Le Saint Esprit est infaillible.
Comme Jean-Paul II et Benoît XVI, il a été une surprise. Et il est dans la continuité des vertus théologales.
Il va re-humaniser le monde.
Il va re-catholiciser les peuples.
Il va être adoré des pauvres, des humbles, des faibles.
Il va faire chier Golias et les gauchistes (parce qu'il sera plus social que les socialistes.)
Il va socialiser des connards comme moi.
Il va nous faire (re)lire Saint François d'Assise et Saint Ignace de Loyola.
Il va nous faire aimer la sainteté.
Il va faire progresser la tradition.
Il va traditionnaliser le progrès.
Il va être encore plus au centre du dispositif que ses prédécesseurs.
Il a une bonne gueule et une belle silhouette de saint. Son souriant "bonsoir frères et soeurs" était bouleversant.
Il a le sens de l'humour.
Il a le sens de l'amour.
Il a rendu heureux bcp de monde ce soir - même parmi les incroyants.
Il prouve que la plus vieille institution du monde a encore bcp d'avenir dans le post-monde.
Il aura 80 ans en 2016.
Comme Ratzinger, il n'a d'abord pas voulu être pape. En 2005, il avait demandé que les cardinaux ne votent pas pour lui. Aujourd'hui, il l'est, presque à son corps défendant. Ce n'est donc pas un carriériste.
Il est déjà aimé.
Il va faire aimer la foi.
Il va apaiser.
Il est deux heures quinze du matin et je me sens soulagé et libre.
Et je crois que le ciel jubile.