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mademoiselle lambercier

  • Deux ans

     

    En attendant ma prochaine "figaroisation", permettez-moi, chers amis, ennemis, inconnus, sympathisants, passantes du sans-souci, errants-juifs, habitués,  intimes, extimes, figurants, principaux, de fêter aujourd'hui mes deux ans de blog. 128 notes. 2483 commentaires. Une moyenne de 6500 visites par mois - ce qui en soi ne veut rien dire. Merci en tous cas à tous les intervenants, qu'ils soient contradicteurs, thuriféraires ou sans opinion, merci surtout à toutes celles et à tous ceux qui font l'effort de lire ces textes souvent trop long jusqu'au bout.  Et puisque je suis dans les bilans, je rajoute, que cette année, j'aurai trente-sept ans et que j'espère ne pas avoir encore dépassé la moitié de ma vie, que le 1er juin prochain, cela me fera six ans de musée, et qu'en septembre, cela fera un an et demi qu'A. et moi sommes séparés - soit la moitié du temps qu'a duré notre histoire, la plus belle du monde je vous assure, et que nous avons reconverti en histoire filiale, puisque nous ne décollons pas affectueusement l'un de l'autre et que c'est encore mieux comme ça. Mais c'est vrai que ce célibat commence un peu à peser. D'ailleurs, tiens, si des femmes  me lisent, elles connaissent mes goûts, mes idées, mon caractère extrêmement gérable, mon mélange d'enfance et de cérébralité, de ferveur et d'épicurisme, ma vanité pour rire, ma paresse à bousculer et que si elles partagent, outre quelques fantaisies charlusiennes, mon amour de Mozart, de Wagner, de Guitry, de Proust et d'Harry Potter, elles ne seront pas déçues. Qu'importe alors que celle-ci vote Ségolène et que je vote Sarko et d'ailleurs pourvu qu'elle le fasse ! Car je veux refaire ce débat tous les soirs avec elle. Pour le reste, je suis plutôt rigolo dans l'intimité, moins gros et moins geignard que je ne le dis (en fait je me plains tout seul, donc cela ne se voit pas) et ma gueule de porcinet satisfait ou glacial suivra. Comme disait Stendhal de lui-même, "je ne suis pas beau mais j'ai de la physionomie", une phrase que j'aurais pu écrire, comme La chartreuse de Parme d'ailleurs, si j'en avais eu la volonté. J'ajoute que j'ai une générosité naturelle (qui quand je suis seul se transforme en prodigalité catastrophique) et que dans la villa de mon père, il y a une piscine. Mais on peut aussi aller à la plage qui est à cinq minutes à pied. Enfin, comme je suis très intelligent et très cultivé, je suppose le niveau socio-culturel de ma prochaine compagne assez haut, suffisamment par exemple pour reconnaître, et avec ferveur (mon grand mot ces derniers temps), qui est le monsieur qui a accepté de poser avec moi en mars dernier. Dommage que je n'ai rien compris à ce qu'il m'a dit mais il avait l'air content d'être reconnu par un fanatique comme moi ! (D'ailleurs, si l'élue de mon coeur pouvait parler anglais, cela ne serait pas plus mal...)

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