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peinture

  • Irréels rendez-vous (à propos des Vases communicants)

    Breton Vases communicants.jpg

    JULIEN PACAUD dont le site d'où sont tirées ces fabuleuses images est ici

     

    Des Vases communicants (1932), on aurait tendance à ne retenir que trois choses : la phrase d'Engels « c'est sa propre essence que chacun cherche chez autrui », la note de la page 129 sur le rôle hegelien de la poésie et la photo du Nosferatu de Murnau. Le reste peut faire peur. Une première partie, consacrée aux rêves, trop théorique. Une deuxième, certes plus poétique, amoureuse et parisienne, mais un rien démodée. Une troisième, éloge de la révolution bolchévique, plutôt consternante – quoique lumineuse sur les déviations intellectuelles des gens de cette époque, et donc en y revenant, indispensable. Comme au bout du compte, et si on en fait l'effort, la première pourra le réapparaître : onirique, donc cinématographique, érotique, vampiresque, nadjaenne, avec des gants de femme qui traînent. Tout comme la deuxième, désuète mais désirée, désirante et désirable, Breton étant toujours à son meilleur quant il s'agit de femmes, d'amour et de promenades. Il était sensible, cet homme-là - et sa sensibilité donnait envie. Donne toujours envie. Longtemps que je n'étais tombé sur un écrivain autant compagnon de chevet, maître et complice.

    Alors, on y va ?

    On y va !

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    Lien permanent Catégories : André Breton, mon inattendu de 2023 Pin it! Imprimer