Sur le site de La Revue des deux mondes, le 03 août 2024
Le Japon, la nostalgie, le père, la nourriture, les livres, l’extase. Du Nothomb pur jus.
Il y a les gens qui adorent partir et il y a ceux, dont Amélie Nothomb et l’auteur de ces lignes, qui détestent ça. « Tout départ est une aberration », assène la première qui sait ce que c’est, elle, que quitter un endroit qu’on aime. « Les veilles de départ, nous confie-t-elle, je ne dors pas : je suis trop accaparée par mes adieux à mon lit, à mon placard, à mon quotidien. » Et de regretter le temps de la Pangée, ce supercontinent originel d’avant les déchirures tectoniques qui ne faisait qu’une seule terre[1].