La fameuse guillotine voilée à l'Expo "Crime et châtiment" au Musée d'Orsay, printemps 2010.
« Soyons bas un instant, parlons politique »,
Pierre Michon, Les Onze.
La Terreur, Pierre Michon l’avait déjà traitée dans "Antoine Persegol", l’un des récits de Mythologies d’hiver. Alors qu’il montait à Paris pour servir de toutes ses forces la Révolution, un paysan candide, républicain de cœur quoiqu’embrigadé malgré lui dans la chouannerie, était arrêté par les troupes de la Nation et se retrouvait, sans réellement comprendre ce qui lui arrivait, dans une charrette menant à la guillotine. « Le zèle compatissant envers les malheureux » allant de pair avec la pire procédure de tous les temps, les apparences régnant en maîtresses, sinon en marâtres, la Révolution « vérifiait violemment la chute des corps ».