Et tout d'abord une bonne et sainte année 2006 à toutes et tous, intimes, proches, lointains, compères, collègues, gougnafiers, boutefeux, bachi-bouzouks, bruns, rouges, gris, inquisiteurs de la pensée, délinquants du style, flics de la forme, dealers du fond, arrivistes jamais arrivés, zonards, nabots, viragos, normaux, tordus, militants, utopistes, profiteurs, essentialistes, marxistes, catéchistes, hérésiarques, serpents, lions, aigles, blaireaux, paons, cinéphiles de mes deux, couilles molles, indispensables, improbables, imbitables, indécrottables, impitoyables, imperméables, irrécupérables, inévitables, imbuvables, imprescriptibles. Cette année, je vous promets de l'égotisme à gogo, du sadique anal en veux-tu en voilà, du panégyrique à tout crin, et pour cette fin d'hiver, du polonais pornographe et inassouvi, du juif que l'on salue, de l'Artémis en vison, et surtout, surtout, de ce salzbourgeois dont on nous rebat les oreilles et qui naît dans quelques jours. La routine, quoi...
Le tout en oubliant jamais que "... la torture a toujours déjà eu lieu ailleurs que dans l'écriture lorsque apparaît une écriture torturée." (Philippe Muray)