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  • Qui tue l'écrivain en Edouard Louis

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    Edouard Louis pourrait être un grand écrivain. Ses deux précédents livres avaient de la gueule, une rage naturaliste à la Jules Vallès pour le premier, une construction quasi faulknérienne pour le second. Hélas, dès celui-ci, l’idéologie, cette mort programmée de la littérature, finissait par l’emporter. La blessure devenait prétexte à la cause et la violence, une thèse neuneu pour expliquer qu’en Occident, tout le monde est coupable de la violence sauf le violent. Édouard Louis donnait l’impression de ne pouvoir penser que ce que Geoffroy de Lagasnerie ou Didier Eribon lui avaient soufflé dans l’oreille. Et dès lors galvaudait son œuvre.

    Qui a tué mon père est en ce sens son chef-d’œuvre. On le retrouve à son meilleur et à son pire.

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