lecteurs intéressés par cette passionnante et difficile question, et surtout Pierre Cormary, ce lecteur si lamentable et grossier du Grand d'Espagne qu'il doit tenter de déshonorer sa mémoire pour nous convaincre qu'il n'était pas aussi intègre qu'on l'a dit, à ma longue étude de l'hermétisme démoniaque appliqué, comme catégorie de lecture, à Monsieur Ouine de Georges Bernanos.
    Pierre Cormary nous apprend qu'il est un rat.
    Je laisse à l'auteur la responsabilité de sa comparaison tout en lui faisant remarquer qu'une créature aussi malaimée que le rat bénéficie encore de la chaleur de ses congénères et que, dans les ténèbres puantes où il se cache, il peut trouver quelque réconfort à se frotter contre une ou plusieurs femelles de son espèce, et même à se perpétuer, sous la forme d'un de ces repoussants anneaux de bébés rats.
    Le démoniaque, lui, est enfermé, comme l'est le personnage de Fiodor dans La Joie, dans la propre geôle qu'il a édifiée autour de lui avec une narcissique perversité, une haine de lui-même que le malheureux, comme la première Mouchette d'ailleurs, finira par retourner contre lui-même en se suicidant.
    Il y aurait quelque faute herméneutique à rapprocher Pierre Cormary du personnage de Fiodor qui, dans sa bassesse, témoigne tout de même d'une certaine grandeur, dont l'intéressé est parfaitement incapable.
    Je rapprocherai Cormary d'un autre personnage illustrant l'hermétisme démoniaque, cette fois-ci mis en scène par Ingmar Bergman dans Saraband, Johan, joué par Börje Ahlstedt, dont le portrait peut, à grands traits bien sûr, être esquissé : Johan aime tellement les autres (sa fille, surtout) qu'il les confond avec lui-même, les haïssant donc, il se déteste tant qu'il va, volontairement, au devant de tous les crachats que lui lanceront au visage les autres, il est contraint, par une impérieuse nécessité, à se vider de sa haine et de sa grimaçante vérité de démon devant le premier venu.
    Kierkegaard, définissant l'hermétisme et son corollaire, qu'il nomme l'ouverture involontaire, écrit d'ailleurs dans Le concept de l'angoisse que le plus faible contact, un regard au passage, etc., suffisent pour déclencher cette ventriloquie, terrible ou comique selon le contenu de l’hermétisme. Je laisse le lecteur découvrir, par le biais de mon article indiqué ci-dessus, les deux autres caractéristiques du démoniaque selon Kierkegaard, qui sont le subit et l'ennui.
    Non. L'intelligence grotesque, contrefaite de Pierre Cormary sait parfaitement que, employant certains mots, il nous indique l'un des chiffres de son lamentable rébus.
    Appelant de tous ses vœux à me faire condamner, il tourne contre moi une haine, une détestation viscérale qu'il a d'abord dirigée sur lui-même.
    Ainsi, plus lourde serait ma peine, plus profonde la jouissance de Rey. Non pas parce qu'il pourrai    "

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    La note, ultime, j'espère, du 12 avril 2011 de 20 h 20 : finalement, il trifouillera encore son texte hier et peut-être même ce matin jusqu'à en arriver à la version "définitive" actuellement en ligne sur son blog dont voici le finale :]

    "Il y aurait toutefois quelque faute herméneutique à rapprocher Cormary du personnage de Fiodor qui, dans sa bassesse, témoigne d'une certaine grandeur. Un autre personnage illustrant l'hermétisme démoniaque, cette fois-ci mis en scène par Ingmar Bergman dans Saraband, Johan, nous permettrait mieux je crois de comprendre le comportement de Cormary. Johan aime tellement les autres (sa fille, surtout) qu'il les confond avec lui-même. Les haïssant donc, il se déteste tant qu'il accepte tous les crachats; il est contraint, par une impérieuse nécessité, à se vider de sa haine et de sa grimaçante vérité de démon devant le premier venu."


    [Note de 22h32 : "Johan" Asensio s'aperçoit de son erreur (sans doute en lisant ce post, ou/et le commentaire du Transhumain) et se rend compte que c'est bien de Henrik et non de Johan dont il voulait parler à mon propos (ou du sien, qui sait ?)]

     

    "Kierkegaard, définissant l'hermétisme et son corollaire qu'il nomme l'ouverture involontaire, écrit dans Le concept de l'angoisse que le plus faible contact, un regard d'un inconnu, etc., suffisent pour déclencher cette ventriloquie, terrible ou comique, qui agite le démoniaque furieux de se libérer de sa haine. Je laisse le lecteur découvrir, par le biais de mon article indiqué ci-dessus, les deux autres caractéristiques du démoniaque selon Kierkegaard, qui sont le subit et l'ennui.
    L'intelligence contrefaite de Pierre Cormary sait parfaitement que, employant certains mots, il nous indique les chiffres de son rébus misérable. Appelant à me faire condamner, il tourne contre moi une haine, une détestation viscérale qu'il a d'abord dirigée contre lui-même. Ainsi se condamne-t-il lui-même à ne pouvoir s'évader du cachot dans lequel il s'est claquemuré.
    Mais cette banalité, ce n'est pas au démon de petite envergure qu'est le personnage de Pierre Cormary que je vais l'apprendre."

    Et maintenant, Anagké sténaï. Et respirer.


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