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Pierre Cormary - Page 102

  • Les Joyeuses commères de Windsor ou Le Bouffon émissaire

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    "Moi, sur qui la chaleur agit comme sur du beurre ! Un homme en incessante dissolution, en dégel continu !"

    "Je crois que le diable ne veut pas que je sois damné, de peur que l'huile qui est en moi ne mette le feu à l'enfer ; autrement il ne me contrarierait pas ainsi."

    "Les fées ont pour lettres les fleurs."

    "Je suis ravi de voir que, bien que vous eussiez pris position pour m'atteindre, votre flèche a porté contre vous."

    Si je dis que le Falstaff des Joyeuses commères de Windsor est un personnage tragique, l'on risque de me répondre que c'est là un paradoxe un peu too much, bien dans ma manière narcissique et peu sérieuse de me servir des oeuvres pour exposer mes petits problèmes, sinon pour étaler mes obsessions habituelles. Car ce gros plein de gras, toujours en quête d'argent pour payer ses désirs de luxe, toujours sans femme de chair mais avec des femmes de rêve ô combien, ce demi futé qui croit l'être beaucoup et qui est si souvent le dindon de sa propre farce, ce porc qui cherche à être un serpent et que l'on n'égorge pas par pitié, se contentant de le rouler dans la farine, c'est un peu moi évidemment, et c'est aussi un peu vous, forcément - "puisque c'est de moi que vous vient tout cet esprit"...

    Mais trêve de vantardise auto-flagellatrice et retournons à Windsor.

     

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    Lien permanent Catégories : 2020-2021 Shakespeare à l'heure de la covid Pin it! Imprimer