Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Cinéma - Page 18

  • Vidéodrome "navets et nanards"

     [Compte-rendu de l'excellente soirée passée le 19 août 2012 chez Anne B., avec elle, Jean-Rémi G. Julien G. et Vanessa R., JPA et bibi]
     

     

    Chers vous,

    avec un peu de retard, voici donc le compte-rendu de ce vidéodrome très nourri consacré au "nanard", genre cinématographique à lui tout seul et qui aujourd'hui fait les délices des esthètes et des intellos - car oui, il y a dans la culture post-moderne un tel goût du kitch que le nanard peut devenir un art, je m'en vais vous le prouver.

    [Extraits ou bande annonce insérés dans les titres et je vous conseille d'aller les voir car il y a de grandes choses.]



    Plan-9-from-Outer-Space1.jpegJulien - A tout seigneur, tout honneur, PLAN 9 FROM OUTER SPACE, de Ed Wood (1959), le king size du genre, et qui, comme on l'a dit est bien plus qu'un simple "mauvais film". C'est un film d'auteur avec thématique, intention, voire message et discours philosophiques mais écrit, filmé, cadré et découpé selon une logique qui n'est pas tant celle d'un cinéaste "nul" que d'un cinéaste déficient. D'un cinéaste qui aurait des problèmes avec le jour et la nuit (tiens comme BHL !), le documentaire et la fiction (toujours coucou à BHL !), sans compter un rapport bizarre avec la causalité, une perception toute singulière de la narration cinématographique, une façon presqu'exquise de se tromper dans la place du sujet, du verbe et du complément, un savoir-faire bien à lui de ce qu'il appelait le "réalisme elliptique" comme Tim Burton le lui fera dire dans son biopic avec Johny Depp, un chef-d'oeuvre sans conteste, celui-ci. A moins qu'il ne soit finalement un grand naïf au sens d'art naïf et qu'il ne fasse outrageusement confiance en la croyance enfantine du spectateur - le cinéma devenant avec lui le summum du "comme si". A moins aussi que sa secrète vocation ait été celle d'un initiateur, d'un professeur de cinéma. Car ce qu'il y a de merveilleux dans les films d'Ed Wood, et celui-ci particulièrement, est qu'ils accumulent à ce point les maladresses filmiques qu'on peut y voir un catalogue de toute la grammaire cinématographique : qu'est-ce qu'un plan ? qu'est-ce qu'une coupe ? qu'est-ce qu'un montage ? qu'est-ce qu'un effet spécial ? qu'est-ce qu'un dialogue cinéma ? qu'est-ce qu'un documentaire par rapport à une fiction ? Vous ne savez pas ? Passez-vous Plan 9 et vous saurez...



    Charlies_Angels_movie_still.jpgPierre - A côté de Plan 9, CHARLIE'S ANGELS, de Mcg (2000) paraît nettement plus hollandien - je veux dire plus "normal". Une série B de luxe qui fait dans le grossier, le stupide, le spectaculaire mal foutu mais avec une telle bonne humeur qu'on finit par s'en foutre et par y croire plus ou moins - de cette croyance enfantine dont je parlais à l'instant. On serait là plutôt du côté d'un Max Pécas à la française, les effets spéciaux en plus. Un film qui se déclare criard, laid, bébête d'emblée mais qui s'assume tel et qui fait rire dix minutes - car c'est là, pour le coup, le point commun à tous les nanards, intellos ou populos, bien intentionnés ou foutraques, est qu'ils suscitent l'ennui à un certain moment. Mais ces filles me parlent...


    Treize à la douzaine 2003.jpgAnne - TREIZE A LA DOUZAINE (Shawn Lévy, 2003). En attendant les immortelles Nuits au musée 1 et 2 du même cinéaste, place à ce qu'on appelle non sans rire "l'humour américain". Blagues débiles auxquelles il ne manque plus que les rires enregistrées, glissades patatresques au moindre pas, grimaces convenues pour faire rire ces grands enfants que sont les Américains, mais à un certain moment insupportable de gentillesse facile, traitant les pires clichés comme des valeurs ajoutées. Au final, un film pétainiste qui cajole le gars du Kansas. Une sorte de  Petite maison dans la prairie burlesque - mais qui après tout peut avoir, comme le porno et la série des Bronson, son utilité sociale. A rapprocher de "la famille Hamburger" des Inconnus (qui nous ont servi d'introduction à la soirée) : http://www.dailymotion.com/video/x4m6uk_les-inconnus-hamburger-family_fun

    Des serpents dans l'avion.jpgJean-Rémi - autre très grand chef-d'oeuvre du septième art, mais cette fois-ci dans le suspense animalier et l'effroi reptilien, vous avez bien sûr reconnu DES SERPENTS DANS L'AVION de David Richard Ellis réalisé en 2006 (j'espère que vous louez mes efforts de rechercher à chaque fois le nom du metteur en scène et l'année de production...). Avec ce film, un véritable problème se pose : celui-ci est-il fait pour faire peur ou pour faire rire ? Les deux ? Mais pourquoi ne rit-on pas (ou involontairement) et n'a-t-on jamais peur (sauf de s'ennuyer) ? C'est là le mystère abyssal d'une oeuvre que nous étions tout de même allés voir au cinéma quand il était sorti. Comme quoi, il y a bien une utilité sociopsychotique du navet.

    Sauve et protège.jpgJacques-Pierre élève alors le débat avec l'improbable, le fascinant, le vertigineux, l'archi-sidérant SAUVE ET PROTEGE d'Alexandre Sokourov (1989), une adaptation très "personnelle" de Madame Bovary. Comment peut-on faire un beau film qui soit excécrable ? Car dans la forme, Sokourov, comme toujours, assure (sens de l'espace comme pas un, arrières plans ultra chiadés, présences magnifique de la terre et du ciel comme tout cinéaste russe qui se respecte, couleurs saisissantes) mais tout cela servi par des acteurs catastrophiques (elle surtout, une sorte de Maria Callas aphone) et dont le jeu affecté (comme s'ils n'avaient pas répété et que c'était la première prise) donnerait envie de danser la danse de Saint Guy. En fait, le film donne l'impression que rien n'est maîtrisé - un peu à la Ed Wood. Et c'est ce mélange entre la "perfection formelle", comme dirait l'autre, et l'effondrement du contenu qui fait la saveur de ce film insoutenable. Comme un peintre qui réussirait les arrières-fonds d'un tableau mais qui raterait le portrait de femme qu'il s'était promis de faire. Non, intenable, donc unique.

    anatomie de l'enfer.pngAnne - A quel moment un cinéaste, une cinéaste en l'occurrence, peut-elle devenir à la fois l'une des plus cotées du marché et en même temps l'une des plus ridicules ? A partir de quel moment y a-t-il fracture culturelle, esthétique et bataille d'Hernani ? Car il ne faut pas se leurrer, si ANATOMIE DE L'ENFER de Catherine Breillat (2004) mérite en effet de faire hurler de consternation, il faut tout de même relire certaines critiques de l'époque :
    "La mise en scène impressionne par des images d'une violence, d'une inspiration, d'une fulgurance, d'une précision, d'une expressivité qui rappellent le cinéma muet et font oublier le discours du film." (Les Inrockuptibles)
    "Catherine Breillat s'emploie à peindre sur les ténèbres de l'obscurantisme une oeuvre poétique qui tire sa force de son architecture implacable." (L'Humanité)
    "C'est un film théorique, qui a l'intelligence d'être joué comme tel, c'est-à-dire anatomique. Par deux acteurs que l'on n'avait jamais vus ainsi avant" (Libération)
    "Comme Romance et Sex is comedy, Anatomie de l'enfer use de partis pris spectaculaires pour asséner quelques vérités essentielles sur les rapports standard entre les hommes et les femmes. La force du discours se nourrit d'un aboutissement esthétique." (Positif)
    "Le travail de Catherine Breillat sur les poses de ses acteurs, ses clins d'oeil à la peinture du Caravage, Amira Casar en odalisque à chair blanche apparaissent comme les stigmates d'un auteur qui signe un film aussi moral que transgressif." (Le Monde)
    Pour ma part, je suis d'accord sur l'excellence plastique de Breillat. Les corps y sont toujours très bien filmés, c'est lorsque ça parle, autrement dit que ça pense, que ça commence à faire peur. Et comme souvent chez elle, elle confond ses fantasmes avec son discours. Elle ne sait pas mettre la distance qu'il faut entre elle et elle-même. Sans doute pour cela qu'elle s'est avoir par son playmec. Parce que la vie et l'oeuvre, c'est la même chose, hein ?

    sexe attitudes.jpgVanessa : et pourquoi SEXE ATTITUDES [pas trouvé d'extrait !] de Michael Cristofer (1999) serait-il un navet d'abord ? Mise en scène plutôt propre, photogénie assurée, situations publicitaires efficaces... Ah mais si bien sûr, parce que comme chez Breillat, ça pense, ça parle, ça analyse. Pas de la façon hypragermanopratine comme chez la précédente, mais de manière plus geek, plus new-yorkaise, plus acceptable, quoiqu'au final tout aussi confondant de naïveté. Autrement dit, le nanard serait aussi dans l'intention, l'ambition, et peut-être même un certain militantisme social. Allez, j'ose, Cécile, ne lis pas ça : le nanard serait-il... féministe ?

    glen ou glenda.jpgPierre - Retour aux valeurs sûres avec GLEN OU GLENDA de Ed Wood (1953), pensum poussif (et qui n'en finit pas de... commencer avec Bela Lugosi en Dieu qui tire les ficelles) sur le genre, la difficulté d'être, le désir d'être autre, la coercition sociale, les comparaisons lévi-straussiennes avec les Africains. Tout y est incohérent, improbable, estomaquant d'audace à côté de la plaque,  mais c'est indéniablement sincère, et peut-être même, comme l'a fait remarquer Anne, touchant. Et si Ed Wood était un poète de la candeur après tout ? "Pull the strings !"

    batman et robin.jpgJean-Rémi - La candeur, ce n'est pas forcément ce qui caractérise (encore que) BATMAN ET ROBIN, de Joel Schumacher, 1997, et dont je ne peux m'empêcher de vous envoyer la photo Wikipédia - http://fr.wikipedia.org/wiki/Joel_Schumacher. Classé "plus mauvais film de supers héros de tous les temps", ce Batman là ne fait au fond que reprendre l'aspect parodique et drolatique qu'il y avait aussi dans la série d'origine (Batman oscillant depuis le début entre le kitch et le tragique, le pulp et l'existentiel,  le fantasmagorique et le politique, etc) et pour le coup, c'est l'un des rares films de la soirée que l'on peut regarder entièrement en se poilant - je l'ai fait cette semaine - et pour une bonne raison : c'est qu'il respecte malgré tout l'univers de Batman, y compris en utilisant le personnage du pauvre Bane, bien moins effrayant et léniniste que dans le Nolan, il est vrai. Merveilleusement navrant.

    Batman adam west.jpgJulien entérine la batmanologie avec l'extrait culte de "la bombe" d'un des épisodes de BATMAN & ROBIN des années 60 avec Adam West dans le rôle de Batman et Burt Ward dans celui de Robin. Rien à dire sinon que c'est parfait sur le plan du nanard qui s'assume et qui est très drôle - donc bien écrit. En fait, il faudrait poser là la question des relations entre nanard et parodie et comment une bonne parodie peut redorer un ancien nanard (on pense par exemple à la reprise de OSS 117 avec Jean Dujardin). J'en sais des choses.

    gendarmes et voleurs monicelli.jpgJacques-Pierre - Et comme par hasard (comme quoi la soirée a pris et ce depuis le début son propre rythme thématique, signe évident de sa réussite) c'est la question posée par GENDARMES ET VOLEURS [pas d'extrait qui convienne malheureusement] du grand Mario Monicelli (1951). Outre que nous avons ici affaire à un niveau de cinéma qui dépasse largement tout ce que l'on a vu jusqu'à présent et qui n'a rien à voir avec le nanard, nous assistons à une transformation de genre : non le nanard parodié, mais le nanard transcendé. Cette poursuite interminable qui pourrait en effet être un cliché rigolard dans un film de genre devient un incroyable gag sous la caméra de Monicelli, et avec quelque chose, je trouve, presque de poétique. Non, du grand art (et dont le seul élément "nanard" réside.... dans le titre du film.)

    spiceworld-1997-01-g.jpgVanessa - Alors, là, je suis désolé, mais arrive toujours un moment, quand je fais un compte rendu de vidéodrome, où je m'aperçois que j'ai zappé un extrait, ou pire, que je l'ai vu mais que je l'ai oublié, parce que je n'y étais pas, ou que je n'ai pas compris, bref.... Il est certain que SPICEWORLD LE FILM de Bob Spiers, sorti en 1997, relève de ce post-moderne total, où tous les niveaux diégétiques et parodiques se confondent, où le superficiel se confond avec le sérieux, où tous les niveaux de réel et d'onirique n'en font qu'un, et où un type comme moi finit par être dépassé plus que transcendé.

    dans paris christophe honoré.JPGAnne - En revanche, un truc que l'on voudrait oublier, mais qui est impossible à faire, c'est bien DANS PARIS de Christophe Honoré (2006) - redoutable navet d'auteur (très prisé par une certaine critique, je n'y reviens pas), interprété avec les  inénarrables Romain Duris et Louis Garrel, alors que fondamentalement il n'est qu'un "Treize à la douzaine" français, parisien, germanopratin. Mêmes ingrédients socioculturels, mêmes affects sucrés (quoiqu' ici "romantiques"), même morale familialo-festive (avec Guy Marchand en papa poule de bobo), quoique pas du tout traditionnelle. Au contraire, affirmation sans complexe des moeurs parisiennes et dont la gueule intenable de Romain Duris (la plus grande tête à claques du cinéma français) donne toute la mesure, innocence dégénérée qui cajole le spectateur du Marais - au fond, du cinéma post-Cyril Collard cool qu'on est en droit de haïr.

    rien_n_arrete_la_musique_can_t_stop_the_music_1980_portrait_w858.jpgVanessa - Non, cette fois-ci, je n'ai pas zappé et ai encore bien en tête l'extrait de CAN'T STOP THE MUSIC de Nancy Walker (1980), monument de kitch et d'innocence, mais comme le dit ce site, dont je vous propose le lien : http://www.nanarland.com/Chroniques/Main.php?id_film=cantstopthemusic, ; l'archétype du "mauvais film sympathique", du nanard plaisant et qui a, disons le, une valeur universelle grâce au Village people. Ce n'est pas si mal fait, c'est conçu comme une revue, ça finit par être entraînant, et ça prouve que quand ça rigole, ça passe beaucoup mieux (vous imaginez un Can't stop the music version Catherine Breillat ou Christophe Honoré ???? Moi non plus) même si comme Jacques-Pierre le dit à ce moment : "quand c'est mauvais, ça a toujours l'air d'être de la télé". C'est ben vrai, ça.

    Titus Andronicus E.jpgJean-Rémi - Shakespeare nanardisé. Seul le fameux Christopher Dunne est arrivé à réaliser cet exploit en 1999 avec ce TITUS ANDRONICUS, monument de dégueulasserie lyrique, chef-d'oeuvre d'outrance sanglante auprès duquel même le pire Ken Russel est bisounours. On dira que ce carnage est contenu dans la pièce (dont le film respecte d'ailleurs à peu près le texte) et que peut-être les spectateurs élisabethéens le voyaient ainsi. Le plus étonnant dans cette foire aux boyaux, réellement éprouvante si l'on se tape l'ensemble du film, ce que nous n'avons pas fait ce soir, c'est son côté mi BBC mi porno. Il fait en effet penser au célèbre Caligula de Tinto Brass de 1979 avec Malcolm Mc Dowell, Peter O' Toole et Helen Mirren - et qui déjà se voulait un truc respectueux de l'Histoire, tout en étant filmé comme un film de zombies triple X. Encore une fois, et à l'instar du film de Sokourov ou même de Ed Wood, le nanard peut avoir ceci de particulier qu'il est un mélange de tons, de styles, de genres, alliant le sublime (ou la recherche du sublime) avec l'indigence, le grandiose avec le grandiloquent, le plus haut avec le plus bas. Le nanard serait alors une illustration parfaite de l'oxymore.

    Baiser du tueur.JPGPierre - Après Shakespeare, Kubrick. Stanley Kubrick dans une soirée "nanard" ? Absolument ! Après tout, puisqu'on dit que l'art de Stanley fut d'interroger tous les genres, on peut alors avancer l'hypothèse un peu forcée qu'il a voulu expérimenter le nanard. Et cette ouverture du BAISER DU TUEUR (1955) [remarquons qu'un extrait sur deux aura été l'ouverture du film] en est la preuve la plus éclatante. Comment un metteur en scène apprend son métier en filmant des clichés. Comment déjà perce son génie visuel dans des plans certes trop appliqués et affectés pour être crédibles - et avec des acteurs plutôt nuls - mais qui annoncent les chefs-d'oeuvre à venir. Comment le regard de Dieu donne du poids à tout ce qu'il regarde. Comment on devient Stanley Kubrick. En fait, ce Baiser, comme Plan 9, Citizen Kane ou Psychose fait partie de ce que l'on pourrait appeler les films "pédagos" - les films qui montrent, parce qu'ils sont mal faits ou trop bien faits, ce que c'est que la poétique (au sens grec grec de "fabrication") d'un film.

    julien-magnat-bloody-mallory-2.jpgJulien - Etant parti avant la fin de la soirée (car j'avais musée le lendemain), je n'ai pas vu ce BLOODY MALLORY de Julien Magnat (2002) mais quand je lis sur wikipédia le résumé de l'action :



    "Mallory (Bonamy) est à la tête d'un commando d'élite au service du gouvernement français. Le rôle de ce commando est de combattre les goules, les non-morts et autres créatures démoniaques. Son équipe inclut

    • un drag queenVena Cava(Ribier), experte en explosif
    • une mutante pré-adolescente télépathe muette capable de posséder l'esprit d'une autre personne ou d'un animal ; son nom est Talking Tina (Barès)
    • un agent du gouvernement : Durand (Thierry Perkins-Lyautey)

    Ils sont envoyés pour protéger un couvent contre des goules. Après avoir vaincu les goules et leur progéniture démoniaque, ils sont attaqués par des non-morts. À la fin de la bataille Durand est mort, et Talking Tina est dans le coma

    Le nouveau pape élu (Spielvogel) est kidnappé par des non-morts. L'un des gardes du corps du pape est un prêtre, le Père Carras (Collado), il continue à tirer sur les non-morts alors qu'il voit bien que cela ne leur fait ni chaud, ni froid."

     

    je crois comprendre de quoi il s'agit. Du Shakespeare ("la muette"), du Batman, du Breillat, du Village people, de l'Ed Wood - bref, du nanard polymorphe et qui apparaît comme la synthèse de tout ce que nous avons vu.

    Voilà. Merci encore à notre hôte de nous avoir accueillis chez elle pour cette soirée d'anthologie. Peut-être avez-vous déjà pensé au thème d'automne ? La dernière fois chez moi, on avait parler d' "objet". C'est bien "l'objet". L'objet en octobre ou en novembre, qu'en dites-vous ?
    Je vous embrasse.

    Pierre

    Lien permanent Catégories : Cinéma Pin it! Imprimer